Exner, Essai d une explication physiologique des phénomènes psychiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.2, pg 608-623
17 pages
Français

Exner, Essai d'une explication physiologique des phénomènes psychiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.2, pg 608-623

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
17 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1895 - Volume 2 - Numéro 1 - Pages 608-623
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1895
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Victor Henri
Exner, Essai d'une explication physiologique des phénomènes
psychiques
In: L'année psychologique. 1895 vol. 2. pp. 608-623.
Citer ce document / Cite this document :
Henri Victor. Exner, Essai d'une explication physiologique des phénomènes psychiques. In: L'année psychologique. 1895 vol. 2.
pp. 608-623.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1895_num_2_1_1596. ANALYSES 608
nach den neuesten Forschungen. (L'histologie générale des pro-
cesssus de dégénérescence et de rêgénérescence dans le système nerveux
central et périphérique d'après les recherches récentes.) Centralbl. f.
allgem. Pathol. u. Pathol. Anatom. Dec. 1895, p. 849-959.
L'auteur passe en revue un grand nombre de travaux faits sur la
dégénérescence et la rêgénérescence des éléments nerveux, il insiste
surtout sur ceux faits après 1891 ; des recherches personnelles sont
ajoutées. Pour chaque question la littérature complète est donnée.
TOMASINI. — L'excitabilité de la zone motrice après la résection des
racines spinales postérieures . Arch, italiennes de Biologie, 1895,
fasc. I, II, p. 36-40, résumé de Lo Sperimentale, an. XLVIII, fasc. 4.
Ce résumé contient l'indication du procédé opératoire, mais non
le nombre d'expériences, ce qui empêche de se rendre compte de
la généralité des résultats. Le problème était de savoir l'effet que la
section d'une racine sensitive de la moelle produit chez le chien sur
les propriétés de la racine motrice correspondante. On n'excitait
pas directement cette racine motrice ; on excitait la région motrice
du cerveau, qui n'est du reste que le prolongement de la racine
motrice dans le cerveau. Les expériences ont montré qu'aussitôt
après la section, l'excitabilité de la racine motrice, explorée par
cette méthode indirecte, augmente; si on laisse passer quelques
jours, et que le chien guérisse de son traumatisme, l'excitabilité de
la racine motrice diminue ; dans tous les cas, les mouvements qu'on
provoque sont incoordonnés, ce sont le plus souvent des convulsions
épileptiformes ; tandis que les mêmes excitations provoquent des
mouvements coordonnés quand les racines sensitives sont intactes.
Ce fait est le plus important de ceux qui ont été mis en lumière par
ce travail ; il montre la nécessité de la sensibilité pour la coordina
tion des mouvements, soit réflexes, soit volontaires.
A. BlNET
IV. — INTERPRETATION PHYSIOLOGIQUE
DE PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES
EXNER. Entwurf zu einer physiologischen Erkälrung der psychis
chen Erscheinungen. (Essai d'une explication physiologique des
phénomènes psychiques.) 1 vol. in-8°, 380 p., 1894. Deuticke, Wien.
J.-V. KRIES. — Ueber die Natur gewisser mit den psychischen Vor
gängen verknüpften Gehirnzustände. (Sur la nature de certains étals
du cerveau liés aux processus psychiques.) Zeitschr. f. Psych. u.
Phys. d. Sinnesorgane, t. VIII, p. 1-33.
Deux physiologistes, dont les noms sont bien connus des psycho
logues, se sont proposé de ramener les processus psychiques à des ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE 609 HISTOLOGIE,
processus physiologiques, l'un (Exner) y a consacré tout un volume,
l'autre n'a fait paraître jusqu'ici que quelques notes préliminaires,
promettant prochainement une étude plus complète.
I
Le but poursuivi par Exner est de montrer que tous les phéno
mènes psychiques peuvent être expliqués physiologiquement, c'est-
à-dire réduits à des processus physiologiques du système nerveux
ces derniers, quoique inconnus, peuvent être conjecturés, à la con
dition de ne pas être en contradiction avec les faits connus. « Je me
suis proposé de réduire les phénomènes psychiques à des différences
dans le degré d'excitation des nerfs et des centres nerveux, et par
conséquent de faire reposer tout ce qui apparaît dans notre cons
cience comme diversité (Mannigfaltigkeit) sur des rapports quantit
atifs et sur des différences dans les liaisons de centres nerveux,
(p. 3) » On doit donc s'attendre à trouver dans ce livre une suite
d'hypothèses et de réductions des différents processus psychiques à
deux causes principales : intensité des excitations et liaisons diff
érentes ; déjà, a priori, avant d'avoir pénétré dans le livre plus avant,
■on est tenté de croire que c'est une vue bien schématique, que l'ou
vrage ressemble trop à une machine construite d'après un seul
principe, ce qui ne correspond guère à la diversité si grande des
phénomènes psychiques ; et puis pourquoi, si tout repose sur des
intensités d'excitations et sur des différences de liaisons, les centres
nerveux ont-ils cette complexité inouïe de structure ?
Le premier chapitre (p. 5-36) est consacré à une description de la
structure des centres nerveux, il est écrit « pour les psychologues
de profession » (p. 2) et peut être laissé de côté par des physiol
ogistes et des anatomistes. Les descriptions y sont très claires,
courtes et les ligures, pour la plupart prises chez Obersteiner, très
bonnes.
Dans le deuxième chapitre (p. 37-140) Fauteur s'occupe de certains
phénomènes se rapportant à la physiologie des centres nerveux ; il
rapporte d'abord les quelques données connues sur la conductibil
ité nerveuse, telles que l'oscillation négative, la vitesse de transmis
sion de l'excitation dans un nerf, etc. ; ensuite il passe aux phéno
mènes les plus simples où les centres nerveux entrent en action, ce
sont les différents mouvements réflexes. Les réflexes ne sont pas de
simples transmissions de l'excitation d'un nerf sensitif à un nerf
moteur, il se produit une transformation (Umsatz) ; en effet la vitesse
de transmission de l'excitation est plus faible lorsque l'excitation
passe d'un nerf sensitif à un nerf moteur que lorsqu'elle se propage
le long d'un nerf; de plus, la réaction d'un muscle sous l'action
ANNÉE PSYCHOLOGIQUE. II. 39 610 ANALYSES
réflexe a une forme toute différente de la réaction du même muscle
sous Faction de l'excitation du nerf qui y aboutit; enfin le réflexe
est souvent plus qu'une transformation, c'est une décharge ; l'excita
tion arrivant d'un nerf sensitif à une cellule motrice y produit une
décharge d'énergie; l'auteur en voit une démonstration dans ce fait
que lorsqu'on produit une excitation mécanique d'un nerf sensitif
en laissant tomber un certain poids d'une hauteur déterminée, le
muscle qui se contracte par action réflexe est capable de soulever un
poids bien plus considérable à la même hauteur.
L'excitation nerveuse se propage avec des vitesses différentes et
aussi avec des facilités différentes dans différentes directions de la
substance grise ; tel est le fait admis par tous ; l'auteur admet que
cette plus ou moins grande facilité de transmission de l'excitation
d'une cellule nerveuse a une autre repose sur des différences de
longueur et de grosseur des fibres nerveuses qui relient les cellules
entre elles ; si cette libre nerveuse est plus longue, ou plus fine ou
enfin présente plus de ramifications, l'excitation se propagera le long
de cet élément avec une vitesse moindre que dans le cas contraire.
Les lois de transmissions des réflexes connues sous le nom de
« lois de Pflüger » sont expliquées, par l'auteur, par l'existence de lia
isons entre chaque cellule nerveuse sensitive et toutes les cellules
nerveuses motrices ; ce sont, on le voit dès le début, des hypothèses qui
ne sont appuyées sur aucun fait et qu'on ne peut maintenant ni démont
rer ni rejeter; pourquoi, en effet, ne pas admettre que les cellules
nerveuses sensitives sont liées à certaines cellules motrices et puis que
celles-là sont liées à d'autres cellules motrices? On pourrait cons
truire une dizaine d'hypothèses différentes, et il n'y aurait pas de
raison d'admettre l'une plutôt qu'une autre. Nous rencontrerons
bien d'autres hypothèses encore moins justifiées dans le courant du
livre .
Deux phénomènes généraux ont pour l'auteur une importance
capitale, ce sont les phénomènes d'inhibition et de dynamogénie
(Bahnung) ; ils consistent

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents