Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 571-589
20 pages
Français

Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 571-589

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
20 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 571-589
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 571-589.
Citer ce document / Cite this document :
VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 571-589.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8239HAWTUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE 571
et la joie par le doré, correspondance qui se confirma par les choix- de
ses 63 sujets. Les résultats actuels ne sont présentés que pour annoncer
des études ultérieures. I. L.
1167. — PH. EISENBERG et H. A. CHINN. — Tonal range and
volume level preferences of broadcast listeners (Les préférences
des auditeurs de T. S. F. en matière de marge de variation et de
volume des sons). — J. of exp. Ps., XXXV, 1945, p. 374-392.
Ces préférences ont été étudiées chez des amateurs et chez des
musiciens professionnels pour les voix d'homme et de femme, et pour la
musique classique ou populaire. On a cherché aussi si l'idée que la
reproduction est altérée ou fidèle exerce une influence. P. G.
1168. — M. D. EYSENCK. — An experimental and statistical study
of olfactive preferences (Une étude expérimentale et statistique
des préférences olfactives). — J. of exp. Ps., XXXIV, 1944, p. 246-
252.
Quatorze personnes ont été invitées à ranger des odeurs par ordre
de préférence, sur une échelle de 10 degrés» L'analyse factorielle indi
querait un facteur général responsable des résultats "pour 58 %, et
un second qui n'interviendrait que pour 7 %. Les expériences
de Beebe-Center et de Stephenson sur cette question, traitées par les
mêmes méthodes, confirmeraient ces conclusions. Il ne semble pas
y avoir de « types » olfactifs, ni de différences sexuelles, mais de
grandes variations interindividuelles de la position du point qui
sépare les odeurs agréables et les odeurs désagréables. P. G.
VII. — Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage
1169. — J. M. STEPHENS. — Is habit formation always mediated by
cognition-formation? (La formation d'une habitude dépend-elle
toujours de la formation d'une connaissance ?) — Ps. Rev., L,
1943, p. 430-437.
La théorie de Tolman est que les modifications du comportement
(au cours de l'apprentissage) sont la conséquence des modifications
dans la connaissance de la situation. L'auteur montre, d'après des
expériences, présentées en détail ailleurs, que la relation entre la
connaissance et le comportement est plus complexe et peut se pré
senter autrement que rie l'envisage Tolman. P. O.
1170. — A. G. YOUTZ. — An experimental evaluation of Jost's
laws (Une évaluation expérimentale des lo'is de Jost). — Ps- Mon.,
LUI, Rappelons' 1, n° 238, 1941, 54 pages.
les lois formulées par Jost :
1) Étant donné deux associations de même force, mais d'âges
différents, la plus vieille a la plus grande valeur pour une nouvelle
répétition;
2) Étant donné deux associations de même force, la plus vieille .
disparaît souvent moins rapidement en un temps donné. *
(L'âge représente la durée d'apprentissage.)
Le travail a pour objet de vérifier ces lois, au moyen de séries
d'associations apprises plus ou moins longtemps et oubliées pendant 572 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
des intervalles plus ou moins longs : il suffît de les comparer quand les
niveaux atteints par suite de l'oubli sont équivalents. Les sujets
avaient à retenir des listes de syllabes sans aucun sens ; l'apprentis
sage était arrêté quand la rétention avait atteint un certain niveau
(plusieurs de ces niveaux ayant été utilisés), et repris après un certain
intervalle ; il suffisait, alors, de compter les erreurs.
Les lois de Jost se vérifient : les associations apprises pendant
une durée plus longue demandent moins d'essais pour être réapprises
que celles qui l'ont été pendant une durée plus courte ; il en est de
même pour la deuxième loi, du moins dans la limite des valeurs
fournies dans ce travail.
