La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 633-653
22 pages
Français

La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 633-653

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
22 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 633-653
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 76
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 633-653.
Citer ce document / Cite this document :
1° La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 633-653.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8249LES SYNTHÈSE?. LA PERSONNALITÉ 633
XIII. — Les synthèses supérieures et les classements hiérarchiques
1° La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté
1353. — EMMANUEL MOUNIER. — Traité du caractère. — In-16
de 796 pages. Paris, Éditions du Seuil, 1946.
Ce gros livre est "tout à la fois un ouvrage de psychologie et de
philosophie. Pour Mounier, philosophe personnaliste le caractère
n'est pas seulement une donnée mais une création de la personnalité.
Cette vue commande le plan de son ouvrage. Il détermine dans les
premiers chapitres ce que le caractère doit à la constitution organique
et au milieu mais en considérant ce drame comme une « provocation
de l'ambiance » marquant bien par là qu'il n'accepte pas un strict
déterminisme de ces conditions. Ces conditions cependant M. les
étudie à. la lumière des différentes classifications des tempéraments
et des caractères qui ont été proposées par les écoles et semble préférer
celle de Heymans.
Dans les chapitres suivants il étudie d'abord l'émotivité à laquelle
il attache une très grande importance comme racine du caractère,
puis l'accueil vital qui constitue le groupe des attitudes premières
devant la vie.
Il envisage ensuite le caractère dans son dynamisme et son expres
sion en face du réel (acceptation et refus) dans l'action, dans les
rapports avec autrui, dans l'intelligence et dans l'affirmation du moi.
Il termine enfin par un chapitre sur les rapports du caractère
avec la vie morale et spirituelle.
Cet ouvrage est riche d'une large culture psychologique et l'A.
n'appartenant à aucune école a exploité très intelligemment les apports
des -différentes caractérologies, de Freud et Jung, de Janet et Wallon.
Il insère les résultats acquis dans le cadre de sa réflexion, plus sou
cieux de rendre compte du mouvement de la vie que de classification.
Ce faisant, il pose indirectement de nombreux problèmes aux
psychologues dans leurs recherches sur la personnalité. P. F.
1354. — G. W. ALLPORT. — The ego in contemporary psychology
(Le moi dans la psychologie contemporaine). — Ps. Rev., L, 1943,
p. 451-478.
L'auteur estime que la psychologie doit donner à l'étude du moi
la place qui lui revient et cesser de s'en désintéresser plus ou moins
complètement comme cela a été depuis le début du siècle. Il indique
les conceptions les plus importantes du moi, variant avec les auteurs
et les points de vue, puis passe en revue les recherches expérimentales
où peut être décelée l'influence de la personnalité dans les résultats
(mémoire, intelligence, apprentissage, etc.). Ces recherches montrent
l'importance que peut prendre l'intérêt personnel qu'un sujet porte
à la tâche à accomplir. P. O.
1354 bis. — F. DE HOVRE. — De herontdekking van den persoon
in de hedendaagsche zielkunde (La « redécouverte » de la personne
dans la psychologie contemporaine). — VI. Opv. Tijd., XXV,
1944, p. 33-43.
L'A. caractérise brièvement la psychologie naturaliste et atomis- 634 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tique de la seconde moitié du xixe siècle, qui a amoncelé les faits,
mais entièrement méconnu la personnalité humaine. Une vive réac
tion s'est produite au xxe siècle avec Bergson, James, Me Dougall,
Freud, Stem, Dilthey, Spranger, Klages et beaucoup d'autres. Une
nouvelle psychologie s'est constituée, qui a proclamé l'unité et la
complexité de la personnalité humaine et a insisté sur les notions
de liberté, de spontanéité, de finalité, de continuité, etc. A une
psychologie impersonnelle et unilatérale, s'est substituée une psychol
