Invertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.20, pg 277-299
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Description

L'année psychologique - Année 1913 - Volume 20 - Numéro 1 - Pages 277-299
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1913
Nombre de lectures 7
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Invertébrés
In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 277-299.
Citer ce document / Cite this document :
b) Invertébrés. In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 277-299.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1913_num_20_1_4355PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE 277
La lampe ne brillait qu'un instant, et l'on pouvait ne laisser partir
l'enfant, comme l'animal, qu'un temps déterminé après l'extinction
de la lampe.
Au début, pour apprendre, on laisse partir l'animal avant d'étein
dre, ensuite on recule son départ de plus en plus jusqu'à ce qu'on
détermine la limite maxima du délai.
En fait, tous les sujets, enfants et animaux (sauf un rat), se mont
rèrent capables de réagir correctement malgré l'absence du stimulus
lumineux au moment du départ.
Le délai maximum a été de dix secondes chez les rats, vingt-cinq
chez les ratons, de cinq minutes chez les chiens et vingt-cinq minut
es chez les enfants.
On a noté l'attitude, l'orientation, au moment du départ, et
constaté ainsi que chez les ratons, c'est cette orientation qui
explique la plupart des réactions ; mais, chez les rats, les chiens
et les enfants, il y a un facteur interne, non visible, qui agit en
certains cas chez les animaux, et toujours sur les enfants.
Il y aurait bien un facteur représentatif, et l'auteur, se basant
sur l'introspection humaine, veut préciser sa nature chez les an
imaux — il peut évidemment le faire sans être contredit par eux —
et préfère y voir une attitude mentale correspondant à la pensée
sans image, une « pensée sensorielle », suivant son expression,
plutôt que de faire appel à des images.
Après tout, si c'est son goût.... H. P.
6) Invertébrés.
I. METALNIKOW. — Sur la faculté des Infusoires d' « apprendre »
à choisir la nourriture. — B. B. (Réunion biologique de Saint-
Pétersbourg), LXXIV, 12, 1913, p. 701-703. — Comment les Infu
soires se comportent vis-à-vis des mélanges de diverses matières
colorantes. — Ibid., p. 704-705.
L'auteur, avec son élève Galadjièv, a repris et confirmé les pre
miers résultats qu'il avait obtenus sur la capacité d'apprendre des
Infusoires, et que nous avons signalés l'année dernière.
Les expériences ont porté sur des cultures de Paramécies ; on
compte chez un certain nombre de ces Infusoires les vacuoles
digestives formées en présence d'une certaine substance, on
remet les autres dans une infusion de foin fraîche, puis on les
replace en présence de la même substance, on refait une numérat
ion de vacuoles, et ceci plusieurs fois. On constate ainsi que la
persistance du contact avec une substance sans valeur nutritive
entraîne la suppression de la formation des vacuoles.
Avec la sépia et le carmin, la réaction négative apparaît au bout
de plusieurs jours; avec le Soudan, le phosphore rouge, elle se
manifeste déjà au bout de quelques heures; le phosphore tue
d'ailleurs un certain nombre d'Infusoires ; avec des sels inso
lubles de plomb et d'arsenic, l'intoxication est rapide et se produit 278 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
avant que les Infusoires aient pu acquérir une réaction négative,
en sorte que ceux-ci meurent en masse,
En mélangeant à une substance vis-à-vis de laquelle les Infusoires
ont acquis une réaction négative d'autres pour lesquelles leur
réaction est positive, on. constate que, même à ces dernières, s'étend
la négative acquise.
Ainsi les Paramécies absorbent la sépia, les bactéries, l'alum
inium, et acquièrent vis-à-vis du carmin la réaction négative; le
mélange du carmin avec la sépia, l'aluminium, les bactéries(B. coli),
entraîne une réaction négative généralisée, tandis que le mélange
de sépia avec les bactéries ou l'aluminium ne gêne en rien l'absor
ption. H. P.
J. S. SZYMANSKI. — Ein Beitrag zur Frage über tropische Fortb
ewegungen (Contribution à la question des déplacements tropiques).
— Pf. A., vol. 154, 1913, p. 343-364.
