L évolution génétique de l enfant - compte-rendu ; n°1 ; vol.61, pg 206-216
12 pages
Français

L'évolution génétique de l'enfant - compte-rendu ; n°1 ; vol.61, pg 206-216

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1961 - Volume 61 - Numéro 1 - Pages 206-216
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1961
Nombre de lectures 31
Langue Français

Extrait

L'évolution génétique de l'enfant
In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°1. pp. 206-216.
Citer ce document / Cite this document :
L'évolution génétique de l'enfant. In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°1. pp. 206-216.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1961_num_61_1_26776206 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
souvenir d'inoculations antérieures. A 6 mois, le pourcentage de cris
significatifs est de 1 %, à 12 mois de 20 %. Jusqu'à l'âge de 8 mois, le ne se conserve pas au delà d'un intervalle de 1 mois ; jusqu'à
l'âge de 12 mois, il n'y a pas de souvenir au delà d'un intervalle de 2 mois.
La fréquence des cris augmente avec l'âge, jusqu'à 3 ans ; on constate
à ce moment-là une chute brusque : de 50 % à 5 %. Il se peut qu'à
cet âge le souvenir des piqûres antérieures soit effacé, il se aussi
qu'il se manifeste autrement que par des cris.
M.-M. B.
L'évolution génétique de l'enfant.
McDavid (J. W.). — Imitative behavior in preschool children
(Comportement imitatif chez les enfants d'âge préscolaire). — •
Psychol. Monogr., 1959, 73, n° 16, 26 p.
L'A. s'inspire des études de Miller et Dollard sur l'imitation. Son
travail porte sur 32 enfants de 4 à 5 ans. La tâche proposée consiste à
découvrir dans laquelle de deux boîtes (distinguées par la couleur) a été
caché un bonbon. Chaque essai de l'enfant est précédé d'un essai par un
adulte, le dispositif étant tel que sait quelle boîte a choisi
l'adulte mais non s'il a trouvé un bonbon. On effectue ainsi 24 essais.
L'enfant trouve un bonbon chaque fois qu'il ouvre la même boîte que
l'adulte. L'apprentissage de cette règle — l'imitation régulière — n'est
pas du tout aussi rapide qu'il pourrait sembler a priori : la plupart des
enfants ne dépassent pas la réaction au hasard. Il semble même à
l'origine exister une tendance à choisir la boîte non choisie par l'adulte«
L'intelligence, le sexe, l'âge dans les limites étudiées paraissent de peu
d'effet quant à l'apparition de l'imitation. Par contre, les attitudes
éducatives des parents (appréciées par le Parental Attitudes Research
Instrument) semblent jouer un certain rôle : les enfants élevés par des
parents rigides et punitifs imitent plus que les autres.
La synthèse des résultats détaillés — trop détaillés peut-être étant
donné le très petit nombre de sujets — apparaît difficile ; de plus on
peut se demander si le schéma expérimental est apte à fonder une
discussion théorique à propos d'une notion aussi vaste que celle
d'imitation.
R. P.
Lézine (I.), Stambak (M.). — Quelques problèmes d'adaptation
du jeune enfant en fonction de son type moteur et du régime éduc
atif. — Enfance, 1959, 12, 95-115.
Dans une série de travaux en cours, les auteurs recherchent l'exi
stence d'interrelations entre divers aspects moteurs afin de constituer
des ensembles moteurs ou types.
Dans un article précédent (Contribution à l'étude du développement
moteur chez le nourrisson, Enfance, 1956, n° 4), M. Stambak avait opéré
un premier regroupement des enfants en hypertoniques, hypotoniques et
intermédiaires. Elle montrait en particulier comment le type moteur PSYCHOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT 207
caractérise le style de développement psycho-moteur par sa double
influence sur la locomotion et la préhension. Les conclusions prélimi
naires de cet article trouvent leur confirmation ici dans la liaison que
les auteurs établissent entre le degré d'extensibilité et la stabilité
posturale d'une part, les décharges motrices d'autre part : Ainsi, d'une
manière générale, les enfants hypertoniques avec des mouvements plus
saccadés sont plus précocement mobiles sur la table de change, au