ogie vivante et comprehensive, qui s'est rapprochée de la philo
sophie. ' R. P.
1355. — I. CHEIN. — The awareness of self and the structure of
the ego (La perception de soi et la structure du moi). — Ps. Rev.,
LI, 1944, p. 304-314.
Conformément à une vue de Köhler, la perception de soi est la
perception de ce qui se trouve entre le devant et le derrière, la droite
et la gauche. Le soi n'est cependant pas le corps qui est bien Y objet
de cette perception, car on distingue objet et contenu de perception
et le soi est le contenu de cette perception. Quant au moi, qui est
distinct du soi (car ce n'est pas la même chose de se savoir exister
et de se connaître comme égoïste ou autoritaire) c'est un système
structuré de désirs ou besoins. < P. O.
1356. — R. WALLEN. — Ego-involvement as a determinant of
selective forgetting (Influence du degré d'engagement de VE go
sur V oubli sélectif). — J. abn. Soc. Ps., XXXVII, 1, 1942,
p. 20-39.
On demanda aux sujets (111 étudiants d'Université) de se juger
eux-mêmes en marquant d'un signe négatif ou positif une liste
de 40 adjectifs. Ils furent ensuite « jugés » par une autre personne, et
cela d'une façon sciemment fausse ; puis ces jugements, faux exprès,
mais présentés comme vrais, leur furent lus, affectés d'un nombre
correspondant au n° de l'adjectif sur la liste. Quarante-huit heures
"après, on leur demanda de se souvenir de ces appréciations. Les
souvenirs sont altérés d'une manière qui tend à rendre ces apprécia
tions plus conformes à l'opinion que les sujets ont d'eux-mêmes. Ce
résultat n'est pas dû à ce que les différentes parties du test sont
conservées de façon inégale dans le mémoire, mais est un effet de
l'attitude du sujet envers lui-même. C N.
1357. — K. G. COLLIER. — The role'of projection in the genesis of
the SUper-egO (Le rôle de la projection dans la genèse du surmoi). —
Br. J. of Med. Ps., XX, 1944, p. 96-99.
La projection est définie comme le processus par lequel nous
attribuons aux objets perçus, des qualités qui peuvent ne pas leur
appartenir, mais qui leur sont attachées dans notre esprit par une
association intime. En particulier on attribue des buts simples ou
des idées à des personnes qui se trouvent dans une certaine situation
ou qui accomplissent certains gestes, et les enfants attribuent une
volonté à toutes les forces qui sont à l'origine d'un événement
extérieur. Les enfants attribuent aux autres des impulsions agres
sives bien plus intenses que celles dont ils ont pu éprouver les effets ; LES SYNTHÈSES. LA PERSONNALITÉ 635
ils sont très difficilement capables de discrimination objective. Si
on accepte le principe d' « association par .un intérêt commun », on
conclut que l'enfant voit ses parents à la lumière de sentiments très
marqués d'amour et de haine qu'il projette sur eux, bien plus que
selon leur attitude objective et plus l'enfant est instable, ses
sentiments sont extrêmes et plus les images parentales seront fort
ement différenciées dans son esprit en « être haïssant' » et « être
aimant » ; et ce sont ces images qui introjectées formeront un surmoi
particulièrement sévère. M. B.
1358. — H. B. LEWIS. — An experimental study of the role of the
Ego in the work. I. The role of the Ego in cooperative work
(Une étude expérimentale du rôle du moi dans le travail. I. Le rôle
du moi dans le travail de coopération). — J. of exp. Ps., XXXIV,
1944, p. 113-126.
. Les expériences de Zeigarnik ont montré que les tâches inte
rrompues persistent mieux dans la mémoire que les tâches achevées.
Les de Lewis comportent une coopératfon au début,
mais elles sont achevées par un seul individu — qui est tantôt le
sujet dont on explorera la mémoire, tantôt un collaborateur. Dans
ce deuxième cas le sujet ne se souvient pas mieux des tâches qu'il
n'a pas achevées (mais qui ont été achevées par son associé) que des
tâches qu'il a achevées lui-même. C'est que pour un sujet capable
d'une véritable collaboration, il est indifférent que la tâche soit
achevée par lui-m

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents