L apprentissage et le conditionnement chez l homme - compte-rendu ; n°2 ; vol.65, pg 514-520
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L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme - compte-rendu ; n°2 ; vol.65, pg 514-520

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Description

L'année psychologique - Année 1965 - Volume 65 - Numéro 2 - Pages 514-520
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1965
Nombre de lectures 14
Langue Français

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L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme
In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°2. pp. 514-520.
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L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme. In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°2. pp. 514-520.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1965_num_65_2_27470514 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sujets contrôles, alors que les autres sujets expérimentaux, soumis à
renforcements contraires, apprennent moins vite la tâche intermédiaire
que les sujets contrôles. Par ailleurs, le réapprentissage est meilleur chez
les premiers sujets expérimentaux que chez les seconds. Des hypothèses
physiologiques sur les mécanismes nerveux analyseurs de la verticalité,
et mémoriseurs, sont ensuite formulées en accord avec les faits constatés.
M. Bl.
Ross (R. R.). — Positive and negative partial reinforcement extinc
tion effects carried through continuous reinforcement, changed moti
vation and changed response (Effets d'extinction positifs et négatifs
dus au renforcement partiel se prolongeant après renforcement
continu, changement de motivation et changement de réponse). —
J. exp. Psychol., 1964, 68, 492-502.
Six groupes de rats apprennent avec la faim comme motivation à
sauter, grimper ou courir dans un petit compartiment noir avec un
renforcement continu (100 %) ou partiel (50 %). On utilise ensuite la
soif comme motivation et l'on donne aux rats 32 essais d'acquisition
et 32 essais d'extinction dans une longue allée blanche. La résistance à
l'extinction est plus grande pour les rats qui avaient été préalablement
entraînés à sauter ou courir avec une procédure de renforcement partiel
que pour ceux qui avaient été entraînés avec constant.
Toutefois, qui appris à grimper avec partiel
furent les moins résistants de tous à l'extinction. Ces résultats sont inter
prétés comme étant favorables à une interprétation attribuant l'extinc
tion plus rapide observée avec une procédure de renforcement constant à
un effet de frustration provenant de l'absence de renforcement.
J.-F. R.
Le conditionnement et l'apprentissage chez l'Homme.
Kimmel (H. O), Baxter (R). — Avoidance conditioning of the
G.S.R. (Conditionnement d'évitement de la réaction psychogal
vanique). — J. exp. Psychol., 1964, 68, 482-485.
Cette expérience montre qu'une réaction dépendant du système
autonome, telle que la réaction psychogalvanique, peut être conditionnée
de façon instrumentale, son émission permettant en l'occurrence d'éviter
un choc électrique. Chez deux groupes de sujets, la réaction psycho
galvanique est conditionnée à un son, le choc électrique suivant de 4 s
la fin du stimulus conditionnel. Pour le groupe expérimental le choc
était supprimé (sauf au premier essai) si le sujet produisait durant ces 4 s
une réaction psychogalvanique au moins égale à la plus petite produite
pendant une expérience préliminaire comportant la présentation du
stimulus conditionnel seul. Chaque sujet du groupe contrôle était apparié
à un sujet du groupe expérimental et recevait le même nombre de chocs
que lui, mais la présence du choc ne dépendait pas de l'amplitude de la
réaction psychogalvanique. L'amplitude moyenne de la réaction psycho- processus d'acquisition 515 les
galvanique pendant le conditionnement croît plus vite pour le groupe
expérimental que pour le groupe contrôle.
J.-F. R.
Moore (J. W). — Differential eyelid conditioning as a function of
the frequency and intensity of auditory CSs (Conditionnement palpé-
bral différentiel en fonction de la fréquence et de l'intensité des st
imuli conditionnels auditifs). — /. exper. Psychol., 1964, 68, 250-259.
Le conditionnement différentiel de la réaction palpébrale est étudié
en utilisant, d'une part, des sons purs variant en fréquence et d'intensité
constante et ceci à deux niveaux d'intensité ; d'autre part, des sons purs
de fréquence constante et variant en intensité. L'augmentation de la
différence de fréquence entre les sons positifs et négatifs produit une
amélioration de la différenciation, due à la fois à une augmentation du
taux de réponse pour le stimulus positif et à une diminution des réponses
pour le stimulus négatif ; quand les fréquences à différencier sont à un
niveau d'intensité plus élevé, la différenciation se trouve améliorée,
ceci étant dû surtout à une augmentation du taux de réponse pour le
stimulus positif. Lorsque la discrimination se fait sur la base d'une
différence d'intensité, la fréquence restant constante, la différenciation
est meilleure lorsque le son le plus intense est le stimulus positif : ceci
est dû à une élévation du taux de réponse pour le plutôt
qu'à une diminution de ce taux pour le stimulus négatif. La théorie de
Hull rend compte des résultats de façon plus satisfaisante qu'un modèle
d'échantillonnage du stimulus tel que celui d'Estes.
J.-F. R.
Dr Nicke (L. D). — The temporal relationship between awareness
and performance in verbal conditioning (Relation temporelle entre la
conscience et la performance dans le conditionnement verbal). —
/. exp. Psychol., 1964, 68, 521-529.
Dans une tâche de conditionnement verbal des sujets sont invités à
prononcer des mots (tous ceux qui leur viennent à l'idée) et sont « ren
forcés » pour la classe des noms désignant des êtres humains : le «
forcement » consiste dans l'apparition d'une lumière rouge qui, d'après
la consigne, joue le rôle d'un signal indiquant au sujet qu'à ce moment
il doit s'arrêter de dire des mots et écrire sur une feuille les idées qu'il
peut avoir relativement à l'expérience. Ces données verbales servent à
déterminer dans quelle mesure le sujet a conscience de la nature de la
tâche aux divers moments de Une augmentation du nombre
de réponses désignant des êtres humains n'est observée que pour les
sujets qui sont conscients de la nature de la tâche. En outre, l'augmentat
ion du nombre des réponses critiques apparaît seulement au moment où
le sujet indique l'hypothèse correcte. Ces résultats montrent, selon
l'auteur, que l'augmentation de la performance est due au rôle médiat
eur joué par les processus conscients.
J.-F. R. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 516
Meyer (W. J.), Swanson (B.) et Kauchack (N.). — Studies of verbal
conditioning : I. Effects of age, sex, intelligence, and « reinforcing
stimuli » (Études sur le conditionnement verbal : I. Effets de l'âge,
du sexe, de l'intelligence et des « stimuli renforçateurs »). — Child
Development, 1964, 35, 499-510.
Trois expériences sont présentées qui portent sur 120, 30 et 24 enfants
de 8 à 11 ans environ. Dans deux de ces expériences, on présente aux
sujets une série de cartes sur lesquelles figurent le pronom « JE » et deux
verbes (de même fréquence dans la langue courante), l'un étant « neutre »
et l'autre ayant une signification agressive ou hostile.
Les sujets doivent construire une phrase avec le pronom et l'un ou
l'autre verbe. Au cours des 10 premières présentations, il n'y a pas de
renforcement. Ensuite, à chaque fois que l'enfant donne une phrase qui
utilise le verbe « hostile », l'E. approuve (« Bien »). Les sujets d'un groupe
contrôle sont soumis à la même tâche, mais sans renforcement. Dans la
3e expérience, on présente des cartes où figurent quatre pronoms person
nels et un seul verbe, qui est soit hostile, soit neutre. Les phrases qui
utilisent le pronom « ILS » sont renforcées, soit verbalement (« Bien »)}
soit par un signal lumineux (dans un groupe, les sujets ont été invités
au préalable à interpréter ce signal comme une approbation ; dans un
autre groupe, aucune explication n'a été fournie).
On constate que : a) les différences liées à l'âge et au sexe ne sont pas
significatives ; b) les verbalisations hostiles sont plus souvent émises
chez les sujets d'un niveau intellectuel supérieur ; c) seul. le renforcement
de type « social » est efficace ; d) les réponses utilisant le pronom « ils

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