berceau, et marchant plus tôt s'orientent davantage vers les activités
de déplacement. Les enfants hypotoniques, au contraire, grâce à leurs
mouvements souples et déliés acquièrent plus aisément la préhension
fine et « préfèrent les manipulations d'objets aux jeux bruyants ».
Les décharges motrices comprennent des comportements moteurs
variés mais non orientés vers un but extérieur, ne relevant pas de
l'évolution génétique et non liés nécessairement à un comportement
pathologique. Leur classement assez arbitraire en 4 groupes : décharges
alimentaires, décharges d'exploration, rythmies, décharges auto-offens
ives, différencient dans le même sens enfants hypertoniques (fréquence
supérieure des rythmies et des décharges auto-offensives) et enfants
hypotoniques (fréquence supérieure des décharges d'exploration).
Dans la seconde partie de cet article, les auteurs abordent le problème
des répercussions du régime éducatif sur l'adaptation de l'enfant en
fonction de son type moteur.
Dans une recherche antérieure, complétant l'examen psychologique
de l'enfant et l'entretien avec la mère par un questionnaire sur les
principes éducatifs et les routines quotidiennes, I. Lézine définissait trois
régimes (Problèmes éducatifs des jeunes prématurés, Enfance,
1958, no 3) :
1) En régime libéral, tout enfant se développe plus harmonieusement ;
2) Le strict perturbe moins l'enfant qu'un régime incohérent,
mais les colères sont fréquentes. Les difficultés éducatives se cristallisent
autour de l'apprentissage de la propreté et des habitudes alimentaires ;
3) Les enfants soumis à un régime éducatif incohérent se montrent
particulièrement dépendants et fixés à leur mère, ritualistes ; ils peuvent
présenter une régression psycho-motrice au cours d'une forte période
d'opposition. Toutes difficultés psycho-pédagogiques coexistent et sont
plus accentuées chez eux.
L'hypothèse de la détermination par le type moteur de certains types
de manifestations caractérielles émise par Stambak (voir art. cit.,
Enfance, 1956, n° 4) se confirme de la façon suivante : les enfants
hypertoniques, plus indépendants, ne sont pas peureux, ils extériorisent
peu leur affection mais seront portés aux colères. Les enfants hypo
toniques se montrent plus dépendants, plus démonstratifs, plus craintifs
aussi ; cependant si le type moteur détermine en partie le type de
manifestations caractérielles comme le type de décharges motrices,
la signification ultérieure n'en demeure pas moins particulière pour
chaque enfant. 208 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Interprétant les interférences entre attitudes éducatives et types
moteurs, les auteurs montrent par l'exposé de quelques cas que :
1) « A régime éducatif égal, les enfants présentent des difficultés
d'adaptation d'intensité comparable, mais d'un style qui diffère en fonc
tion du type moteur » ;
2) « A type égal, les enfants présentent un style de conduite
semblable mais qui peut s'intensifier ou s'atténuer en fonction des
régimes éducatifs auxquels ils sont soumis. »
Enfin les conclusions de ces études encore schématiques présentent
un intérêt pour les éducateurs de la première enfance qui sauront, dès
lors, tenir compte des possibilités motrices de chaque enfant.
F. F.
Piaget (J.). — Les praxies chez l'enfant. — Rev. neurol., I960,
102, 551-565.
A la 24e réunion neurologique internationale consacrée à la question
des apraxies, une introduction génétique avait été demandée à Piaget
qui a montré que les problèmes psychologiques que pose le développe
ment des coordinations acquises que sont les praxies — coordinations
« internes » par réunion de mouvements partiels en un acte, et « externes »
par coordination en une praxie d'ordre supérieur de praxies élément
aires — rejoignent effectivement ceux que posent les apraxies ; ces
problèmes sont groupés sous trois chefs : modes de coordination ;
relations avec l'intelligence ; relations avec la fonction symbolique.
Les trois catégories de problèmes sont envisagées au point de vue
des niveaux sensori-moteurs, des relations

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents