La croissance économique en France au XIXe siècle. Résultats préliminaires - article ; n°4 ; vol.23, pg 788-807
23 pages
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Description

Annales. Économies, Sociétés, Civilisations - Année 1968 - Volume 23 - Numéro 4 - Pages 788-807
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1968
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Maurice Lévy-Leboyer
La croissance économique en France au XIXe siècle. Résultats
préliminaires
In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 23e année, N. 4, 1968. pp. 788-807.
Citer ce document / Cite this document :
Lévy-Leboyer Maurice. La croissance économique en France au XIXe siècle. Résultats préliminaires. In: Annales. Économies,
Sociétés, Civilisations. 23e année, N. 4, 1968. pp. 788-807.
doi : 10.3406/ahess.1968.421960
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1968_num_23_4_421960La croissance économique en France
au XIXe siècle
RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES
Deux faits dominent les études sur l'économie française au
xixe siècle.
1° La substitution du concept de « take-off » à celui de révolution
industrielle. L'un et l'autre recouvrent les mêmes réalités, — l'abandon
irréversible des structures agraires traditionnelles dans les pays qui
s'industrialisent et qui, de ce fait, redistribuent leurs facteurs de pro
duction, adoptent un nouvel équilibre démographique, procèdent à
une refonte des valeurs sociales et de la hiérarchie des classes, etc. Mais
une profonde différence les sépare : l'idée de révolution industrielle
suppose que l'historien s'intéresse davantage aux problèmes du long
terme, alors que l'étude du take-off traduit la volonté de certains
auteurs de découvrir les mécanismes qui président au changement des
structures et elle aboutit en général à localiser dans le temps une période
de vingt ou trente années pendant laquelle la production a commencé
de croître de manière décisive, annonçant l'évolution irrévocable des
structures.
2° U absence de take-off en France. Dans le rapport qu'il a présenté
à la conférence de Constance en 1960, le professeur Marczewski a indiqué
qu'il n'avait pas trouvé en France une période d'accélération correspon
dant à l'étape du take-off. Les taux maxima enregistrés par lui se situent
non pas au-delà de 8 % l'an pour la croissance industrielle, comme en de
nombreux pays, mais à 3,52 % de 1830 à 1840 (en fait de 1825-1834 à
1835-1844). Bien plus, et ceci explique peut-être cela, M. Marczewski ne
trouve pas en France de secteurs de pointe, comme le coton et la fonte
dans la révolution industrielle anglaise. Si l'on adopte pour critère d'un
tel secteur un taux de croissance de 20 % supérieur à la moyenne et un
poids relatif de plus de 2 % de la production industrielle (en valeur
ajoutée), on trouve toute une série de secteurs qui ont joué successiv
ement le rôle de moteur : le coton en 1786-1840, et 1880-1890, la laine
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