Généralités. Applications générales et sociales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 742-749

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L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 742-749
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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• Publié par: L-annee-psychologique
• Publié le: 01 janvier 1932
• Nombre de lectures: 9
• Langue: Français

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a) Généralités. Applications générales et sociales.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 742-749.
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a) Généralités. Applications générales et sociales. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 742-749.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5231742 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
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XIV. — PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE
sociales' 1° Applications générales, Industrielles et
a) Généralités. Applications générales et sociales 1 y
1282. — H. J. WELCH et CH. S. MYERS. — Ten Years of indust
rial Psychology {Dix ans de Psychologie industrielle). — In-8 de
146 pages. Londres, Is. Pitman et fils, 1932. Prix, relié : 6 sh.
Pendant que Bovet commémorait vingt années de l'Institut J. J.
Rousseau à Genève, Myers consacrait, avec le « chairman » de l'Insti
tut que préside le vicomte d'Abernon, H. J. Welch, un intéressant
volume au « National Institute of Industrial Psychology », qui a fêté
son dixième anniversaire, qui fut son œuvre, et dont il est le « Prin
cipal », avec, comme directeur des services, G. H. Miles.
On trouve, retracées dans ces pages, illustrées de belles planches,
l'histoire de la fondation de l'Institut, l'œuvre des deux premières
années, l'organisation des services d'orientation professionnelle et
de recherche et celle de l'enseignement, les principales études indust
rielles, qui ont valu des subsides annuels s'élevant, de 1.000 livres la
première année à plus de 20.000 livres en 1930 (ce qui montre bien le
succès pratique des recherches, reconnu par les industriels), enfin
les participations à des œuvres officielles et charitables.
Le dernier chapitre concerne les projets d'avenir de cette belle et
si active Institution qui n'a pas encore rencontré de rivale dans le
monde. H. P.
1283. — A. MEYER-GINSBERG. — Les impressions d'une visite
au « National Institute of Industrial Psychology » à Londres (En
polonais). — Psychot., VI, 4, 1932, p. 209-221.
Description assez détaillée de l'organisation du travail et des
méthodes de l'Institut londonien. L'A. décrit notamment les quatre
directions dans lesquelles s'orientent les efforts : : la rationalisation
du travail, la recherche scientifique, l'O. P. et la propagande.
L'impression générale de l'A. est que les méthodes pratiquées par
l'Institut sont quelque peu arbitraires, mais basées avant tout sur le
bon sens. Elle cite à ce propos un mot de Macrae d'après qui l'O. P.
relèverait de l'art plutôt que de la science exacte. A. R.-G.
1284. — Annual Report and Statement of Accounts for the year 1931
(Rapport Annuel et Vétat des comptes pour Vanitée 1931). — Hum.
F., VI, 3, 1932.
Le 3e numéro de la Revue de VInstitut de Psychologie Industrielle
de Londres est consacré à son rapport annuel. L'activité de l'Institut
s'étend de plus en plus, sa popularité augmente d'année en année.
Le nombre de cas examinés s'est accru depuis 1930 de 17 % ; le
nombre d'Industries dont s'occupe l'Institut a augmenté de 26 %.
1. — • Consulter également les« généralités » de Psychotechnique (para
graphe XV, 1°) PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE. APPLICATIONS GÉNÉRALES 743
Le rapport indique tous les domaines de l'Industrie où de* recherches
ont «te menées, ainsi que la nature de ces recherches. D. M.
1285. — PAUL BOUTS et CAMILLE BOUTS. — La Psycho
gnomie. Lecture méthodique et pratique du caractère et des apti
tudes. — In-4 de 2 0 pages. Paris, Alcan, 1932. Prix : 40 francs.
Successeurs de Gall, les auteurs ont étendu la phrénologie, consi
dérée comme toujours valable, en une « psychognomie », qui prétend
compléter la psychologie, en révélant l'individualité, et non plus les
caractères généraux, communs, de l'esprit. La graphologie s'intègre
dans cette méthode qui, à l'heure actuelle, maniée par des croyants,
ne se fonde que sur des affirmations derrière lesquelles il y a sans
doute des observations de concomitances plus ou moins fréquentes,
mais dont la valeur exacte (probabilité d'associations justes) reste
entièrement inconnue. H. P.
1286. — FALFORD. — Industrial Psychology in Agriculture (La
Psychologie Industrielle en agriculture). — Hum. F., VI, 10,
193:', p. 358-368.
L epuis plusieurs années une science nouvelle est née en Allemagne.
Cette science appelée « Landarbeitslehre » a pour but de faire des
investigations dans le domaine de l'agriculture et de perfectionner le
travail agricole par des moyens scientifiques. En étudiant systéma
tiquement ce travail dans tousses détails, on essaie d'obtenir le maxi
mum de rendement avec le minimum de dépense d'énergie humaine.
Des offices de recherches ont été créés, dont le plus important est
l'Institut de Pommritz en Saxe, fondé en 1919 et qui possède une
grande ferme expérimentale, afin d'établir des méthodes nouvelles
du travail agricole. I es ingénieurs et des psychologues étudient les
machines et leur fonctionnement pour éviter une fatigue inutile à
l'homme qui doit s'en servir. Des analyses de travail aident à fixer
le temps nécessaire à diverses tâches tout en essayant de les rendre
moins monotones. Par la force des choses, le travail agricole est de en moins bien rétribué, or une industrie qui ne peut pas
garantir à l'ouvrier des moyens d'existence normale n'est pas apte
à prospérer. Il s'agit donc d'introduire des perfectionnements tech
niques, d'améliorer les conditions matérielles et sociales et de contri
buer ainsi à un meilleur rendement et à une meilleure situation de
l'ouvrier, afin de l'attirer à la campagne et de l'y garder. Cette science
agricole si développée en Allemagne n'existe pas encore en Anglet
erre. D. M.
1287. — J. H. MITCHELL. — The personal element in the British
coal Industry (L'élément personnel dans l'Industrie minière anglaise).
— Hum. F., VI, 9, 1932, p. 321-331.
Exposé des raisons du manque d'entente et de coopération entre
les propriétaires et les ouvriers de l'industrie minière en Angletrre.
Les négligent tout facteur humain, réduisent les
salaires, maltraitent les ouvriers, se méfient d'eux et de leurs syndi
cats, les ouvriers par contre ont une foi trop aveugle dans leurs
syndicats, s'élèvent contre tout changement, n'ont aucune confiance 744 . ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
en leurs propriétaires. Des disputes et des grèves continuelles pro
voquent une immense perte de temps, ce qui cause d'énormes pertes
materielles. Une compréhension, une confiance réciproque et une
coopération s'imposent d'urgence, sans quoi on ne pourra plus
jamais atteindre la prospérité qui régnait dans cette industrie avant
la guerre. D.M.
1288. — FRANCESS GREGG. The Resistance of Employees to
Co- Partnership Schemes {La résistance des employés à V application
du principe de la participation aux affaires). ■ — Hum. F., VI, 6,
1932, p. 222-227.
Collaboratrice d'une Revue de travail servant de porte-parole aux
industriels pour convaincre les employés de l'importance de leur
participation aux affaires, l'auteur expose dans le present article
les raisons de leur résistance à ces principes. D. M.
1289. — T. H. HARGRAVE. — Working conditions and Morale
{Les conditions de travail et la morale). — Hum. F., VI, 10, 1932,
p. 382-284.
L'auteur exprime l'opinion que pour le succès d'une entreprise,
il est indispensable d'établir un contact entre l'employeur et l'em
ployé, de voir en ce dernier « un être pensant », de le tenir au courant
des affaires, d'entendre ses suggestions, de discuter les questions du
salaire avec ses représentants. L e bonnes conditions morales contri
buent toujours au bon rendement. D. M.
1290. — G. R. WENDT. — Two Industrial Applications of Psycho-
physical Methods {Deux applications industrielles d'une méthode
psychophysique). — J. of appl. Ps., XVI, 3, 1932, p. 169-276.
En variant l'éclairement d'un stimulus, l'autre étant maintenu
constant, l'A. a pu montrer qu'un parquet formé de carrés clairs et
foncés paraît plus clair lorsque, toutes choses étant égales par ailleurs,
les carrés sont plus grands. La même méthode