Généralités. Théories. Lois Psychologiques. Processus Physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 570-580
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 570-580
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 18
Langue Français

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a) Généralités. Théories. Lois Psychologiques. Processus
Physiologiques
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 570-580.
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a) Généralités. Théories. Lois Psychologiques. Processus Physiologiques. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 570-
580.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6468.
570 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
vent ils observaient alors la disparition du son au passage par le plan
médian. P. K.
650. — H. DŒVENSPEGK. — Ueber Schalllokalisation. — {Sur
la localisation du son). — Z. für Sin., LVIII, 6, 1927, p. 308-321.
Quelques recherches d'appréciation de la direction des sons (bruits
produits dans des écouteurs téléphoniques diversement placés, avec
des intervalles divers entre deux sons).
Des différences individuelles sont notées, en particulier pour l'i
nfluence de l'intervalle entre deux sons qui modifie chez certains seu
lement l'appréciation du niveau en haut ou en bas.
Le fait de tourner la tête à droite ou à gauche a peu d'effet sur
l'appréciation verticale (seule étudiée), mais le fait de s'asseoir en
traîne des perturbations. Pour les lieux d'origines des sons situés
très haut ou très bas, l'appréciation reste en deçà. H. P.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques
651. — JOSEPH OVIO. — Anatomie et Physiologie de l'œil dans
la série animale. — Traduction revue par Gh. Dejean. Gr. in-8°
de 736 p. Paris, Alcan, 1927. Prix : 120 francs.
Voici un très bel ouvrage, qui comprend plus de 300 figures, une
bibliographie de 1055 travaux, un index alphabétique très complet
et qui traite de l'appareil visuel à tous points de vue : morphologie
comparée de l'œil, constitution de la rétine, système nerveux, nu
trition oculaire, motricité et accommodation, sensibilités lumineuses
et chromatiques, vision des formes et des mouvements, vision bino
culaire.
Depuis les réactions indifférenciées à la lumière et les tropismes
jusqu'aux fonctions complexes des vertébrés supérieurs, une docu
mentation considérable a été utilisée avec beaucoup de sagacité par
le directeur de la clinique ophtalmologique de Padoue qui a voulu
apporter une introduction — qu'il a faite magistrale — à l'étude
plusieurs fois d'ailleurs elle-même abordée, de l'œil et de la vision chez
l'homme.
La partie anatomique et morphologique est particulièrement bien
venue. L'exposé est clair, avec références précises à l'appui de toutes
les données fournies. C'est vraiment une encyclopédie, précieuse
à qui s'intéresse aux problèmes, objets aujourd'hui de multiples tra
vaux, concernant l'étude comparée de la fonction visuelle. H. P.
652. — P. LASAREFF. — Application of the theory of quanta to
peripheral vision {Application de la théorie des quanta à la vision
périphérique). — J. of gen. Ph., VIII, 3, 1926, p. 189-193.
La sensation d'intensité lumineuse depend du taux d'ions produits
sous l'action de la lumière. Une substance A (pourpre) fournit un VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 591
produit photochimique B sous l'action duquel une substance G
donne des ions excitateurs D (réaction autocatalytique). Chaque
quantum de lumière dans le bâtonnet donne une molécule de B
qui engendre un ion D d'une molécule de C, et il y a accélération
jusqu'à destruction complète du pourpre dans le bâtonnet.
Le seuil est lié à une valeur constante dès quanta de lumières ab
sorbés (dans toute la rétine).
Le retour de sensibilité dans l'adaptation est progressif parce que
la restauration du pourpre ne se fait pas simultanément dans tous
les bâtonnets : le nombre par seconde de bâtonnets où la restauration
est accomplie, est proportionnel au nombre de ceux qui ont eu leur
pigment détruit.
Le nombre N restauré au temps r(sur un total N°) est tel que
dN = a (N° — N)dt.
La déduction, sur ces données générales, permet d'obtenir la même
formule, pour l'expression de la variation de sensibilité dans le temps,
conforme aux données empiriques, qui avait été fondée sur une théorie
toute différente.
