Le cap des trois millions d Aquitains atteint en 2003
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Au 1er janvier 2004, la population de l'Aquitaine dépasse les 3 millions d'habitants. La croissance démographique moyenne s'établit à 0,7 % par an depuis 1998, alors qu'elle était de 0,4 % de 1990 à 1998. Elle est due à un fort excédent migratoire qui s'ajoute à un solde naturel légèrement positif. En 2002, l'excédent migratoire compte pour 93 % dans l'augmentation de population. Ce sont principalement des actifs de 30 à 39 ans, éventuellement avec leurs jeunes enfants, ainsi que des nouveaux retraités de 55 à 64 ans qui viennent s'installer dans notre région. Par contre, les jeunes de 20 à 24 ans ont tendance à quitter la région. Le mariage ne fait plus guère recette, tandis que le nombre de pacs s'accroît. Les divorces sont en progression.

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Langue Français

Extrait

LE QUATRE PAGES
INSEE AQUITAINE
LE CAP DES 3 MILLIONS
D’AQUITAINS ATTEINT EN 2003
erAu 1 janvier 2004,
la population de l’Aquitaine
positif, mais le solde migratoire est largementdépasse les 3 millions d’habitants.
excédentaire.La croissance démographique moyenne
s’établit à 0,7 % par an depuis 1998, Le nombre de naissances supérieur à celui des décès
depuis 1999 engendre un excédent naturel qui aalors qu’elle était de 0,4 % de 1990 à 1998.
culminé à plus de 3 000 personnes en l’an 2000. EnElle est due à un fort excédent migratoire
baisse régulière depuis cette date, il ne compte que
qui s’ajoute à un solde naturel
1 350 personnes en 2003. Aussi les mouvements
légèrement positif. migratoires constituent-ils le moteur de la croissance
En 2002, l’excédent migratoire de la population régionale. En 2002, l’excédent
migratoire est estimé à environ 20 000 personnescompte pour 93 % dans l’augmentation
pour un solde naturel de 1600. L’excédent migratoirede population.
compte pour 93 % dans l’accroissement de
Ce sont principalement des actifs
population.
de 30 à 39 ans, éventuellement
De janvier 1998 à janvier 2003, la populationavec leurs jeunes enfants,
régionale a progressé d’environ 100 000 habitants,
ainsi que des nouveaux retraités
soit à un rythme moyen de 0,7 % par an. De janvier
de 55 à 64 ans qui viennent s’installer 1990 à janvier 1998, la progression était plus
dans notre région. faible : 0,4 %.
Par contre, les jeunes de 20 à 24 ans
La plus forte progression dans les Landes
ont tendance à quitter la région.
2 002 2 003 Évol. (%) Part des
Le mariage ne fait plus guère recette, 03/02 départ.
tandis que le nombre de pacs s’accroît. Dordogne . . . . . . . . . 391,5 392,3 0,21 13,1
Gironde . . . . . . . . . . 1 319,7 1 330,7 0,83 44,5Les divorces sont en progression.
Landes . . . . . . . . . . . 336,6 341,3 1,37 11,4
Lot-et-Garonne . . . . . 308,2 310,0 0,58 10,4
Pyrénées-Atlantiques. 610,6 614,2 0,58 20,6
Aquitaine . . . . . . . . . 2 966,7 2 988,4 0,73 100,0
er
Au 1 janvier 2004, les Aquitains sont plus de trois
La population par département en 2002 et 2003
millions (3 009 000). Le cap des 3 millions
Source : Insee - ELP
d’habitants a été atteint au cours de l’année 2003.
Cette croissance démographique est le résultat Avec 23 % de jeunes de moins de 20 ans en 2003, la
combiné des deux phénomènes, le mouvement population régionale reste toujours plus âgée que
naturel - différence entre le nombre des naissances celle de la France (25 %). En 1990 en Aquitaine, cette
et celui des décès domiciliés - et le mouvement proportion était de 25 %, et de 28 % pour la France
migratoire - différence entre le nombre de personnes métropolitaine. A l’opposé, les personnes de 65 ans
venues résider en Aquitaine et celles ayant quitté la ou plus représentent maintenant 19 % de la
région pour résider ailleurs. Le solde naturel est juste population régionale (16 % en France). En 1990, laINSEE
AQUITAINE
INSTITUT NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
ET DES ÉTUDES
ÉCONOMIQUES
o
N 132
SEPTEMBRE 2004Un excédent migratoireproportion régionale était de 17 % population traditionnellement plus
en progression depuis 1998(14 % en France). En 1990, la structure installée donc potentiellement moins
par âge de la population de la région mobile.En Aquitaine, les mouvements
Aquitaine était identique à celle de la 1migratoires constituent l’élément
Au-delà de 60 ans, jusqu’à 75 ans, les
France métropolitaine d’aujourd’hui. moteur de la croissance démographique.
immigrants sont plus nombreux que les
De 1990 à début 2003, le niveau moyenLe phénomène régional de émigrants.
du solde migratoire évolue sensiblementvieillissement semble toutefois
A l’inverse les jeunes de 20 à 29 ansselon trois périodes. De janvier 1990 àdécélérer.
sont plus nombreux à quitter la région,janvier 1992, entre les arrivées et les
Vers une stabilisation de l'écart "jeunes soit pour poursuivre leurs études horsdéparts, environ 12 500 personnes de
et personnes âgées de 65 ans ou plus"
de l’Aquitaine, soit pour entrer dans laen Aquitaine plus par an s’installent en Aquitaine. De%
30
vie active dans une autre région. LeFrance 1993 à 1997, cet excédent migratoire
28
Aquitaine
déficit migratoire de cette tranche d’âgediminue et s’établit annuellement à26
Moins de 20 ans
24 freine la dynamique du mouvement10 400 personnes. Enfin, récemment, de
22
naturel.1998 à début 2003, l’excédent migratoire
20
est beaucoup plus important et estimé en18
65 ans ou plus
16 moyenne à 18 000 personnes par an.
Un déficit migratoire important
14
des aquitains de 20 à 24 ans
12
%Durant ces treize années, les1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 1,5
Part des personnes de 1,0comportements migratoires, différents
moins de 20 ans et de 65 ans ou plus
0,5selon les âges, restent cependant
Source : Insee - ELP
0,0
constants.
Moyenne 90-92-0,5
Le nombre de jeunes de moins de Moyenne 93-97
-1,0
Moyenne 98-0220 ans recommence à croître depuis
-1,5Un apport migratoire moyen
10 20 30 40 50 60 701998, grâce notamment aux arrivées de plus fort depuis 1998 Age
%
0,8 Quotients migratoires par tranche d'âgejeunes migrants accompagnant leurs
Source : Insee - ELP - État civil0,7
parents dans le département de la 0,6
0,5Gironde et dans une moindre mesure Le solde migratoire est variable selon
0,4
dans celui des Landes. La baisse de la
0,3 les départements et il n’est pas toujours
proportion de jeunes dans l’ensemble 0,2 proportionnel à leur population. Il1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003
(p)
de la population régionale est ainsi Quotients migratoires moyens annuels convient de souligner l’attractivité des
Source : Insee - ELP - État civilfreinée. De 1998 à 2003, le nombre de Landes qui représentent 11 % de la
jeunes aquitains s’est accru de 0,3 % population aquitaine. La GirondeLes arrivées, supérieures aux départs,
par an, alors que de 1990 à 1998 il a regroupe 35 % de l’apport migratoireconcernent majoritairement tous les
diminué en moyenne de 0,6 % par an. régional, les Landes et lesadultes de plus de trente ans et leurs
Pyrénées-Atlantiques contribuentenfants en âge scolaire. Les personnesLe nombre et la part des personnes de
respectivement pour 24 % et pourde 30 à 39 ans accompagnées65 ans ou plus continuent d’augmenter.
19 %. Viennent ensuite la Dordogneéventuellement de leurs enfants de 1 aCependant leur accroissement moyen
avec 12 % et le Lot-et-Garonne avec9 ans sont les catégories d’âge les plusannuel est ralenti. Il s’élève à + 1,2 %
10 %.attirées par la région. Sur la périodeentre 1998 et 2003, contre 1,9 % entre
1990 à 2002, ils représentent la moitié1990 et 1998. La natalité stagne,
de l’excédent migratoire total. mais la fécondité augmente
La classe d’âge intermédiaire, celle des
Les Aquitains âgés de 40 à 59 ans, soit En 2003, 32 302 bébés aquitains sont20 à 64 ans, est composée
deux générations, sont aussi des gens nés, c’est un peu mieux qu’en 2002majoritairement de personnes actives et
qui arrivent plus qu’ils ne quittent la (+ 0,2 %). Cette année là, on enregistraitreprésente 58 % de la population
région. Ils composent seulement le tiers une diminution de 1,5 % par rapport àaquitaine. Elle continue de croître à un
de l’excédent migratoire. Cela peut l’année précédente. Cette évolutionrythme constant de 0,6 % par an depuis
s’expliquer par la sédentarité d’une était conforme à la tendance nationale1990. Cette augmentation est
uniquement due à la hausse des effectifs
1
En l’absence d’informations sur les entrées et sorties de migrants, la mesure de migrations résidentielles annuelles ne
des 30-54 ans (+ 1,4 % par an).
peut s’évaluer que par le calcul du solde migratoire issu de l’accroissement de la population diminué du solde naturel.
Cette méthode ne peut donner, selon les zones étudiées, qu’une évaluation d’un excédent ou d’un déficit migratoire
occultant notamment les flux d’arrivées et de départs dans la zone.
oN 132
SEPTEMBRE 2004Hausse de la fécondité due au

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