La théorie williamsonienne de l intégration verticale n est pas vérifiée empiriquement - article ; n°5 ; vol.52, pg 1013-1039
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La théorie williamsonienne de l'intégration verticale n'est pas vérifiée empiriquement - article ; n°5 ; vol.52, pg 1013-1039

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Revue économique - Année 2001 - Volume 52 - Numéro 5 - Pages 1013-1039
The williamson's theory of vertical integration is not empirically verified
This paper seeks to emphasize that Williamson's explanation of vertical integration is absolutely not empirically validated, even though it has been endorsed as such by numerous economists. In this framework, we first analyse the eight case studies that Williamson himself puts forward to support his model. Then, we scrutinize further empirical works, in particular the more recent ones.
The originality of our works lies not so much in its overall conclusion which merely confirms the negative evaluation already expressed by H. Simon and R. Coase, but in the strengthening of their position as to the validity of Williamson's theory.
The williamson's theory of vertical integration is not empirically verified
This paper seeks to emphasize that Williamson's explanation of vertical integration is absolutely not empirically validated, even though it has been endorsed as such by numerous economists. In this framework, we first analyse the eight case studies that Williamson himself puts forward to support his model. Then, we scrutinize further empirical works, in particular the more recent ones.
The originality of our works lies not so much in its overall conclusion which merely confirms the negative evaluation already expressed by H. Simon and R. Coase, but in the strengthening of their position as to the validity of Williamson's theory.
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 2001
Nombre de lectures 44
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur Hubert Gabrié
La théorie williamsonienne de l'intégration verticale n'est pas
vérifiée empiriquement
In: Revue économique. Volume 52, n°5, 2001. pp. 1013-1039.
Résumé
The williamson's theory of vertical integration is not empirically verified
This paper seeks to emphasize that Williamson's explanation of vertical integration is absolutely not empirically validated, even
though it has been endorsed as such by numerous economists. In this framework, we first analyse the eight case studies that
Williamson himself puts forward to support his model. Then, we scrutinize further empirical works, in particular the more recent
ones.
The originality of our works lies not so much in its overall conclusion which merely confirms the negative evaluation already
expressed by H. Simon and R. Coase, but in the strengthening of their position as to the validity of Williamson's theory.
Abstract
The williamson's theory of vertical integration is not empirically verified
This paper seeks to emphasize that Williamson's explanation of vertical integration is absolutely not empirically validated, even
though it has been endorsed as such by numerous economists. In this framework, we first analyse the eight case studies that
Williamson himself puts forward to support his model. Then, we scrutinize further empirical works, in particular the more recent
ones.
The originality of our works lies not so much in its overall conclusion which merely confirms the negative evaluation already
expressed by H. Simon and R. Coase, but in the strengthening of their position as to the validity of Williamson's theory.
Citer ce document / Cite this document :
Gabrié Hubert. La théorie williamsonienne de l'intégration verticale n'est pas vérifiée empiriquement. In: Revue économique.
Volume 52, n°5, 2001. pp. 1013-1039.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_2001_num_52_5_410369La théorie williamsonienne de intégration
verticale est pas vérifiée empiriquement
Hubert Gabné*
Ce texte vise démontrer que contrairement affirmation de Williamson
reprise par de nombreux économistes son explication de interprétation verticale
est nullement empiriquement vérifiée
Dans ce cadre sont tout abord analysées les huit études que Williamson
lui-même invoque généralement appui de son modèle heuristique puis un cer
tain nombre autres travaux empiriques notamment les plus récents
originalité de ce travail ne réside non pas tant dans sa conclusion générale
qui ne fait que rejoindre les jugements négatifs déjà exprimés par Simon et
Coase sur la validité de la théorie de Williamson mais dans affermissement de
leur position
THE THEORY OF VERTICAL INTEGRATION IS NOT
EMPIRICALLY VERIFIED
77î/s paper seeks to emphasize that explanation of vertical inte
gration is absolutely not empirically validated even though it has been endorsed as
such by numerous economists In this framework we first analyse the eight case
studies that Williamson himself puts forward to support his model Then we scru
tinize further empirical works in particular the more recent ones
The originality of our works lies not so much in its overall conclusion which
merely confirms the negative evaluation already expressed by Simon and
