Généralités. Théories. Lois psychologiques, Processus  physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 727-744
19 pages
Français

Généralités. Théories. Lois psychologiques, Processus physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 727-744

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
19 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 727-744
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Généralités. Théories. Lois psychologiques, Processus
physiologiques
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 727-744.
Citer ce document / Cite this document :
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques, Processus physiologiques. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 727-
744.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30068. MOTfcHÎITÉ OCULAIRE 729
La localisation n'est donc pas conclue, en vertu de l'association habi
tuelle de la qualité de hauteur avec l'idée d'espace. L'impression de
mouvement donnée par une gamme est donc bien une impression
réellement spatiale. P. G.
951. — G. DE PARREL. — La Surdité. — Journal médical fran
çais, XIX, 4, 1930, p. 115-123.
Etudes générales des différentes formes de surdité et de leur méca
nisme, ainsi que de la prophylaxie et du traitement, avec une place
importante donnée au point de vue psychothérapique, parallèlement
à la rééducation fonctionnelle de l'oreille et du cerveau, permettant
aux résidus fonctionnels de donner leur plein rendement. H. P.
952. - PH. MICHELS et J. PIKLER. - üeber die Wirkung des
Ohrenverscnluss auf die ftimmtätigkeit bei Gehörlosen [Sur V effet
de l'observation des oreilles sur V activité vocale chez les sourds). —
Z. für Ps., CXVI, 4-6, 1930, p. 354-367.
Quand les oreilles sont bouchées, on parle plus fort que quand elles
sont ouvertes ; on a déjà, avant de parler, l'impression qu'on va
parler plus fort ; il faut lutter contre une tendance à parler fort, pour
arriver à ramener sa voix à l'intensité normale. Des expériences sur
des sourds-muets qui ont commencé à parler et qui en sont notamment
aux premiers stades donnent à cet égard les mêmes résultats qu'avec
les sujets normaux, du moins en ce qui concerne les faits objectifs.
P. G.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus
physiologiques 1
953. - SELIG HECHT. - The intensity îaetor in Vision and radia
tion (Le facteur intensité en matière de vision et de radiation). —
American Naturalist, LXIV, 1930, p. 193-219.
Dans cette communication au Symposium sur la radiation et la
vie tenu par l' American Society of Naturalists à son congrès de Des
Moines (janvier 1930), H. donne un exposé résumé très clair, suivant
son habitude, des faits sur lesquels il base sa conception de la varia
tion d'acuité avec la grandeur de l'éclairement fondée sur le nombre
des éléments récepteurs intéressés à chaque niveau d'éclairement.
Nous avons résumé déjà les résultats concordants de ses
recherches sur l'abeille et de son interprétation des données expéri
mentales relatives à la vision humaine.
Rappelons, à cet égard que, sur les 572 échelons discriminables de
brillance, d'après König, H. en attribue 30 aux bâtonnets et 542 aux
cônes ; il faut, dans sa conception, que chaque unité fonctionnelle
dans le centre de la rétine soit composée de 542 cônes, de sensibilité
1. Voir aussi les n" 154, 155, «26, 840, 850, 862. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 728
graduée, chaque échelon nouveau impliquant la mise en jeu d'un
élément récepteur supplémentaire. Dès lors, jen faible lumière, sur la
fovea, l'acuité minima correspond à la mise en jeu de l'élément le
moins sensible de chaque unité fonctionnelle, et l'angle mesurant cette
acuité donne la grandeur probable de l'unité fonctionnelle : D'après
Kœnig, cet angle est de 44', soit une dimension rétinienne de 0 mm. 2 ;
la surface de l'unité fonctionnelle serait donc de 0 mm2 4 ; or, d'après
les dimensions des cônes fovéaux, cela représenterait bien un groupe
de 540 cônes (ce qui est numériquement discutable). H. P.
954. — SELIG HECHT. — Eine Grundlage für die Beziehung zwis
chen Sehschärfe und Beleuchtung ( Une base pour la relation entre
acuité visuelle et éclairement). — Extrait de Die Naturwissenscha
ften, 1930, XVIII, 1.
Dans ce fascicule, outre l'exposé initial, H. a publié les remarques
critiques que sa théorie a suscitées de la part de Best, et la réponse
qu'il a faite.
Best considère comme vraisemblable l'inégale sensibilité des él
éments récepteurs rétiniens, et c'est le point qui a attiré son attention
sur l'intérêt du travail de Hecht, mais il rappelle la conception clas
sique de la variation d'acuité avec Péclairement (fondée sur une diffé
rence plus grande entre les intensités maxima d'excitation au centre
des deux images voisines) et déclare invraisemblables les implications
spatiales rétiniennes de la théorie de H.
Au point de fixation, l'acuité peut correspondre à un angle de 39"
(Weymouth) avec décroissance très rapide, à moins de 2 ou 3' déjà,
et la précision de fixation ne comporte pas une erreur de plus de 2 à 3'
également (avec oscillations ne dépassant pas 1').
D'autre part, le parallélisme est loin d'être strict entre vision lumi
neuse et acuité ; dans l'adaptation à l'obscurité où l'acuité est moindre,
la luminosité est accrue.
Hecht objecte à l'interprétation classique développée par Hof
fmann et citée par Best que ce ne sont pas les différences absolues entre
les luminosités qui comptent, mais les relatives qui ne
sont pas modifiées dans les images aux divers niveaux d'éclairement.
Et, si le centre rétinien a une plus grande acuité, c'est que les élé-
lments récepteurs plus petits y sont plus denses, l'unité fonctionnelle
y est plus étroite, mais les relations avec l' éclairement ne sont pas
modifiées.
Enfin, pour le rapport de la luminosité et de l'acuité, ce qui compte,
ce n'est pas le niveau perçu, mais la valeur de l'échelon différentiel ;
c'est par lui que le parallélisme s'observe avec le pouvoir discrimi-
nateur spatial. H. P,
955. — SELIG HECHT. — The development of Thomas Young,
theory of color vision (Le développement de la théorie de la vision
chromatique de Thomas Young). — J. of Opt. Soc, XX, 5, 1930,
p. 231-270.
Dans cette adresse donnée au Memorial Metting de l'Optical So
ciety en l'honneur de Young, H. apporte un bel ensemble de données
en faveur du maintien du scheme fondamental de la théorie générale MOTRICITE OCULAIRE 729 VISION.
émise il y a 130 années. Une première difficulté rencontrée par la
conception trichromatique fut due à la notion de la simplicité de la
couleur jaune ; mais l'objection ne vaut pas, dit H. en ce que le mé
lange binoculaire de rouge et de vert engendre du jaune comme le
mélange de jaune et de bleu donne du blanc, tandis qu'au
cun mélange binoculaire ne peut engendrer le rouge, le vert ou le
bleu. La simplicité du jaune est psychique, non rétinienne.
En ramenant la notion de la triplicité des fibres à celles des él
éments récepteurs, des cônes, on unit la conception initiale de Young
à celle des trois substances sensibles de Helmholtz.
Faut-il envisager les achromatopsies constitutionnelles comme
liées à l'absence congénitale de l'une des catégories de récepteurs ? S'il
en était ainsi, l'acuité visuelle des achromatopsiques devrait être
diminuée, ce qu'on n'observe pas ; il est plus probable, suivant la
suggestion de Fick, que deux des catégories d'éléments récepteurs
possèdent la même substance sensible, par exemple celle du rouge,
ou bien celle du vert ; il en résulte que l'excitation de ces deux sortes
de cônes étant toujours égale, puisque la substance sensible est la
même, l'impression résultante est celle qui se produit normalement
en cas d'excitation égale des cônes du rouge (à substance rouge) et
des cônes du vert (à substance verte), à savoir la sensation de jaune,
ce qui s'observe dans le daltonisme monoculaire.
Les courbes d'excitabilité des trois fondamentales qui ont été jus
qu'ici établies, ont été calculées pour satisfaire aux exigences des
égalités spectrales des mélanges de radiations (aux systèmes d'équa
tions de Maxwell). Mais une infinit

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents