Le Roman Bâtard : Femmes Auteurs et Illégitimité sous la Monarchie de Juillet - article ; n°132 ; vol.36, pg 115-127
14 pages
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Description

Romantisme - Année 2006 - Volume 36 - Numéro 132 - Pages 115-127
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 2006
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

L’histoire du roman français, au moins jusqu’au XIX e siècle, témoigne des liens entre genre romanesque et féminité. Longtemps perçu comme l’Autre de la poésie et de l’histoire, le roman était souvent assimilé aux pires stéréotypes féminins : c’était un genre prolixe ou frivole, manquant de rigueur stylistique, trop fantaisiste, et qui se concentrait sur les petits détails de la vie privée  1 . Les années 1830 et 1840 constituent pourtant pour le développement du roman une importante période de transition qui voit le genre s’ouvrir aux préoccupations du monde contemporain et prendre des dimensions sociales, politiques et philosophiques. L’évolution du roman « réaliste » s’accompagne de ce qu’on pourrait appeler la « mas-culinisation » du genre, et se manifeste particulièrement dans des discours critiques visant à lier créativité et masculinité et ainsi à exclure les femmes de la pratique de l’écriture. Bien qu’on assiste en même temps à un essor de la production et de la popularité d’auteurs féminins 2 , à l’exception de George Sand, les noms des femmes auteurs actives sous la Monarchie de Juillet – Carlowitz, Touchard-Lafosse, Marbouty, Ulliac-Trémadeure, Robert, Bawr, Monborne et Maignaud – ont été rayés de l’histoire litté-raire. Mon but dans cet article est d’analyser le fonctionnement et la 1. Voir à ce sujet Michael Danahy, The Feminization of the Novel , Gainsville, University of Florida Press, 1991. 2. La popularité des femmes auteurs de l’époque dépassait souvent celle de leurs homolo-gues masculins. C'est ainsi que le Prix Montyon de 1834 fut décerné à Mme Ulliac-Trémadeure pour son roman Le Petit Bossu et la famille du sabotier , et non pas à Balzac qui l’ambitionnait pour son Médecin de campagne .
Romantisme n o 132 (2006-2)
Le Roman Bâtard : Femmes Auteurs et Illégitimité sous la Monarchie de Juillet
Nigel HARKNESS
:9710 9t 2006   18. aoûrdne,ide11 eV  5s esag P-H32knarmo1 11R- 
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