L apprentissage chez les animaux. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 289-299
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L'apprentissage chez les animaux. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 289-299

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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 289-299
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 40
Langue Français

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g) L'apprentissage chez les animaux.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 289-299.
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g) L'apprentissage chez les animaux. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 289-299.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8190l'apprentissage chez les animaux 289
g) L'apprentissage chez les animaux
319. — W. H. THORPE. — Types of learning in insects and other
arthropods. Ill (Types d'apprentissage chez les insectes et autres
arthropodes. III). — Br. J. of Ps., XXXIV, 1944, p. 66-76.
Fin de la revue des conduites d'apprentissage chez les insectes
par la description de semblables à celles décrites chez les
oiseaux par Lorenz et que l'A. appelle « imprinting » (allemand :
Prägung) et que nous pourrions traduire par « impreman ».
Ce sont des cas où la conduite spécifique de l'animal n'est pas
pleinement développée au point de vue de la reconnaissance de son
espèce.
L'A. étend cette motion « d'impression » à l'attachement au lieu
de la naissance. L'article se termine par une abondante bibliographie.
P. F.
320. — G. ZUNINI. — Ricerche sull'apprendimento nei pesci
(Recherches sur l'apprentissage chez les poissons). — Riv. di
Psic, XL-XLI, 1944-1945, p. 101-115.
Étude de l'apprentissage d'une conduite de détour chez Phonixus
laevis. L'apprentissage est plus long si les hémisphères sont lésés,
plus long encore si les animaux sont décérébrés. Un animal ayant
appris le détour, puis ayant été soumis à la décérébration, doit le
réapprendre entièrement.
Réflexions d'ordre général inspirées par ces expériences.
M. R.
321. — C. J. WARDEN et B. F. RIESS. — The relative difficulty
of mazes of diffreent lengths for the ehiek (La difficulté relative
des labyrinthes de différentes longueurs pour le poulet). — J. of
Ps., XI, 1941, p. 411-419.
Des pouléTts ont été entraînés à la pratique de labyrinthes linéaires
de différentes longueurs (2, 4, 6, 8 et 10 allées), afin de déterminer
la relation entre la longueur et la difficulté rencontrée. Chaque groupe
fut entraîné pour une seule longueur, et les résultats furent calculés
en termes de score par unité (l'unité étant déterminée par chaque
tournant à la fin d'une allée). Pour la série des longueurs employées
ici, la difficulté s'est montrée décroître avec la longueur. Ces résultats
sont en accord avec ce qui a été trouvé chez le rat. Les auteurs
pensent pouvoir conclure que cette relation inverse s'applique géné
ralement aux tâches motrices dans lesquelles n'interviennent aucune
différence qualitative perturbante. , N. G.
322. — K. S. LASHLEY. — Studies of cerebral function in learning.
XII. Loss of the maze habit after occipital lesions in blind rats
(Études sur la fonction cérébrale dans V apprentissage. XII.
Perte de l'habitude du labyrinthe après lésions occipitales chez des
rats aveugles). — J. of comp. N., LXXIX, 1943, p. 431-452.
Chez des rats noirs aveugles, par énucléation, dressés au labyrinthe,
la destruction totale du cortex visuel entraîne une atteinte au moins
décuple de celle qui résulte du simple aveuglement périphérique.
Diverses combinaisons de lésions montrent que c'est bien l'aire striée
l'année psychologique, xlv-xlvi W ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 290
seule qui est responsable ; elle jouerait donc dans l'apprentissage
une fonction importante indépendamment de son rôle récepteur
visuel. H. P.
323. — S. WAPNER. — The differential effects of cortical injury
and recovery on equivalence reactions in the Rat (Effets différents
des lésions corticales et de la répétition des tests sur les réactions
aux équivalences chez le Rat). — Ps. Mon., LVII, 2, n° 262,
1944, p. 58.
L'auteur utilisait l'appareil de Lashley, dans lequel l'Animal a à
sauter pour atteindre l'un des deux buts, à son choix ; sur chaque but
est fixée une figure différente, et l'Animal apprend à les différencier,
car l'un des buts lui apporte de la nourriture, l'autre une punition.
Les variations de la technique et de l'ordre de présentation n'amènent
pas de différences notables dans l'apprentissage.
Les lésions corticales tendent à accroître le nombre de paires
de figures équivalentes, tandis que la répétition n'augmente pas ce
nombre ; dans les deux cas, il y a redistribution des paires d'équival
ences, mais la redistribution se fait çn sens inverse.
L'auteur a essayé, ensuite, de déterminer les bases des préférences :
le rapport de la figure sur le fond a peu d'influence ; la lumière totale
réfléchie et la grandeur de la figure n'ont pas d'influences séparées,
mais elles en ont une, en agissant simultanément ; l'importance de la
lumière totale réfléchie diminue et devient moins importante que la
grandeur, quand l'on répète les tests, tandis que l'opération augmente
légèrement l'importance de la lumière totale réfléchie ; de même, la
variabilité varie en sens inverse dans les deux cas.
L'on ne trouve pas de relations nettes entre le changement de
-comportement et le lieu, la forme, la profondeur ou l'extension de la
lésion ; cependant, le changement de comportement paraît d'autant
plus grand que les lésions sont plus symétriques.
• Les recherches censées devoir se rapporter à la formation et à la
généralisation des concepts paraissent critiquables, à la lumière de
ces expériences. R. Ch.
324. — O. H. MOWRERet H. JONES. — Habit strength as a function
of the pattern of reinforcement (La force de Vhabitude comme
fonction de l'organisation du renforcement). — J. of exp. Ps.,
XXXV, 1945, p. 293-311.
La récompense est obtenue, dans le premier groupe d'animaux,
après une seule manœuvre d'un levier : dans le second, après deux ou
trois manœuvres consécutives ; dans le troisième, après un nombre
de qui varie irrégulièrement. L'extinction ultérieure de
l'habitude est plus rapide dans le premier groupe que dans les deux
autres. Mais cela ne signifie pas qu'un renforcement intermittent
soit plus efficace qu'un renforcement continu. Le paradoxe disparaît
si l'on considère l'acte acquis comme une unité complexe de compor
tement et non comme une somme d'actes indépendants, P. G.
825. — E. M. GRUNIER et H. SGHLOSBERG. — The effect of
electroshock convulsions on double alternation lever pressing In l'apprentissage chez les animaux 291
the white rat (Les effets des convulsions de l'électrochoc sur la
double alternance dans le problème du levier chez le rat blanc). — -
J. of exp. Ps., XXXV, 1945, p. 361-373.
Chez des rats dressés à la double alternance, l'électrochoc dété
riore l'habitude au début et rend difficile le réapprentissage immédiat.
Cependant ^ies chocs administrés deux fois par semaine finissent par
perdre leur efficacité. Un apprentissage incomplet peut être achevé
pendant la période d'administration des chocs. P. G.
326. — C. E. DUNCAN. — The effect of electroshock convulsions
• on the maze habit in the white rat (L'effet des convulsions de V élec
trochoc sur Vhabitude du labyrinthe chez le rat blanc). — J. of
exp. Ps., XXXV, 1945, p. 276-279.
Après l'apprentissage d'un des rats ont été soumis
pendant 30 jours à l'électrochoc. Ils se sont montrés, dans le réap
prentissage, inférieurs aux animaux de contrôle. Des chocs équival
ents sur les membres ont peu d'effet sur la même aptitude.
P. G.
327. — K. W. SPENCE. — An experimental test of the continuity
and non continuity theories of discriminative learning (Un test
expérimental des théories de la continuité et de la discontinuité de
de V apprentissage discriminatif ) . — J. of exp. Ps., XXXV, 1945,
p. 253-266.
Spence discute la théorie de la discontinuité de Krechewsky,
selon laquelle un signal ne prend de valeur, dans la formation d'une
habitude, qu'à partir du moment où le sujet a fait une « hypothèse »
sur sa signification. Dans les expériences qu'il lui oppose, les animaux
forment d'abord une habitude de position, puis sont dressés dans le
même appareil à un discrimin

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