Etudes sur les Centres. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 270-284
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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 270-284
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Etudes sur les Centres.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 270-284.
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b) Etudes sur les Centres. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 270-284.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6332270 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
J. BERITOFF. — Ueber die Kontraktionsfähigkeit der Skelet
tmuskeln. Y. Ueber den Ursprung verschiedener Kontraktions-
fähigkeit in verschiedenen Teilen des Muskels (Sur le pouvoir de
contraction des muscles du squelette. V. Origine de l'aptitude diffé
rente à la contraction des diverses parties du muscle). — Pf. A.,
CCXIII, 1-2, 1926, p. 206-215.
L'aptitude à la contraction et les processus d'excitation (étude des
courants d'action), la formation de produits acides lors de la contrac
tion, sont plus marqués dans la partie des fibres musculaires où se te
rminent les filets nerveux et deviennent plus faibles dans les parties
distales ou proximales, privées de terminaisons nerveuses. En réalité,
la substance contractile, elle-même, a sans doute dans tous les terri
toires la même aptitude à la contraction et l'acide lactique agissant
directement sur elle provoque une contraction égale ; les différences
dans le pouvoir de contraction tiennent à une plus grande intensité
des processus d'excitation dans la région pourvue de terminaisons
nerveuses. P. B.
F. PLATTNER et 0. REISGH. — Ueber den Einfluss des Adrenalins
auf das Vulpiansche Lingualisphänomen (Influence de V adrénaline
sur le phénomène lingual de Vulpian). — Pf. A., GGXIII, 1926,
p. 705-714.
intraveineuse,' chez le chat, hâte l'apL'adrénaline, en injection
parition du phénomène lingual de Vulpian ou le déclenche elle-même.
(Le phénomène de Vulpian consiste dans le fait que l'excitation du
bout périphérique du lingual, qui normalement ne déclenche aucun
effet moteur sur la musculature de la langue, déclenche, quelques
jours après la section de l'hypoglosse, une contracture tonique de la
langue caractéristique). P. B.
T. KAKESHITA. — Kehlkopf und Sympathicus (Larynx et sympat
hique). — Pf. A., CGXV, 1926, p. 22-31.
Chez le chien, le chat et le lapin, pas d'anastomoses entre le sym
pathique cervical et les deux nerfs laryngés. Le sympathique cer
vical n'envoie pas de fibres motrices aux muscles du larynx, il ne
renferme pas non plus de fibres sécrétoires, sensorielles ou trophiques
laryngées, mais contient des fibres vasomo trices qui gagnent le larynx
par la voie des réseaux périartériels. Il n'intervient pas enfin dans
l'innervation tonique des muscles laryngés qui est fournie par le
• vague. P. B.
b) Etudes sur les Centres
.1. P. PAWLOW. — Derniers résultats des recherches sur le travail
des hémisphères cérébraux. — J. de Ps., XXIII, 5, 1926, p. 501-510.
— Id. — Type de système nerveux à prédominance des processus
inhibiteurs. — J. de Ps., XXIII, 10, 1926, p. 1012-1018.
Le cortex a un double rôle intégrateur et signalisateur par rapport
à des signaux correspondant aux changements du milieu ; on peut le
considérer comme une mosaïque extrêmement compliquée de points
i ANATOMO-PHYSiOLOGIE NERVEUSE. LES CENTRES 271
et territoires superposés, excités et inhibés, qui se forment sous l'i
nfluence des facteurs extérieurs provoquant l'excitation et l'inhibition,
•et de l'induction réciproque de ces deux processus contraires. Le
sommeil n'est qu'un processus d'inhibition non interrompu par les
points excités comme il l'est à l'état de veille, et irradiant des hémi
sphères sur les centres sous -corticaux. Entre autres phases interméd
iaires entre la veille et le sommeil, la « phase paradoxale », consistant
dans la suppression ou même l'inversion du rapport normal entre
l'énergie du stimulant et ses effets, correspond à l'hypnotisme
humain. L'état de veille s'établit en réponse aux excitations habi
tuelles moyennes. Certaines modifications fonctionnelles patholo
giques du système nerveux des chiens, analogues aux névroses hu
maines, sont dues à la rencontre de deux processus opposés d'excita
tion et d'inhibition difficilement conciliables ou trop inhabituels.
Tandis que la fonction d'intégration, de formation de liens nouveaux,
est le fait des synapses, les oscillations de l'excitabilité et le passage
à l'état inhibiteur doivent être attribués aux cellules nerveuses elles-
mêmes. Le processus inhibiteur joue le rôle d'économie des réserves
cellulaires. Il y a chez les chiens, et sans doute aussi chez les hommes,
divers types de systèmes nerveux. Ceux qui, de naissance ou sous
l'influence de facteurs défavorables, n'ont que peu de matières de
réserve pour répondre aux excitations tombent facilement dans l'état
d'inhibition à l'une de ses phases et parfois y demeurent.
Ces idées exposées dans le premier article amènent à celles que
développe le second. Une chienne à comportement général de réac
tion défensive passive a présenté, sous l'influence d'une peur résultant
d'une inondation, la phase paradoxale. Elle représente un type ner
veux à prédominance de processus inhibiteurs, expression d'une
insuffisance des réserves cellulaires, et auquel correspond chez
l'homme le type mélancolique. G.-H. L.
S.-E. HENSCHEN. — Ist der Gorilla linkshirnig ? [Le gorille est-il
gaucher cérébral ?) — Deutsche Zeitschrift für Nervenheilkunde,
XCII, 1926, p. 1.
D'après la forme du crâne, qui présente une saillie de la partie pos
térieure gauche, H. répond affirmativement. La gaucherie cérébrale
de l'homme se rencontre déjà chez les Anthropoïdes. H. P.
GEORGES LEBOUCQ. — Une nouvelle méthode de mensuration
de la surface de l'écorce cérébrale. — B. B., XCIV, 1926, p. 1017-
1021. *
L'auteur dépose sur la surface du cerveau une couche homogène
de cuivre (utilisant l'oxyde cuivreux, grâce à un traitement par
formol et glucose, et à l'action réductrice de la liqueur de Fehling),
dose le cuivre sur une surface définie, et dosant la quantité totale
du cuivre déposé, en déduit la surface recouverte.
Il a mesuré ainsi la surface des quatre lobes frontal, temporal,
pariétal et occipital et de l'insula pour les deux hémisphères de
quatre cerveaux (homme de 72 ans, poids 1410 gr. ; homme de
73, 1536 gr., homme de 69, 1500 gr., femme de 22, 1340 gr.).
Les au total avaient, pour les deux hémisphères, gauche 272 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
et droit, en millimètres carrés : 10,94, 20 et 10, 60,55 ; 10,10,15 et
9,80,40 ; 9,62,70 et 9,87,80 ; enfin 7,51,90 et 7,79,70.
Si nous envisageons l'hémisphère gauche du premier encéphale,
le lobe frontal avait 3,96,50, le pariétal 2,38,85,1e temporal 3,02,50,
l'occipital 1,41,60 et Tinsula 14,75. H. P.
S.-E. HENSCHËN. — Mémoire sur la base anatomique de la vision
mono- et binoculaire. — R. BARANY. — Réponse aux remarques
du professeur Henschen. — Travaux du Laboratoire de recherches
biologiques de l'Université de Madrid, XXIII, 3, 1925, p. 217-235,
et 4, 1926, p. 425-426.
Polémique entre Henschen et Barany, qui a proposé une hypo
thèse sur la fonction de la couche IV, moléculaire, de l'écorce caï-
carine, cette couche divisée par la strie de Gennari qui est caractéris
tique du cortex visuel, et qui servirait à réaliser la fusion des impres
sions des deux rétines, les fibres croisées et directes se terminant
dans la partie supérieure ou inférieure à la strie.
Henschen objecte qu'il n'y a pas un nombre égal de cellules dans
les deux parties de la couche (mais les fibres croisées et directes ne
sont pas non plus en même nombre).
Henschen repousse en outre, l'hypothèse d'une perception des
couleurs dans des couches plus superficielles que celle de la lumière.
Barany fait remarquer qu'il s'agit là d'une hypothèse de Willbrand
et Sänger, qui n'est pas la sienne. H. P.
T. J. PUTNAM. — Studies on the central visual system. III. The
general relationship between the external geniculate body, optic
radiation, and visual cortex in man (Etudes sur le système visuel
central. III. Relation générale entre le corps genouillé externe, la
radiation optique et le cortex visuel chez V homme). — • IV. The details
of the organization of the genicu

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