De l'avis de l'auteur, ces résultats sont plus en accord avec une
interprétation reposant sur les réponses conditionnées avec inte
rvention de la dissipation, plus ou moins poussée, de l'inhibition,
consécutives du processus de conditionnement. R. Ch.
1171. — J. GOODWIN, L. LONG et L. WELCH. — Generalization
in memory (La généralisation dans la mémoire). — J. of exp. Ps.,
XXXV, 1945, p. 71-75.
D'après les résultats d'une épreuve préliminaire de mémoire des
mots, des enfants sont répartis en deux groupes de même niveau. Ils
auront à apprendre finalement une même liste de noms de genre :
mais auparavant le premier groupe a appris une liste de noms qui
désignent des espèces de ces genres, tandis que le second a appris
une liste de noms quelconques. Le premier réussit mieux que le
second dans l'épreuve finale. P. G.
1172. — H. E. BURTT. — An experimental study of early childhood
memory : Final report (Étude expérimentale de la mémoire de la
première enfance : Rapport final). — J. of Genet. Ps., LVIII, 1941,
p. 435-439.
L'A. avait lu tous les jours à un enfant de 15 mois des vers grecs
qui n'avaient aucun sens pour lui. Il lisait chaque jour 3 morceaux
d'environ 240 syllabes chacun et changeait d'extraits tous les
3 mois. Il arrêta la lecture à 3 ans. A 8 ans 1/2 on fit apprendre à
l'enfant 7 des morceaux, parmi les 21 qu'on lui avait lus, mêlés à
3 autres devant servir de contrôle. L'économie pour les morceaux
déjà appris fut d'environ 30 % par rapport aux textes contrôles. On
refit la même expérience à 14 ans, mais l'économie cette fois-ci ne fut
plus que de 8 %. A 18 ans, au cours de la dernière expérience, il n'y
eut plus aucune économie, l'influence de l'apprentissage dans la
première enfance avait complètement disparu. J. P.
1173. — R. W. BURNHAM. — Intersensory effects and their relation
to memory-theory (Effets intersensoriels et leur relation à la
théorie de la mémoire). — Am. J. of Ps., LIV, 4, 1941, p. 473-489.
Les théories modernes de la mémoire attachent une grande impor
tance à l'interférence ou à l'interaction, il s'agit de savoir si ce
principe suffît à expliquer tous les phénomènes de mémoire. L'auteur
s'attaque au problème à partir de processus sensoriels puisque ceux-ci
sont directement apparentés à leurs efforts consécutifs mnémoniques,
mais les expériences qu'il établit sur les effets possibles du son sur HABITUDE ET MÉMOIRE/APPRENTISSAGE 573
l'acuité visuelle, le seuil du flicker et l'étendue des champs colorés
rétiniens et sur ceux de différentes intensités de lumière sur le seuil
de hauteur tonale supérieur ne lui fournissent aucune preuve
concluante en faveur de l'interférence. I. L.
1174. — D. O. HEBB et E. W. FOOD. — Errors of visual recogni
tion and the nature Of the trace (Les erreurs de reconnaissance
visuelle et la des traces). — J. of exp. Ps., XXXV, 1945,
p. 335-348.
Y a-t-il une activité spontanée des traces mnémoniques, comme
semblent le montrer certaines expériences gestaltistes ? Cette activité
ne se manifeste pas si l'on emploie la méthode .de reconnaissance,
au lieu de la méthode de reproduction (dessin). Les auteurs ont
présenté à 150 adultes et à 255 enfants des figures constituées par
des cercles avec des lacunes plus ou moins grandes ou par des flèches
plus ou moins pointues. L'épreuve de mémoire, après un intervalle
allant de 5 minutes à 24 heures, ne montre pas de tendance des
souvenirs à des transformations systématiques. P. G.
1175. — R. K. WHITE. — The case for the Tolman-Lewin interpreta
tion Of learning (Les arguments en faveur de l'interprétation de
V apprentissage de Tolman-Lewin). — Ps. Rev., L, 1943, p. 157-186.
En faveur de la théorie de Tolman-Lewin sur l'apprentissage,
l'auteur établit qu'elle est opérationnellement satisfaisante, rigou
reuse, économique et vérifiée par l'expérience. P. O.
1176. — J. P. SEW ARD, J. B. DELL et M. A. HOLLAND. —
Guthrie's theory of learning : a second experiment (La théorie de
V apprentissage de Guthrie : une deuxième expérience). — J. of exp.
Ps., XXXIV, 1944, p. 227-237.
Guthrie

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents