Fonctions spatiales de la vue.  Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 513-530
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 513-530

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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 513-530
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 31
Langue Français
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Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 513-530.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 513-
530.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6203SEINSATION ET PERCEPTION 513
vérifie en lui faisant assortir les éche veaux avec des gris plus ou
moins clairs. On a pu vérifier qu'il emploie uniquement pour l'ex
amen des couleurs la vision centrale ; ce sont les jaunes et non Jes
verts qui lui paraissent les plus lumineux : sa vision est donc, la vi
sion normale des clartés pour l'œil adapté à la lumière diurne. L'œil
gauche est plus sensible que droit aux différences de clarté;
et il en est de même pour l'acuité visuelle. Une épreuve de dessin
(reproduire une ligne en doublant sa longueur) montre que la per
ception est très inférieure à celle des personnes normales, mais que
la mémoire visuelle est à peine diminuée. La correction de la vue
au moyen de verres n'améliore pas la perception des couleurs.
P. G.
c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire.
Perceptions et Illusions. _ :
J. BEYNE et G. WORMS. — L'acuité visuelle nocturne chez
l'homme. — B. B., XÇI, 1924, p. 178-180.
Le pouvoir discriminatif en faible lumière joue un rôle important
chez les aviateurs au cours des vols nocturnes. Les auteurs ont re
cherché sa valeur avec le test d'acuité des anneaux de Landolt, à
éclairement artificiel de 1,5 millilux (lampes étalons atténuées au
moyen des verres photométriques de Tscherning) chez 16 adultes
jeunes et normaux. En faisant passer les sujets brusquement d'un
éclairement de 15 lux à cet éclairement faible (pour lequel l'acuité
était la même qu'au cours d'une nuit claire de Septembre, sans
lune), l'acuité, après 15 minutes, atteint environ 0,06 (entre 0,04
et 0,08). Au bout de 35 elle est comprise en moyenne entre
0,08 et 0,09.
A cet éclairement l'acuité fovéale serait encore supérieure à
l'acuité périphérique ; mais, pour savoir si cette conclusion est
fondée, il faudrait avoir des renseignements, que les auteurs ne
donnent pas, sur la manière dont ils se sont assurés qu'il y avait
fixation fovéale.
H. P.
W. SCHOLZ. — Experimentelle Untersuchungen über die phänomen
ale Grosse von Raumstrecken, die durch Sukcessiv-Darbietung
zweier Reize begrenzt werden. (Recherches expérimentales sur la
grandeur apparente d'étendues limitées par deux excitations suc
cessives). Ps. For., V. 3-4, 1924, p. 219-272.
Benussi et Gelb ont montré que, si trois points lumineux en ligne
droite, A, B, C, sont présentés successivement, les distances AB,
BC, objectivement égales, paraissent inégales si les intervalles de
temps sont inégaux, la distance apparente dans l'espace grandissant
avec l'intervalle dans le temps. Ils supposent que c'est l'estimation
du temps qui réagit sur celle de l'espace. S. suppose au contraire que
l'année psychologique, xxv. 33 ,
514 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
le phénomène est en relation avec les lois du mouvement strobos-
copique (ou mouvement ß de Wertheiner).
Dans ses expériences, deux traits lumineux verticaux assez courts
sont visibles d'une façon permanente dans une salle obscure ; deux
autres traits plus longs apparaissent successivement au-dessus des
premiers ; les sujets les voient plus rapprochés que les premiers ;
on cherche à quelle distance il faut les éloigner pour qu'ils paraissent
aussi éloignés que les premiers. (Pendant toute l'observation, le
sujet fixe un point lumineux central).
Chv les expériences montrent un parallélisme complet du rac
courcissement et du mouvement apparents. Sans doute le raccour
cissement a lieu pour toutes les valeurs de l'intervalle de temps
entre les deux excitations, mais il présente un maximum qui cor
respond exactement au mouvement optimum ; pour une même
distance dans l'espace, il décroît aussi bien du côté des intervalles
de temps très courts que du côté des très longs, ce qui contredit
l'explication de Benussi. Il est remarquable que le raccourciss
ement est beaucoup plus prononcé si on envisage comme un tout
l'espace qui sépare les deux traits lumineux ; il est plus faible quand
on porte son attention sur les traits qui le limitent.