La théorie actuelle paraît singulièrement artificielle. H. P.
653.— ROMUALD MINKIEWICZ. — Potentialité' autochromatique
de l'œil humain : Chromatentopsie autogène, endogène et exogène.
I. Au seuil de la perceptibilité. — Travaux de l'Institut Nencki,
IV, 3. In-8, 64 p. Varsovie, 1927.
L'auteur pense que les documents primordiaux pour l'établiss
ement d'une théorie de la vision, et particulièrement de la vision chro
matique, sont fournis par les phénomènes entoptiques.
Aussi a-t-il procédé à leur étude soigneuse avec une admirable
patience, pendant 18 ans, dans l'obscurité complète, observant les
apparences visuelles en l'absence de tout procédé pour provoquer le
phénomène entoptique. Et il résume les résultats fort intéressants
de ces observations.
A côté d'une lumière gris-cendré, il apparaît, avec des durées va
riables, en des lieux variables, avec des extensions variables, soit
des points, soit des taches, soit des structures, soit des brouillards,
lumineux ou colorés. Il n'y a jamais de noir, mais il y a des couleurs,
généralement faibles, mais pures, d'aspect spectral. Les sept couleurs
fondamentales apparaissent. Elles peuvent se juxtaposer, se toucher,
sans confusion jamais ni mélange.
Le composant fondamental paraît être la petite tache chromatique
ou point liminaire.
orangées' (ou jaune foncé), jaunes, Les petites taches sont rouges,
jaunes verdâtres, vertes, bleues et violettes. Les rouges et les jaunes
sont les plus fréquentes et les plus stables.
Aucune règle de combinaison, de succession, de dépendance, n'a
pu être observée. Il ne peut rien être affirmé au sujet de la possibilité
d'apparition de couleurs différentes au même point en l'absence de
tout repère.
Les petits points peuvent remplir tout le champ en un tourbillon
de poussière colorée scintillante, d'observation très difficile et très
fatigante. 572 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
L'auteur fait appel à la notion d'un « repos actif » des centres,
et à un « autohoJisme » envisagé dans le cadre de la conception géné
rale de ce qu'il a appelé le « polybolisme » nerveux (1924 et 1926),
en invoquant la loi du « chaos polybolique de repos » ou de 1' « auto-
bolisme différentiel »» H. P.
654. — W. PEDDIE. — Present problems in Colour- vision : the laws
of visual fatigue and of resultant sensation [Problèmes actuels de
la vision des couleurs ; les lois de la fatigue visuelle et de la sen
sation résultante). — Pr. of the R. S. of Edinburgh., XLVI, 3, 1926,
p, 245-263,
Que ce soit ou non par suite d'une sorte de fétichisme, on voit tou
jours reparaître la loi de Weber-Fechner. Plutôt que de chercher à
remplacer la formule célèbre, devenue insuffisante, par une expression
empirique plus satisfaisante, on préfère y introduire des retouches
que la double contrainte des faits et de la loi logarithmique posée
"d'avance permet ensuite de préciser : le présent travail nous en
fournit un exemple.
En ce qui concerne la sensation lumineuse, on sait que les diver
gences portent surtout sur les intensités faibles et sur les très fortes,
ainsi que le montrent les déterminations du seuil différentiel relatif
aütx différentes intensités. L'auteur, prenant comme point de départ
la formule de Fechner, est amené tout naturellement à rendre xQ,
la constante d'intégration, responsable de ces écarts, à en faire une
sorte ée seuil fictif variable avec l'intensité x. On peut tirer x0 des
courbes de König : la fonction est très compliquée, mais elle se r
amène, pour une large étendue des intensités, à une branche d'hyper
bole équilatère passant par l'origine :
Aa:
Cette expression modifie les formules classiques de la manière su
ivante :
,« , dx
La première avait été proposée par Fechner lui-même, et Helmholtz
l&#

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