Coase but in the strengthening of their position as to the validity of
theory
Classification JEL 023 L22
Université Paris IX-Dauphine CERPEM place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
75775 Paris Cedex 16
1013
Revue économique vol 52 septembre 2001 1013-1039 économique Revue
As Oliver Williamson himself frequently writes and
talks about
the extensive empirical tests to which his theory has
been subject
may very well be missing or misunderstanding some
thing
If so would be grateful if someone could set me
straight
Herbert SIMON1
Cet article une double ongine
en premier lieu affirmation répétée de Williamson selon laquelle sa
théorie de intégration verticale est confortée par de nombreuses études em
piriques affirmation toutefois tempérée par la reconnaissance que les preuves
qui ressortent de ces études sont souvent grossières et certaines des interpréta
tions peuvent être contestées
ii en second lieu la reprise de cette affirmation par de nombreux écono
mistes et notamment par des Fran ais
Ainsi Ménard soutient que la théorie de Williamson servi expliquer de
fa on ailleurs fort convaincante existence et le rôle de structures de pilotage
governance structures alternatives au marché ce tant au plan théorique
au niveau empirique
Et surtout urderoy et Quelin qui affirment quant eux en conclusion un
bilan des travaux empiriques basés sur économie des coûts de transaction
que analyse de ces travaux permet de montrer que les hypothèses fonda
mentales formulées par la théorie sont confirmées4
Or examen attentif des études empiriques en question nous paraît devoir
amener une conclusion inverse comme nous pensons pouvoir le démontrer Il
nous semble ailleurs il ne pourrait guère en être autrement étant donné les
graves faiblesses de la théorie même de Williamson
originalité de notre travail ne résidera pas cependant dans cette conclusion
générale qui ne fait que rejoindre les jugements négatifs déjà exprimés par
Simon et Coase sur la validité de la théorie de Williamson mais dans
affermissement de leur position
En effet non seulement Simon ne voit pas où sont les preuves empiriques
de la validité de la théorie de Williamson comme il exprime ironiquement
dans la citation en exergue) mais conteste aussi fortement la théorie elle-même
qui pour lui multiplie grande échelle le nombre hypothèses auxiliaires
nécessaires la théorie pour fonctionner hypothèses introduites dans
Dans lettre personnelle Gabrié et J.L Jacquier décembre 1994
Williamson The Economic Institutions of Capitalism 1985 103
Ménard Coûts de transaction et structures organisationnelles contribution
pour le colloque conomie des coûts de transaction 1994
urderoy Quelin économie des coûts de transaction un bilan des
études empiriques Les Cahiers de Recherche HEC 1994
7074
Revue économique vol 52 septembre 2001 1013-1039 Hubert Gabrié
analyse de fa on fortuite sans support empinque sinon un appel
introspection et au bon sens1
Coase quant lui affirme il avait lui-même inventé et soutenu dans
son premier cours en 1932 argument majeur de Williamson une firme
ne peut approvisionner en un composant auprès un seul fabricant
celui-ci ayant mis en place des équipements très spécifiques nécessaires la
réalisation de ce produit elle fera objet un hold-up en termes de prix de vente
du fabricant et optera alors pour intégration Mais en réfléchissant cet
argument les années suivantes il en était arrivé le rejeter en tant
explication générale de intégration verticale2 où dans son fameux
article de 1937 The Nature of The Firm absence de toute trace un
argument de type spécificité des actifs Et il explique alors en ironisant lui
aussi que la raison majeure de son rejet fut analyse sur le terrain des causes
de achat par General Motors de son sous-traitant Fisher Body alors que cette
opération est le principal cas concret avancé par Williamson et ses disciples
appui de leur thèse En effet trois chercheurs en occurrence Klein Crawford
etAlchian auraient démontré dans leur article très connu de 19783 que la prise
de contrôle de Fisher Body par G.M expliquerait par la volonté de ce dernier
de mettre fin au hold-up réalisé par Fisher son égard Et Coase ajouter
propos de article de Klein et de ses collègues que ce que les lecteurs es
péraient évidemment découvrir sur la relation entre les coûts de achat externe
et les coûts de intégration verticale apparaît comme une simple hypothèse
affirmation qui comme nous le verrons est tout fait juste
intérêt de cet article résidera donc selon nous dans le fait il étaiera le
jugement de Coase et Simon travers une analyse critique un nombre im
portant études empiriques Nous nous intéresserons abord aux huit travaux
invoqués par Williamson lui-même appui de sa thèse dans son ouvrage
majeur de 1985 et auxquels il continue de se référer4 ceux de Klein Crawford
etAlchian 1978) Paley 1981) Monteverde et Teece 1982) Stuckey 1983)
Masten 1984) Walker et Weber 1984) Anderson et Schmittlein 1984)
Joskow 1985 tout en en étudiant que quatre en détail Car au-delà du fait
que cela nous aurait amené un article un peu long et rébarbatif analyse des
quatre autres nous est apparue quelqu

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