Même parallélisme entre l'impression de mouvement et celle de
raccourcissement, quand on fait varier les temps d'exposition. A.
mesure qu'ils croissent, la zone des deux phénomènes se déplace
vers les intervalles de temps courts et même négatifs, (c'est-à-dire
dans lesquels les deux expositions chevauchent l'une sur Pautre).
On sait que, dans les mêmes conditions objectives, l'optimum de
l'impression de mouvement présente des variations sous l'influence
des expériences immédiatement antérieures : l'impression de rac
courcissement subit des fluctuations de même sens.
Si l'on fait varier la distance des deux traits, on voit que, pour
des valeurs très faibles (au-dessous de 2 ou 3 centimètres), la dis
tance paraît augmentée et non plus raccourcie, le maximum de l'effet
coïncidant toujours avec celui du mouvement apparent. Au-dessus
de ces valeurs, l'effet contraire se produit avec un maximum ab
solu pour une distance de 7 centimètres. Il est indépendant de l'angle
visuel. — Quel que soit le sens de l'effet, c'est surtout le trait lumi
neux qui apparaît le second qui subit le déplacement le plus import
ant.
La vision périphérique favorise le phénomène, comme aussi la
perception du mouvement. Dans une chambre éclairée le phéno
mène, fi'a. plus lieu. On peut l'observer, mais moins intense, avec des
traits noirs (ombres) sur fond éclairé.
S. auçherché à retrouver ces résultats dans le domaine des percep
tions acoustiques et tactiles. Dans le premier cas le sujet, placé
symétriquement par rapport à deux marteaux dont le choc peut
être '-déclenché électriquement, indique de la main droite, sur une
règle graduée, la direction dans laquelle il localise les sons. Dans
le sëcondjdeux contacts sont effectués sur son avant-bras, et il
indique avec l'index et le pouce leur place sur une règle parallèle
a la direction du membre. Dans l'ensemble, les résultats concordent
avec -ceux des expériences visuelles ; on y retrouve les phénomènes ET PERCEPTION 515 SENSATION
•de raccourcissement, et, pour des distances suffisantes, une coïn
cidence satisfaisante avec une sorte de perception du mouvement ;
pour des distances plus courtes, le raccourcissement atteint son
maximum en dehors de la zone du mouvement apparent ; enfin on
retrouve l'impression d'extension pour de très petites distances,
mais elle déborde encore la zone du mouvement.
L'auteur montre qu'un certain nombre de ces faits sont en ac
cord avec la théorie du mouvement stroboscopique donnée par
Köhler ; cependant on n'y trouve pas d'explication précise du phé
nomène d'extension apparente, ni de l'existence d'un maximum
très prononcé pour une certaine valeur absolue de la distance.
P. G,
E. GELLHORN. — Ueber den Parallelitätseindruck {Sur V impres
sion de parallélisme). — Pf. A., CXCIX, 1923, p. 278-289.
En moyenne les erreurs sont nettement plus grandes en obser
vation monoculaire que binoculaire (rapport de 16,6 à 9,1) ; mais,
par l'exercice, les observations monoculaires se perfectionnent da
vantage et se rapprochent progressivement des binoculaires.
Les courbes individuelles d'erreur en fonction de la position des
lignes (de 0° à 180) restent constantes quel que soit le taux absolu
d'erreur, en vision directe. En vision indirecte, les courbes sont dif
férentes, les erreurs plus grandes, mais aussi réduites davantage
par l'exercice. H. P.
ERNST GELLHORN. — Beiträge zur Physiologie des optischen
Raumsinnes [Contribution à la physiologie du sens visuel de Ves-
pace). — Pf. A., CCIII, 1924, p. 186-198.
L'auteur étudie l'appréciation du parallélisme de deux droites
suivant leur orientation par rapport à l'observateur. L'erreur cons
tante augmente quand les droites passent de la position horizont
ale à la verticale; le maximum d'erreurs s'observe pour une incl
inaison d

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