Fonctions spatiales de la vue.  Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 607-621
16 pages
Français

Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 607-621

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 607-621
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 607-621.
Citer ce document / Cite this document :
c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 607-
621.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5331VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 607
de l'entraînement, il voyait d'autres figures sous l'angle de 14° 1/2.
L'expérience avec la 3e personne commençait à 15°. Au bout de
14 présentations le champ visuel embrassait 17°. L'interruption de
la période d'entraînement avait sur ce [dernier des répercussions
fâcheuses.
Analyse qualitative : au cours de cet entraînement des phénomènes
très divers ont accompagné la perception. L'instabilité des figures
dans l'espace, pivotement autour de leur axe, changement de leur
forme, de leur grandeur ; parfois même on a constaté le dédoublement
des figures. Enfin, et ceci est peut-être le plus important, on a
observé souvent une absence complète de localisation spatiale des
figures, un manque total de points de repères dans leur apparition.
Très fréquentes étaient des perceptions d'un mouvement sans que
l'objet en mouvement soit perçu, et phénomène encore plus curieux,
la perception de l'existence d'un objet sans que celui-ci soit vu.
L'A. essaie de démontrer l'analogie de ce phénomène avec le
« stade précédant la perception » supposé par Stern, Werner et d'au
tres chez le nouveau-né. Il explique ce phénomène par le fait qu'à
cette phase d'évolution les relais du système nerveux n'aiguillent
pas encore l'influx sur les voies habituelles qui seront fixées plus
tard par l'automatisme. La diffusion de l'influx sur le réseau nerveux
voisin de la voie principale détermine un équivalent psychique
ressenti comme une perception intuitive de « quelque chose » situé
« quelque part ». La seconde étape de l'évolution comporte la sensa
tion purement qualitative, sensation de lumières graduées, ou de
couleurs nébuleuses qui passent des unes aux autres sans aucune
différenciation spatiale. Dans la 3e période commence à se dessiner
la perception des contours et des délimitations, quoique sans aucune-
relation avec un système spatial fixe quelconque. Le développement
de la des distances aboutit dans la 4e période à la vision
du relief et aux rapports spatiaux. Mais l'objet n'est pas encore
situé d'une manière fixe. La 5e période est celle de la vision normale.
Le rôle de l'attention s'est trouvé accentué 2 fois au cours de-
I'acte perceptif : 1° lorsqu'il s'agissait de « déceler », de trouver l'objet
de la sensation ; 2° pendant la prise de conscience de l'objet vu.
La vision n'est pas un acte uniforme. Elle comporte 2 phases,
inaperçues dans la vision normale mais évidentes lorsque l'acte
perceptif présente une difficulté quelconque comm-e cela a lieu
dans la vision périphérique. La lre phase est nettement passive.
Les impressions « assaillent » le sujet. La 2e phase comporte l'aper-
ception et l'identification de l'objet. Selon les témoignages des sujets,,
elle est moins riche que la lre et provoque même de ce fait un sent
iment de déception. S. K.
c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire
Perceptions et illusions1
927. — C. E. FERREE et G. RAND. — The testing of visual acuity.
I. Faetors in the sensitive use of the test for the detection of errors
of refraction. The comparative merits of test objects and a new
1. Voir aussi le N° 770. •':■ 608 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
type Of broken Circle as test Object (V épreuve de Vacuité visuelle
I. Facteurs agissant dans un emploi sensible du test pour la détection
des erreurs de réfraction. II. Les mérites comparés des différents
tests, et un nouveau type de cercle interrompu comme test). — Am.
J. of O., XVII, 1, 1934, p. 29-36.
En employant l'anneau de Landolt sur un angle d'1',
placé en noir sur des fonds blancs ou gris plus ou moins foncés, avec
3 éclairements (5, 10 et 20 bougies-pied), avec recherche de la plus
petite anomalie de réfraction artificielle décelable (avec des verres
imposés), les auteurs ont constaté que la sensibilité la plus grande
de la méthode était obtenue sur un fond gris pas trop clair, sous
un éclairement pas trop grand.
Pour déceler environ 0,12 dioptrie, il ne faut pas dépasser 50 %
de réflectivité du fond avec le plus faible éclairement, 30 % avec
l'éclairement moyen, 15 % avec l'éclairement le plus fort.
L'anneau de Landolt s'est montré le meilleur test d'acuité ; F. et
R. l'ont perfectionné en introduisant 2 ouvertures à l'anneau,
situées à 90° l'une de l'autre, ce qui permet l'exploration simultanée
d'acuité dans 2 méridiens de l'œil, vertical et horizontal par exemple.
H. P.
928. — F. H. ADLER et M. FLIEGELMANN. — Influence of fixa
tion on the visual acuity (Influence de la fixation sur Vacuité
visuelle). — Ar. of O., XII, 1934, p. 475-483.
Enregistrement de la position oculaire par réflexion d'un rayon
lumineux sur un petit miroir fixé au globe : au cours de la fixation
(croisement de fils) , on observe des mouvements oculaires consistant
en déplacements lents mais courts (durant un cinquième de seconde
au maximum) et des déplacements brusques de grande amplitude
(jusqu'à 17') survenant environ une fois par seconde, et aussi un
mouvement vibratoire (un peu plus de 2' en moyenne d'amplitude)
à grande fréquence (5 à 10 en un dixième de seconde).
Mais quelle est l'influence du miroir fixé au globe sur cette tré-
mulation, qui serait de nature à rendre bien difficile la notion d'acuité
limite fondée par l'angle discriminatif de séparation des cônes
contigus ?
Les conclusions des auteurs (acuité déterminée par l'état moyen
d'un grand nombre de « patterns ») ne seraient admissibles que si la
généralité de cette trémulation oculaire était établie. H. P.
929. — G. E. FERREE, G. RAND et E. F. LEWIS. — The effect
of increase of intensity of light on the visual acuity of presbyopic
and non-presbyopic eyes (L'effet de V augmentation de V intensité
de la lumière sur Vacuité visuelle pour des yeux presbytes et non
presbytes). — Transactions of the Illuminating Engineering
Society, XXIX, 4, 1934, p. 296-313.
Avec des filtres « lumières du jour » et des éclairements de 0,5
à 100 bougie-pied on note que l'amélioration de l'acuité, qui est
de 110 % chez les normaux jeunes (4 sujets) dans cette marge, atteint
95, 150, 190 et 200 % chez les presbytes étudiés. VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 609
Voici des valeurs relatives à 2 sujets, comparativement :
Eclairement (bougie-pied) ... 0,5 1 5 10 25 100
Acuité binoculaire :
Sujet de 27 ans 1,09 1,35 1,02 1,93 2,04 2,30
— 70 — 0,63 0,76 0,92 1,05 1,15 1,28
II faut en moyenne 20 fois plus dp lumière aux sujets âgés pour
atteindre l'acuité 1 qu'aux jeunes (l'opacité des milieux devant' jouer
le rôle principal et la presbytie n'ayant ici d'autre valeur que de
donner un indice de sénescence). H. P.
930. — S. V. KRAKOV. — Changes of visual acuity in one eye under
the influence of the illumination of the other or of acoustic stimuli
(Changements de Vacuité visuelle dans un œil sous Vinfluence de
V illumination de Vautre ou de stimuli acoustiques). — J. of exp.
Ps., XVII, 1934, p. 805-812.
La possibilité de séparer 2 carrés noirs sur fond blanc dépend à
la fois de leur distance et de l'intensité lumineuse ; celle-ci produit
des effets d'irradiation. On peut admettre que tout état d'excitation
du centre cérébral optique agit dans le même sens qu'un accroiss
ement de lumière. K. obtient cet effet par l'éclairement simultané de
l'autre œil ou par un son simultané. On obtient une augmentation de
l'acuité visuelle avec des carrés noirs et une diminution avec des
carrés blancs. L'auteur discute les résultats de Hartmann, qui trouve
dans tous les cas une augmentation. P. G.
931. — M. LUCKIESH et F. K. MOSS. — Seeing in sodium-vapor
light (Vision avec la lumière de la

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents