Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 261-281
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 261-281
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 261-281.
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a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 261-281.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5045Anaî.-physiologié nerveuse, les nerfs 26i
2° Recherches expérimentales et comparées
a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices x
100. - G. H. PARKER et V. L. PAINE. - Progressive degene
ration of the lateral line nerve in the Catfish (Dégénérescence pro
gressive du nerf de la ligne latérale chez le Poisson-Chat). — Pr.
of N. Ac. of Se, XVII, 11, 1931, p. 589-591.
Après section des nerfs latéraux chez des exemplaires de grande
taille d' Ameiurus nebulosus, les animaux, maintenus à 18°, sont
sacrifiés à intervalles progressifs. On observe une dégénérescence
wallérienne typique, avec fragmentation de la myéline. Au bout
de 14 jours, on observe des différences nettes entre régions distale
et proximale, puis ces s'effacent et la
apparaît comme progressive, se déplaçant vers la périphérie à la vitesse
d'environ 2 centimètres par jour, sorte d'onde attribuée à un pro
cessus métabolique, par manque d'un apport matériel venant de la
région nucléée et qui représenterait peut-être une fonction du
système neuro-fibrillaire.
Ce manque d'apport expliquerait que, après section du nerf, les
organes de la ligne latérale dégénèrent progressivement, d'abord
ceux proches de la section puis de plus en plus éloignés (Brockel-
branek, Degeneration and Regeneration of the lateral line organs
in Ameiurus nebulosus, J. of exp. Z., XLII, 1925, p. 293-305).
H. P.
101. - T. W. TORREY. - The relation of Taste-Buds to their
nerve-fibres (La relation des bourgeons gustatifs avec leurs fibres
nerveuses). - Pr. of N. Ac. of Sc, XVII, 11, 1931, p. 591-594.
Quand on a sectionné le nerf glosso-pharyngien, les bourgeons
gustatifs dégénèrent quand les fibres nerveuses sont dégénérées, et
régénèrent quand celles-ci sont elles-mêmes régénérées. Olmsted
attribue cette relation à l'influence d'une substance chimique
apportée aux cellules sensorielles par les fibres nerveuses, et néces
saire à leur intégrité. Sur le poisson -chat, l'auteur, sous la direction
de Parker, a constaté que les bourgeons gustatifs des barbillons
disparaissaient en 11 jours, à 20° (et en 20 jours à 10°) après la
section de la VIIe paire, qui les innerve. Le processus est très brusque:
la veille de la disparition, les organes gustatifs sont encore normauXj
et il se produit lorsque la désintégration myélinique des fibres
nerveuses atteint l'appareil périphérique innervé, les appareils régé
nérant dans un ordre centrifuge.
Il paraît donc légitime de penser qu'une même substance, ayant
son origine dans la région nucléaire du neurone, est véhiculée le
ntement dans la fibre, et maintient l'intégrité de celle-ci et de la
cellule sensorielle à laquelle elle aboutit.
De fait, si on fait une ablation totale du nerf, ce qui prive d'emblée
1. Voir aussi les n08 322, 798, 815, 896, 903, 1204, 1205. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 262
les cellules de l'apport de cette substance, la dégénération des organes
gustatifs est immédiate : les bourgeons ont disparu dans les 24 heures,
H. P.
102, — PH. FABRE. — Excitation par ondes brèves et par courants
progressifs. Dualité des processus biologiques en jeu. Une théorie
de l'influx nerveux. Explication des faits d'excitation par
brefs et par courants progressifs. — B. B., GVIII, 38, 1931, p. 1248-
1249 et 1249-1251.
Il n'y a pas de rapport fixe entre la constante chronaxique et la
constante « linéaire » proposée par l'auteur (ou temps nécessaire
pour atteindre le seuil d'excitation avec un courant linéaire de
pente la plus faible encore efficace). Le vieillissement d'une prépa
ration nerveuse, qui ne change pas la chronaxie, affaiblit l'autre
constante, tandis qu'avec les changements de température c'est
l'inverse.
Il y a dualité des processus en jeu derrière ces constantes^ Dans
l'excitation par ondes brèves pour la détermination de la chronaxie, les
lois sont conditionnées par la réaction locale au point excité, tandis
qu'avec les courants progressifs ce sont les conditions de propa
gation de l'excitation qui interviennent.
F. adopte une théorie de propagation active de l'influx nerveux,
comportant une dépense minime d'énergie, à l'image d'une traînée
de poudre enflammée à une extrémité, avec dissociation d'un pro
cessus chimique et d'un processus thermique s'engendrant en cas
cade. Les courants progressifs feraient intervenir une différence de
mobilité de deux sortes d'ions dans le protoplasma, les uns lents,
les autres rapides, tandis que les courants brefs provoqueraient
une désintégration de molécules activées: H. P.
103. - J. ERLANGER etE. A. BLAIR. - The irritability changes
in nerve in response to subthreshold induction shocks, and related
phenomena including the relatively refractory phase (Modificat
ions d'irritabilité du nerf en réponse à des chocs d'induction subli
minaires et phénomènes connexes dans la phase réfraclaire relative).
— Am. J. of Ph., XCIX, 1931, p. 108-128.
Etude des modifications de l'irritabilité provoquée par l'excitation
d'un nerf avec un choc d'induction subliminaire, en utilisant comme
test le potentiel d'action du nerf observé, après amplification, sur
l'oscillographe a rayons cathodiques. La durée de là première phase
positive, ou de l'intervalle de sommation, n'est pas modifiée par la
durée du choc quand cette dernière est suffisamment courte ; mais la de l'intervalle de sommation est influencée par l'intensité du
choc subliminaire de durée donnée. La durée varie aussi avec la tem
pérature et est plus longue sur le nerf polarisé cathodiquement que
sur le nerf normal. La deuxième phase, phase de dépression, revient
au niveau normal asymptotiquement dans une période qui semble
augmenter avec l'intensité dû choc sensibilisant, mais à des tempé
ratures entre 28a et 15° elle approche en durée de la phase réfractaire
relative comme d'une limite. Quand le choc subliminaire d'induction
sensibilisant est anodique au lieu d'être eathodique, tout le tableau ÀNAT. -PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES NËKFS J j ^ J 263
de l'irritabilité est inversé. La seconde phase suivant un choc catho
dique doit donc être regardée comme un état de dépression post
cathodique. Puisque l'intervalle de dépression laissé par un choc
cathodique juste subliminaire est coterminal avec la phase réfractairè
relative, cette dernière doit aussi être regardée comme un état de
dépression post-cathodique mais dans ce cas par le potentiel d'action
du nerf. Cette interprétation est confirmée par l'observation que
la phase réfractairè relative peut être presque supprimée par un choc
anodique convenablement placé. L'effet consécutif de Katé qui est
laissé par une impulsion nerveuse bloquée (dont la répétition don
nerait pour Kate une inhibition de Wedenski) doit être regardé
comme un état de dépression cathodique et l'inhibition de Wedenski un de post-cathodique persistante. P. B.
104. - J. ERLANGER et B .A. BLAIR. - the irritability changes
in nerve in response to subthreshold constant currents, and related
phenoma {Modification dé V irritabilité du nerf ëri réponse à des
courants constants subliminaires et phénomènes connexes). — Arn.
J. of Ph., XClX, 1931, p. 129-155.
L'intervalle de sommation est déterminé par un processus dyna
mique plus que statistique, la rupture du courant intervenant pro
bablement peu ou pas du tout dans lé phénomène. La rupture du
courant constant est suivie par la période dé dépression post-catho
dique qui généralement varie de profondeur et dé durée avec la
dépression qui suit le plateau. La dépression post-cathodique a
environ la même durée que la phase réfractairè relative. Sur le nerf
polarisé cathodiquem

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