L apprentissage perceptif - compte-rendu ; n°2 ; vol.60, pg 446-452
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L'apprentissage perceptif - compte-rendu ; n°2 ; vol.60, pg 446-452

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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 2 - Pages 446-452
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 36
Langue Français

Extrait

L'apprentissage perceptif
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 446-452.
Citer ce document / Cite this document :
L'apprentissage perceptif. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 446-452.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_2_688744C ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
moyenne nférieure Classe Classe
Récompense Récompense- Récompense Récompense
non matérielle non matérielle matérielle matérielle
Au-dessus du
médian. . . . 6 7 5 12
Au-dessous du . . . 6 5 7 0
L'interaction entre classe et type de récompense est apparente et
significative à .03 (X2). La direction de l'interaction est la même pour les
âges 5-6 et 10-11 ; mais il faudrait pouvoir vérifier l'influence de l'âge
avec des sujets plus nombreux. Les auteurs mettent cependant en cause
la nature de la récompense matérielle ici utilisée : obtiendrait-on la
même interaction en utilisant des jouets, des billets pour le cinéma, etc.
L'interprétation reste très hypothétique tant que des recherches plus
approfondies ne seront pas entreprises, mais le problème posé est
crucial pour la psychologie sociale.
G. M.
Wallace (A. F. C). — Cultural determinants of response to hallu
cinatory experience (Déterminants culturels dans les réponses à des
expériences hallucinatoires). — Arch. gen. Psychiat., 1959, 1, 58-69.
L'hallucination est définie ici d'une manière très large et non strict
ement psychiatrique. Elle comprend ainsi toute pseudo-perception,
toute expérience hypnagogique et tout rêve éveillé ou non. Cette concep
tion élargie du phénomène permet à Wallace d'utiliser les études des
anthropologistes pour prouver que l'élément culturel a un rôle prévalent
dans la forme et le contenu des hallucinations. Celles-ci n'étonnent pas
les peuples primitifs qui les considèrent comme des perceptions vraies,
perceptions de l'âme, et non comme des pseudo-perceptions, et ceci
même quand l'halluciné lui-même est considéré comme malade. L'hallu
cination dans les civilisations autres qu'occidentales est vécue comme une
sorte de communication dont les éléments peuvent être interprétés soit
directement soit par l'intermédiaire de systèmes symboliques : le fait
même que ce soit une communication, semble influencer à son tour le
contenu des hallucinations et leur enlève le caractère effrayant, anormal
et extraordinaire, qu'elles ont dans nos civilisations.
N. R. T.
L'apprentissage perceptif.
Keehn (J. D.). — Increase in perceptual sensitivity as a function
of learning (L'accroissement de la sensibilité perceptive, fonction
de l'apprentissage). — Brit. J. Psychol., 1959, 50, 37-41.
Postman et Solomon avaient montré dans une précédente expérience
que des individus qui échouaient à résoudre les anagrammes de mots I, A PERCEPTION V'i7
peu familiers, présentaient également un seuil élevé de reconnaissance
au tachistoscope. Ils en déduisaient que vis-à-vis de ces mots, inter
venait un « mécanisme de défense perceptive ». Ces mots paraissaient
une menace pour les individus.
L'auteur interprète ces faits différemment et pense tout simplement
que les mots utilisés par Postman et Solomon étaient très différemment
appris par les sujets avant l'expérience.
Keehn reprend l'expérience avec des mots familiers. Le mécanisme
de défense perceptive doit apparaître d'autant mieux que les mots sont
plus faciles à reconnaître, ce qui doit être le cas pour les mots familiers.
Si cette même « défense perceptive » joue au niveau des anagrammes,
il doit y avoir une relation directe entre la difficulté à résoudre les
anagrammes de certains mots familiers et la durée de présentation
tachistoscopique nécessaire à leur reconnaissance.
Il sélectionne 10 mots familiers dont les uns fournissent des ana
grammes difficilement résolus et d'autres des anagrammes faciles. Il
adjoint à ces mots familiers cinq mots peu familiers.
Les résultats ne font apparaître aucune différence dans les durées
de reconnaissance tachistoscopique des mots familiers, que les ana
grammes soient faciles ou difficiles à résoudre. Par contre, les mots peu
familiers dont les anagrammes sont difficiles, présentent un seuil de
reconnaissance plus élevé.
Ces faits permettent à l'auteur de mettre en doute l'hypothèse de
Postman et Solomon. Il conclut que la différence à résoudre les ana
grammes dépend plus du manque de familiarisation avec les mots que
d'un phénomène de défense perceptive.
G. O.
Tajfel (H.). — The anchoring effects of value in a scale of judge
ments (Les effets d'ancrage de valeur dans une échelle de juge
ments). — Brit. J. Psychol., 1959, 50, 294-304.
L'auteur recherche si « la valorisation », attribuée par une rémunér
ation en argent à certains stimuli d'une série, modifie les jugements
portés sur ces stimuli. Ce sont des poids. Les stimuli les plus légers ou
les plus lourds sont valorisés selon les différentes expériences.
Ces expériences ont été menées avec le soin d'éliminer tout artefact
qui pourrait entraîner une modification de l'échelle des jugements
autre que celle induite par l'existence de la valorisation.
Les expériences comportent quatre situations. 16 sujets participent
à chacune des situations. Chaque situation d'expérience comporte deux
parties ; dans la première on induit chez le sujet la valorisation de cer
tains stimuli, dans la seconde on teste l'effet de cette en
demandant aux sujets d'estimer les poids grâce à une échelle en sept
points. La situation I tend à valoriser les poids les plus lourds ; la situa
tion II valorise les poids les plus légers ; la situation III permet de
contrôler l'effet même de la valorisation sur le jugement porté en 448 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
récompensant dans la première partie tous les stimuli également, mais
pas à chaque fois ; au cours de la situation IV, les sujets reçoivent des
bonifications non chiffrées. La passation des épreuves avec valorisation
et sans valorisation est contrebalancée entre les groupes de sujets.
La comparaison des résultats obtenus les différentes situations
fait apparaître nettement l'effet d'ancrage dû à la valorisation dans
l'élaboration des jugements portés vis-à-vis des stimuli.
L'association d'une valorisation à l'une ou l'autre extrémité d'une
série de stimuli a pour effet d'accroître les différences estimées entre les
stimuli situés à l'une ou l'autre extrémité opposée de la série. L'effet
est d'autant plus net que les stimuli sont plus proches de la fin des
séries.
G. O.
Màngan (G. L.). — The role of punishment in figure-ground reorga
nization (Le rôle de la punition dans la réorganisation figure-fond).
— J. exp. PsychöL, 1959, 58, 369-75.
On sait déjà que la récompense joue un rôle dans la sélection per
ceptive d'une figure dans un ensemble figure-fond ambigu ; mais on
connaît peu de chose sur le rôle de la punition et sur les effets de diffé
rents niveaux de renforcement négatif.
A 55 sujets partagés en 3 groupes on présente ici des dessins allant
d'une dominance plus ou moins grande d'une bouteille ou d'un profil
à une indétermination complète.
On fait juger les dessins par les sujets en leur demandant de nommer
l'objet qu'ils voient le plus clairement (ou de dire s'ils sont ambigus).
On leur présente ensuite les mêmes dessins en accompagnant d'un choc
électrique soit les bouteilles, soit les profils, soit des dessins pris au
hasard ; le choc est léger pour un groupe, sévère pour un autre, insup
portable pour le troisième. On fait refaire ensuite l'épreuve de jugement,
après avoir assuré le sujet qu'il ne recevrait plus de choc. Deux nouvelles
séries avec choc et deux nouvelles épreuves de jugement sont données
ensuite.
On trouve pour les groupes 1 et 2 une accentuation des figures
accompagnées d'une punition : elle se manifeste par une augmentation
du nombre de réponses d'ambiguïté lorsque des dessins de bouteille
sont présentés, ou dans le nombre de pro

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