Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 556-566
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 556-566

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 556-566
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 31
Langue Français

Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 556-566.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 556-
566.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30725556 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
W. en conclut que la sensibilité différentielle ne doit pas reposer
sur des processus rétiniens. H. P.
920. — G. E. FERREE, G. RAND et L. L. SLOAN. — The effect
of size of pupil on the form and color fields ( Effet de la grandeur
de la pupille sur les champs de forme et de couleur). — J. of gen.
. Ps., X, 1, 1934, p. 83-99.
On a utilisé la pilöcarpine (qui contracte le sphincter) sur les
yeux sains de 8 sujets : 2 emmétropes, 3 myopes, 3 hypermétropes.
Le stimulus employé était de 1° ou de 0°17, blanc sur noir; pour
la couleur, de 1°, rouge ou bleu sur fond gris de même clarté.
Avec le stimulus blanc de 1°, on constate une réduction du champ
chez tous les sujets, de 0°4 à 2°6 (moy. 1°4) ; avec le stimulus de 0°17,
réduction de 0°3 à 5°3 (moy. 2°4).
Pour le stimulus bleu, la réduction est de 3°6, à 11°9 (moy. 7°3) ;
pour le rouge, il y a réduction chez 6 sujets (moy. 3°1) et extension
chez les 2 autres (0°7 et 3°), qui sont hypermétropes, le 2e au début
de la presbytie. Chez ces 2 sujets, le champ bleu surpasse le rouge
d'environ 3° avec pupille normale ; dans le myosis, c'est le
qui surpasse le bleu, de 4° et 11°.
Ces effets correspondent à ceux qu'on pouvait attendre en
considérant à la fois l'effet défavorable du diaphragme pour l'inten
sité d'illumination et favorable d'augmentation du contraste
entre le stimulus et le fond. Le 1er effet se montre dominant, surtout
en lumière colorée ; toutefois les 2 hypermétropes, pour le rouge,
ont accusé l'erreur de réfraction dite astigmatisme d'incidence.
G. D.
921. — E. PRESSBURGER et I. SOMMER. — Ueber die Beein
flussung des Gesichtsfeldes durch labyrinthäre Reize (Sur la
modification du champ visuel par des stimulations labyrinthiques ) .
— Ar. für O., CXXXIII, 2, 1935, p. 352-360.
Des expériences faites sur 28 sujets, dont 12 à oreille normale,
montrent que la stimulation électrique (4 ou 5 m A) du labyrinthe
provoque un rétrécissement du champ visuel, qui doit être considéré
comme un des phénomènes du vertige labyrinthique. On ne peut
admettre une action directe du courant (par dérivation), car l'emploi
de l'eau froide provoque un rétrécissement égal. Le nystagmus n'est
pas en cause : des cas de paralysie excluant tout ont
présenté le vertige et le du champ.
Ce phénomène est passager, cessant avec la stimulation. Les
A. n'ont pu observer les changements de volume des vaisseaux
rétiniens rapportés par Demetriades. Ils supposent une influence
centrale ; des centres corticaux labyrinthiques (voisins des cochléaires,
d'après Mills et Spiegel) pouvant être en liaison avec les centres visuels
par le faisceau longitudinal inférieur. G. D.
c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire
Perceptions et illusions
922. — YVES LE GRAND. — Sur la mesure de l'acuité visuelle
au moyen de franges d'interférence. — G. R., GG, 1935, p. 490-491.
Dans la mesure d'acuité fondée sur l'écartement de traits noirs VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 557
sur fond blanc, les irrégularités dioptriques de l'œil, les diffractions
peuvent intervenir.
En utilisant des franges d'interférence, on peut éliminer cette
influence et atteindre le pouvoir séparateur rétinien de façon directe.
La méthode consiste à utiliser une source ponctuelle éloignée et
à disposer contre la cornée un écran percé de 2 petites ouvertures
(0 mm. 06). On voit alors une tache de diffraction avec des franges ;
si on règle l'écart des orifices pour obtenir juste la disparition des
franges, on obtient l'angle séparateur, par le rapport de la longueur
d'onde à cet écart.
En comparant la valeur d'acuité ainsi obtenue avec celle obtenue
par la méthode ordinaire (modifiée de manière à rendre la comparai
son plus facile), l'auteur a trouvé que les chiffres étaient à peu
près identiques aux très forts éclairements, l'acuité mesurée par
la méthode ordinaire donnant bien le pouvoir séparateur de la rétine
mais, aux éclairements de plus en plus faibles (ou en diminuant
la valeur du contraste) les chiffres obtenus par la méthode ordinaire
s'écartent de plus en plus, mettant en évidence un rôle perturbateur
croissant des imperfections optiques de l'œil.
Par exemple les 2 acuités correspondent à des angles de 75
et 78" pour un éclairement de 50 lux, à des angles de 87 et 120"
pour un éclairement de 0,01 lux.
Ces faits conduisent à rejeter les équations brutes relatives aux
variations d'acuité avec l'éclairement utilisées par Hecht dans ses
déductions théoriques. H. P.
923. — S. M. NEWHALL. — Resolution threshold of the continuously
open eye (Le seuil de résolution de Vœil maintenu ouvert). — J. of
Opt. Soc, XXV, 2, 1935, p. 63-66.
Les 6 sujets ont pu supporter durant plusieurs min. (leurs temps
moyens vont de 10 à 30 min.) d'avoir la paupière supérieure main
tenue ouverte par une petite barre d'argent. L'acuité se montre
ensuite supérieure à la normale d'environ 10 % (dans les mêmes
conditions, après 5 min. d'adaptation à l'obscurité). Selon des
mesures faites toutes les minutes au cours du maintien de la paupière,
il semble que l'acuité augmente d'abord rapidement d'environ 5 % ;
elle croît ensuite d'environ autant en 15 min. G. D.
924. — C. E. FERREE, G. RAND et E. F. LEWIS. — Sight and
intensity of light (La vision et V intensité de la lumière). — Pers.
J., XIV, 1, 1935, p. 18-25.
Les auteurs ont étudié les variations de l'acuité visuelle en
fonction de l'intensité de l'éclairage chez des personnes d'âges diffé
rents. Les expériences montrent que l'acuité visuelle s'accroît avec
l'augmentation de l'intensité de l'éclairage, et que cet accroissement
se fait moins sentir chez des personnes jeunes que chez des personnes
plus âgées. On peut distinguer 3 types de courbes : 1) chez les jeunes,
l'acuité visuelle déjà bonne avec de faibles éclairages ne s'améliore
que peu lorsque l'intensité de l'éclairage dépasse 10 foot-candles ;
2) chez les personnes d'âge moyen et au début de la vieillesse, acuité
visuelle basse pour les faibles éclairages s'élevant considérablement 558 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
lorsqu'on augmente l'intensité de l'éclairage ; 3) dans la vieillesse,
acuité visuelle basse pour des intensités faibles d'éclairage, ne
s'élevant que peu avec l'augmentation de la luminosité.
Ces différences dans la vision sont importantes à prendre en
considération dans l'organisation du travail. On voit qu'il n'est
pas nécessaire de donner un très fort éclairage pour des travailleurs
jeunes, et que par contre, en élevant l'intensité de la lumière on
peut augmenter considérablement le rendement des travailleurs âgés.
B. N.
925. — E. KLENOWA. — Sehschärfe beim Unterscheiden weisser
Objekte auf schwarzem Grund und ihre Abhängigkeit von der
Beleuchtungsintensität (L'acuité visuelle dans le cas de la distinc
tion d'objets blancs sur fond noir et sa dépendance vis-à-vis def inten
sité de Véclairement). — Ar. für O., GXXXIII, 3, 1935, p. 402-409.
3 séries de mesures furent faites, pour différents niveaux d'adapt
ation, sur 6 sujets normaux, qui devaient distinguer une bande
noire apparaissant entre 2 surfaces blanches d'écart réglable. Quand
l'intensité augmente, l'acuité croît jusqu'à un maximum, puis décroît,
à cause de l'irradiation du blanc. L'optimum d'intensité dépend du
niveau d'adaptation. Il est d'environ 11 lux pour l'adaptation
à l'obscurité, 5, 5 lux pour une adaptation à 3 lux, 116 lux pour 49 lux,
ce qui appelle de nouvelles expériences. G. D.
926.

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