L’Image du Nord chez Stendhal et les Romantiques, Actes du colloque de l’Université d’Örebro, 25 au 27 avril 2002, Textes réunis par Kajsa Andersson  ; n°134 ; vol.36, pg 138-140
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L’Image du Nord chez Stendhal et les Romantiques, Actes du colloque de l’Université d’Örebro, 25 au 27 avril 2002, Textes réunis par Kajsa Andersson ; n°134 ; vol.36, pg 138-140

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Romantisme - Année 2006 - Volume 36 - Numéro 134 - Pages 138-140
3 pages

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Publié le 01 janvier 2006
Nombre de lectures 55
Langue Français

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COMPTES RENDUS
Cette rubrique est assurée par une équipe de travail dont les membres appartiennent au conseil de rédaction et dont Paule Petitier est la coordinatrice. Les livres reçus parRomantismene peuvent pas tous faire l’objet d’un compte rendu ; mais leur signalement complet est publié, au fur et à mesure de leur envoi àRoman-tisme, sur http://www.equipe19ser.jussieu.fr/defaultSER.htm
Balzac
Annie Brudo,Le Langage en représentation. Essai sur le théâtre de Balzac, Fasano, Schena Editore et Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2004, 284 p.
Le théâtre de Balzac comporte des centai-nes de projets, des dizaines d’esquisses dont quelques-unes atteignent l’acte entier (Marie Touchet), et huit pièces terminées dont le moins que l’on puisse dire est que leur sort n’a guère été heureux:Cromwell(1819, inédit jusqu’en 1925),Le Nègre(1822, refusé), L’École des ménages(1839, refusée),Vautrin (1840, interdit le soir de la première),Les Res-sources de Quinola(1842, faible succès), Paméla Giraud(1843, échec),La Marâtre (1848, succès interrompu par les troubles poli-tiques) etLe Faiseur(succès posthume, 1851, mais dans un texte défiguré par Dennery). Il existe sur l’ensemble de ce théâtre de Balzac un travail insurpassé, hélas difficile d’accès, celui de René Guise. Le livre d’Annie Brudo, qui a l’honnêteté de citer sans cesse, et parfois lon-guement, les propos et les analyses de ce criti-que regretté, peut donc être considéré en quelque sorte comme un relais de sa pensée vers un plus large public. Mais quelle en est l’orientation propre? On note tout d’abord que le corpus retenu est limité à sept pièces ; si la mise à l’écart deCromwell, début plus que pataud et presque illisible, peut se compren-dre, on regrette que ne soit jamais pris en compte aucun des textes inachevés, car pour n’avoir pas abouti ils n’en sont pas moins du théâtre. Quant à la démarche générale, elle peut apparaître comme bien systématique. À partir de principes et de définitions empruntés à des ouvrages sur le théâtre qui sont des clas-siques indiscutés – Jacques Schérer, Anne Ubersfeld, Pierre Larthomas (mais aussi, ce qui est moins indiscutable, à une compilation comme le dictionnaire de Patrice Pavis) –, A.Brudo entreprend d’étudier, tout d’abord, les différents aspects de la situation théâtrale (exposition, ressorts de l’action, modes
d’énonciation, dénouement), puis ceux de la transmission de cette situation au spectateur par le langage (techniques du dialogue, mono-logues, tirades, apartés). À l’intérieur de cha-que chapitre, la méthode, quasi mécanique, est la même : A. Brudo prend une par une les piè-ces de son corpus, et les examine successive-ment ; cette façon de faire, qui sé-pare au lieu de com-parer, réduit la synthèse à la portion congrue, et c’est assurément une déception. On s’étonne aussi de constater qu’un ouvrage sur l’idée de représentation n’utilise absolu-ment rien de toute la documentation accessi-ble sur les représentations effectives de celles de ces pièces qui ont été jouées; sans doute est-ce parce que René Guise a tout dit sur le sujet, mais on ne peut qu’éprouver le senti-ment bizarre d’une étude purement abstraite. Si l’on consulte la bibliographie, nouveau sujet d’étonnement: A.Brudo fait abondance de renvois aux travaux sémiologiques et apparen-tés des années 1980, voire 1970, mais donne une seule référence postérieure à 1999, un arti-cle… d’elle-même. Aucune référence à L’Année balzaciennen’est postérieure à l’année 1997 (il s’agit de son propre article sur Vau-trin, dont elle reprend les éléments dans ce livre), alors que cette revue a publié depuis plusieurs articles sur le théâtre de Balzac ; tout se passe comme si on avait affaire à un travail datant de plusieurs années, et qui paraîtrait tardivement. Enfin, et même sans donner d’exemples concrets inévitablement trop nom-breux, on ne peut que déplorer que n’ait pu être menée à bien une vraie relecture du tapus-crit et/ou des épreuves; il est anormal que subsistent autant de fautes, qui sont loin d’être toutes des coquilles et dont beaucoup trop touchent à la langue même ; elles déparent une étude par ailleurs attentive, et dont on peut espérer qu’elle attirera vers le théâtre de Balzac ceux qui ne le connaissent pas encore. Gautier, notamment, dans ses feuilletons deLa Presse, a très bien su voir quelles nouveautés une « tra-gédie bourgeoise » commeLa Marâtre(le mot est de Balzac lui-même) apportait, à la fin de la décennie 1840, à une scène française essoufflée
o Romantisme n 134 (20064)
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