Etudes sur les fonctions corticales - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 229-241
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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 229-241
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

f) Etudes sur les fonctions corticales
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 229-241.
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f) Etudes sur les fonctions corticales. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 229-241.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30669LES FONCTIONS CORTICALES 229
du cervelet au moyen d'un appareil spécial, sorte d'électrode bipolaire
de moins de 1 mm. de diamètre. Après l'expérience, examen micros
copique pour déterminer exactement l'endroit piqué parles électrodes.
Par excitation électrique, détermination de réponses dans les
yeux, la tête, les jambes et dans les muscles de l'axe du corps.
Étude de ces différentes réponses. Leur rapport avec l'endroit
excité.
Des réactions avec caractère analogue à celles obtenues par les
auteurs avaient été remarquées par ceux qui ont excité le cervelet
de préparations en état de rigidité de décérébration.
Il n'y a donc pas lieu de les attribuer au fait de la rigidité de
décérébration mais elles sont le fait du cervelet lui-même. C. V.
123. — G. MORUZZI. — Cervelletto e attivita fasica dei muscoli
striati (Cervelet et activité phasique des muscles striés). — Contri-
buto allo studio délie localizzazioni cerebellari col metodo délie
degenerazioni transneuroniche (Contribution à Vétude des loca
lisations cérébelleuses avec la méthode des dégénérations trans-
neuroniques). —Ar. di Fis., XXXIV, 1935, p. 293-339 et 340-363.
Chez le chat décérébré, une excitation, par courant induit assez
faible, du cortex cérébelleux dans la pars somatica d'Ariens Kappers
(zone de projection spino-cérébelleuse) entraîne une inhibition du
réflexe extenseur contralateral et une induction consécutive (accroi
ssement de la post-décharge tonique).
Le paléocervelet aurait une action inhibitrice sur les processus
phasiques des muscles et non pas sur les toniques seuls.
Après section des voies cérébello-spinales, on observe des dégéné
rations des- cellules de Purkinje se répandant jusque dans le néo
cortex cérébelleux où doivent donc parvenir des influx proprioceptifs.
Gomme conception d'ensemble, l'auteur envisage une relation
du paléo-cervelet avec les grands mouvements globaux du corps,
et du néocervelet des intentionnels localisés à
de petits groupes musculaires. H. P.
124. — P. DELMAS-MARSALET, M. BERGOUIGNAN et P. VER
GER. — Réactions vestibulaires chez le chien dont un noyau
caudé est détruit. — B. B., GXIX, 1935, p. 1219-1221.
La destruction isolée du noyau caudé ou du noyau lenticulaire,
par voie électrolytique, chez le chien, entraîne un manège spontané
du côté lésé, avec des modifications semblables des réactions à la
rotation ou à la cocaïnisation labyrinthique. H. P.
f) Etudes sur les fonctions corticales1
125. — FR. A. METTLER, CECILIA C. METTLER et E. CULMER.
— Effects of total removal of the cerebral cortex (Effets de
l'ablation totale du cortex cérébral). — Ar. of N., XXXIV, 6, 1935,
p. 1238-1249.
Étude d'un chien opéré en 4 étapes dans un délai de six mois,
dont l'examen microscopique a montré que toutes les connexions
1. V. aussi le n° 235. '
230 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
du cortex, à l'exception du rhinencéphale, avaient effectivement
été détruites.
L'animal distinguait la lumière de l'obscurité, appréciait la chaleur
et les contacts, entendait et différenciait des qualités auditives,
avec un seuil plus élevé d'audibilité (des réflexes conditionnels
ayant pu être établis soit à une cloche, soit à un son de 1.000 v.d.).
Il y avait des perturbations posturales. et, loin de présenter une
activité continue, le chien ne pouvait commencer brusquement
un mouvement, mais la même difficulté s'observait pour l'arrêt.
Une série de données indique un relâchement à la fois dans le
domaine du sympathique et du parasympathique, soumis normale
ment l'un et l'autre à une inhibition corticale. H. P.
126. — S. I. LEBEDINSKAIA et J. S. ROSENTHAL. — Reactions
of a dog after removal of the cerebral hemispheres (Réactions
d'un chien après ablation des hémisphères cérébraux). — Brain,
LVIII, 1935, p. 412-419.
L'animal, opéré en deux fois, a survécu un peu plus d'un an à
l'ablation des hémisphères cérébraux qui comportait, d'après la
vérification autopsique, la destruction des lobes olfactifs, et le
maintien, dans son intégrité, du gyrus pyriforme droit, ainsi qu'une
petite partie de la sphère auditive corticale (gyrus compositus
postérieur).
Les chiens normaux, dormant environ 16 heures sur 24, dans
des conditions semblables, se réveillent spontanément toutes les
2 ou 3' heure?, même la nuit ; le chien décérébré dormait jusqu'à
7 heures d'affilée ; il était bien plus difficilement réveillé par des
stimulations auditives, mais la durée totale de sommeil restait
la même et distribuée de façon analogue. Le réveil était brusque.
L'absence d'odorat, ainsi que de vision, ne permettait pas à
l'animal de trouver sa nourriture ; il fallait le contact avec les
lèvres pour qu'il saisît ses aliments.
Le goût était conservé, et le chien refusait du lait contenant
0,1 % de quinine ou 5 % de sel, ainsi que la viande imbibée de quinine.
Les sensations cutanées, tactiles et thermiques étaient diminuées ;
la patte plongée dans de l'eau à 3° n'était pas retirée pendant plusieurs
minutes.
Si l'on piquait l'animal, ou si on l'immobilisait, on provoquait
une agitation chaotique.
Le réflexe de grattage se manifestait toujours, ainsi que l'orien
tation de la tête en direction des bruits.
Le chien urinait comme une chienne, sans lever la patte ; il
ne présentait jamais d'érection, même au voisinage d'une chienne
en chaleur, qui suscitait cependant chez lui des réactions sexuelles
caractéristiques, de léchage, de mordillage, de frottement, etc.
Des réflexes conditionnés simples (salivation au métronome)
ont pu être établis, après 25 associations (salivation toutefois faible
et brève) et les auteurs attribuent cette persistance au maintien
d'une petite zone corticale (jouant aussi pour l'orientation auditive).
H. P. LES FONCTIONS CORTICALES 231
127. — R. ZOLLINGER. — Removal of left cerebral hemisphere
(Ablation de V hémisphère cérébral gauche). — Ar. of N., XXXIV,
5, 1935, p. 1055-1064.
Chez une femme de 43 ans, droitière, présentant une hémiplégie
droite avec aphasie (ne possédant que 5 mots, dont all right, yes et
no), consécutive à une tumeur, une opération pratiquée comporte
l'ablation de l'hémisphère gauche entier.
Le lendemain, elle dit encore all right, exclusivement, puis yes
et no ; et, bientôt quelques mots s'ajoutent, comme « thank you »,
« please », « good bye », mais elle meurt après 17 jours sans que
l'état intellectuel ait pu être examiné. Les seules remarques faites
sont le remplacement de l'hémiplégie spastique par une hémiplégie
flasque, et l'appréciation, très semblable sur tout le corps, de la
douleur par piqûre, ce qui indique que le centre de la sensibilité
douloureuse est infra-cortical. H. P.
128. — J. G. DUSSER DE BARENNE. — Central levels of sensory
integration (Niveaux centraux d'intégration sensorielle). ■ — Ar. '
of N., XXXIV, 1935, p. 768-776.
Les centres d'intégration sensorielle sont le thalamus et l'écorce.
Par strychninisation (rappel des expériences de l'auteur sur le
chat, avec Sager, en 1931), aussi bien des noyaux ventrolatéraux
ou médiaux du thalamus, on a les mêmes effets que par strychnini
sation du cortex : hyperesthésie marquée aux stimuli périphériques
et symptômes de paresthésies spontanées de caractère désagréable.
Les troubles se rencontrent des deux côtés du corps (mais plus
marqués du côté opposé) dans la strychninisation unilatérale du
thalamus pour les sensibilités superficielles, et sont limités au côté
opposé pour les profondes. Il en est de m&#

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