L'auteur distingue deux sortes de mouvements tropiques. Dans
certains cas, l'animal se dirige avec une vitesse relativement grande,
et sans hésitation apparente, soit dans la direction même de la
source excitante, soit dans la direction opposée, suivant le signe
du tropisme. Dans d'autres cas, l'animal se dirige très lentement,
et par un chemin sinueux, dans la direction commandée par le tr
opisme, et s'arrête de temps en temps, comme s'il était incertain de
la route à tenir, pour exécuter des mouvements d'essai, dans dif
férentes directions. L'animal semble se diriger d'après la méthode
de l'essai et de l'erreur. Ces faits sont depuis longtemps connus.
L'auteur les étudie sur différents invertébrés (Tenebrio molitor,
Vanesso lo, Hyponomeula evonymella, Biston stratorius, Aulastornum
gulo, Lumbricus terrestris) et aboutit aux conclusions suivantes :
Dans chaque espèce, on trouve des individus présentant l'une ou
l'autre des deux espèces de mouvements tropiques; les individus
qui, pour des raisons internes ou externes, ont une grande mobilité,
se déplacent rapidement en ligne directe, sans mouvements d'essai,
suivant leur tropisme. Ceux qui ont au contraire une faible
mobilité se déplacent lentement en ligne sinueuse, et exécutent des
mouvements d'essai. L'auteur émet ensuite quelques hypothèses
à vérifier, qui permettraient de relier cette différence, dans la
réaction des individus à leurs tropismes, à leur plus ou moins
grande mobilité. Henri Laugier.
S. J. HOLMES et K. W. MC GRAW. — Some experiments on the
method of orientation to ligt (Quelques expériences sur la
méthode d'orientation vis-à-vis de la lumière). — J. of an. B., III,
S, 1913, p. 367-373.
Mast a émis l'hypothèse que la lumière n'agirait jamais que par PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE 279
ses variations d'intensité, et que les réactions des animaux relève
raient toujours de la sensibilité différentielle.
Cette hypothèse ne paraît pas exacte aux auteurs, qui invoquent
"les phénomènes de mouvements de manège chez les insectes dont
on a noirci un œil, vers le côté normal ou vers le côté
aveuglé (qui ne sont d'ailleurs jamais absolument réguliers ni
constants) ; et ils ont procédé à une série d'expériences très ingé
nieuses.
Ils ont construit un petit disque mobile à suspension telle qu'une
impulsion extrêmement faible suffise pour le mettre en mouvement;
des insectes furent placés sur ce petit disque (des papillons comme
Pieris rapse et Melitsea chalcedon et des diptères de la famille des
Tachinides), et ils furent placés de manière à recevoir un éclairage
latéral; dans ces conditions on peut admettre qu'il y a sensibilité
différentielle quand ils cherchent à se tourner vers la lumière;
mais cet effort ne réussit qu'à faire tourner le disque en sorte que
leur position ne change pas; et pourtant, ils continuent, sous l'i
nfluence de la lumière, dont l'action cette fois reste bien cons
tante, à essayer de tourner.
Les auteurs en concluent que la stimulation continue due à
l'éclairement joue dans la plupart des cas d'orientation le principal
rôle. H. P.
WILSOM GEE. — Modifiability in the Behavior of the California
shore- Anemone Cribrina xanlogrammica Brandt (Modificabilité du
comportement de V actinie littorale de Californie Cribrina...). — J . of
an. B., III, 5, 1913, p. 305-328.
L'auteur a fait d'intéressantes observations sur cette actinie du
Nouveau Monde, qui, soumise à l'émersion dans la zone de balance
ment des marées, se ferme en gardant une certaine quantité d'eau
et évite ainsi la dessiccation, mais qui laisse échapper cette eau quand
elle est excitée, suivant un comportement que l'auteur note iden
tique à celui du Bunodactis Artemisia décrit par Pickering et du
B. Down décrit par Verrill, et qui est connu depuis longtemps chez
l'actinie littorale très commune, Actinia equina, à laquelle j'ai con
sacré une série de travaux restés inconnus de l'auteur, dont la
documentation, soit dit en passant, est fort incomplète.
Chez Cribrina, il y a expansion diurne et contraction nocturne,
sans pers

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