Les activités portuaires dans l estuaire de la Clyde - article ; n°1 ; vol.78, pg 265-277
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Les activités portuaires dans l'estuaire de la Clyde - article ; n°1 ; vol.78, pg 265-277

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Description

Norois - Année 1973 - Volume 78 - Numéro 1 - Pages 265-277
RÉSUMÉ
L'ensemble portuaire de la Clyde s'inscrit avec un trafic de plus de 15 millions de tonnes en 1969, au huitième rang des ports de commerce britanniques. L'auteur montre pourquoi ce complexe portuaire, qui se classait à son apogée parmi les plus gros ensembles commerciaux de la Grande-Bretagne, semble maintenant voué à la stagnation.
Dans un premier chapitre sont examinés les ports de la Clyde : le port de la ville de Glasgow, dont Fauteur rappelle l'origine et le développement, et les ports d'aval situés sur le front de mer, en particulier Greenock, devenu le port de containers de Clydeport, Ardrossan, le port de passagers et de marchandises idéal vers T Irlande, et le port pétrolier de Finnarl où se trouvent les installa- lions de la British Petroleum.
C'est ensuite l'étude du trafic de la Clyde.
Le gros du trafic s'effectuant maintenant dans la partie aval de l'estuaire, les docks de Glasgow n'ont plus l'activité qu'ils avaient, il y a encore une dizaine d'années. On constate aussi un grand déséquilibre au profit des importations (88 % du total en 1969). L'auteur donne d'intéressantes précisions sur les éléments du trafic. Si le déséquilibre n'est pas très marqué pour les marchandises diverses, il l'est beaucoup plus pour les produits pondéreux qui dominent dans les importations.
SUMMARY
In 1969, Clydeside ports registered more than 15 million tons of traffic- bringing it into eighth position in Britain's commercial ports. The author shows why Clydeside, which in its heyday was classed among the biggest commercial complexes in Great Britain, now seems destined to stagnation.
The first chapter examines the Clydeside ports-the port of Glasgow, its origins and development, the downstream ports situated on the sea, in particular Greenock now the « container » port of Clydeside, Ardrossan, the ideal passenger and goods port for Ireland, the oil port of Finnarl with its British Petroleum installations.
A study of Clydeside traffic follows : Now that the major part of the traffic takes place in the downstream part of the estuary, the Glasgow docks are no longer as active as they were just ten years ago. It is also noticed that imports (88 % of the 1969 total) dominate heavily. The author gives an interesting breakdown of the traffic. If this inequality is of little significance for diverse goods, it becomes much more important for ponderous products which dominate imports.
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1973
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Y.-M. Desbarats
Les activités portuaires dans l'estuaire de la Clyde
In: Norois. N°78, 1973. pp. 265-277.
Citer ce document / Cite this document :
Desbarats Y.-M. Les activités portuaires dans l'estuaire de la Clyde. In: Norois. N°78, 1973. pp. 265-277.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182X_1973_num_78_1_3289Résumé
RÉSUMÉ
L'ensemble portuaire de la Clyde s'inscrit avec un trafic de plus de 15 millions de tonnes en 1969, au
huitième rang des ports de commerce britanniques. L'auteur montre pourquoi ce complexe portuaire,
qui se classait à son apogée parmi les plus gros ensembles commerciaux de la Grande-Bretagne,
semble maintenant voué à la stagnation.
Dans un premier chapitre sont examinés les ports de la Clyde : le port de la ville de Glasgow, dont
Fauteur rappelle l'origine et le développement, et les ports d'aval situés sur le front de mer, en
particulier Greenock, devenu le port de containers de Clydeport, Ardrossan, le port de passagers et de
marchandises idéal vers T Irlande, et le port pétrolier de Finnarl où se trouvent les installa- lions de la
British Petroleum.
C'est ensuite l'étude du trafic de la Clyde.
Le gros du trafic s'effectuant maintenant dans la partie aval de l'estuaire, les docks de Glasgow n'ont
plus l'activité qu'ils avaient, il y a encore une dizaine d'années. On constate aussi un grand déséquilibre
au profit des importations (88 % du total en 1969). L'auteur donne d'intéressantes précisions sur les
éléments du trafic. Si le déséquilibre n'est pas très marqué pour les marchandises diverses, il l'est
beaucoup plus pour les produits pondéreux qui dominent dans les importations.
Abstract
SUMMARY
In 1969, Clydeside ports registered more than 15 million tons of traffic- bringing it into eighth position in
Britain's commercial ports. The author shows why Clydeside, which in its heyday was classed among
the biggest complexes in Great Britain, now seems destined to stagnation.
The first chapter examines the Clydeside ports-the port of Glasgow, its origins and development, the
downstream ports situated on the sea, in particular Greenock now the « container » port of Clydeside,
Ardrossan, the ideal passenger and goods port for Ireland, the oil port of Finnarl with its British
Petroleum installations.
A study of Clydeside traffic follows : Now that the major part of the traffic takes place in the downstream
part of the estuary, the Glasgow docks are no longer as active as they were just ten years ago. It is also
noticed that imports (88 % of the 1969 total) dominate heavily. The author gives an interesting
breakdown of the traffic. If this inequality is of little significance for diverse goods, it becomes much
more important for ponderous products which dominate imports.activités portuaires Les
dans l'estuaire de la Clyde
par J.-M. DESBARATS
Assistante à l'Université de Californie, Irvine (USA)
Avec un trafic de plus de 15 millions de tonnes en 1969, l'ensemble
portuaire de la Clyde s'inscrit au huitième rang dans la hiérarchie des
ports de commerce britanniques. Ce trafic (2,5 % du tonnage global
embarqué ou débarqué dans le Royaume Uni) est six fois plus faible
que celui du groupe de la Tamise et deux fois plus faible que celui de
Liverpool.
Depuis 1966, le regroupement des trois ports principaux de l'Ouest
de l'Ecosse (Glasgow, Greenock et Ardrossan), en une même unité
administrative, laissait espérer un regain de prospérité à un estuaire
dont la fortune du xixe siècle n'était plus qu'un souvenir.
Qu'en est-il cinq ans plus tard ? L'opposition entre les deux pôles de
l'estuaire s'est accentuée. Glasgow, séparée de la haute mer par un
chenal étroit et sinueux d'une trentaine de kilomètres, voit les navires
déserter ses bassins qui sont, l'un après l'autre, fermés au trafic.
Greenock, à un kilomètre de la ligne bathymétrique de 18 mètres, met
son espoir dans l'adaptation de ses installations aux exigences des gros
tonnages, en particulier les navires porte-containers, tandis qu'Ardros-
san demeure spécialisé dans le trafic avec l'Irlande.
La position excentrique de ce groupe portuaire par rapport aux
centres de production et de consommation britanniques l'empêche
d'être autre chose qu'un ensemble écossais au rôle purement régional.
Si son trafic global s'accroît régulièrement — il a presque triplé de
1952 (5,5 MT) à 1969 (plus de 15 MT) — le déséquilibre au profit des
importations augmente parallèlement et c'est à l'importance des
cargaisons de pondéreux que ce phénomène doit être attribué : les 266 J. M. DESBARATS
combustibles liquides, les minerais et les céréales ont constitué, en
1969, 91 % des réceptions de la Clyde.
Pourquoi ce complexe portuaire, qui se classait à son apogée parmi
les plus gros ensembles commerciaux de la Grande-Bretagne, semble-
t il maintenant voué à la stagnation, voire au déclin ? Cette évolution
est- elle l'inévitable conséquence du retard économique enregistré par
l'Ecosse ? Enfin la direction des principaux courants du commerce
extérieur britannique pourra-t-elle être modifiée au profit de la Clyde
par la simple rénovation partielle des structures industrielles de son
arrière-pays ?
I. - LES PORTS DE LA CLYDE (fig I)
Depuis 1966, le Clydeport Authority exploite l'ensemble des instal
lations portuaires s'allongeant sur la Clyde du pont de Glasgow
jusqu'à une ligne tracée de Coriygils- Point (Ile d'Aran) à Gailes (côte
de PAyrshire). L'ensemble portuaire s'étend, de façon discontinue, sur
la rive gauche surtout, sur une longueur de 30 Km.
L'ESTUAIRE DE LA CLYDE
• Quai à pétroliers
_ Bassins principaux
H Terminal à containers
B Site du terminal à minérali
Jf Ponts récents sur la Clyde
f Chenal de Skelmorlie
_,'' Future autoroute M8.
FlG. 1.
Des paysages portuaires variés se succèdent le long des rives, depuis
les installations urbaines classiques et maintenant un peu désuètes des
quais et bassins de la révolution industrielle, où les chantiers navals se ACTIVITÉS PORTUAIRES DANS I, 'ESTUAIRE DE LA CLYDE 267 LES
mêlent aux installations commerciales, jusqu'aux jetées à pétroliers les
plus modernes situées en» eau profonde à l'écart de toute agglomérat
ion. Entre ces deux extrêmes existent plusieurs installations plus ou
moins récentes, plus ou moins bien équipées, plus ou moins efficaces,
dont l'intégration et la modernisation posent bien des problèmes aux
responsables chargés du développement portuaire.
a) Le port urbain.
Le vieux cœur de l'activité portuaire est en ville, sur les deux bords
de la rivière qui n'a, à cet endroit, qu'une largeur de 2 à 300 mètres.
Ce n'était encore au xvif siècle qu'un simple ruisseau accessible seu
lement aux très petits navires. Au Broomielaw, le niveau de Peau à
marée basse était de 40 centimètres et l'on pouvait aisément passer la
rivière à gué. C'est là que fut construit, sur la rive droite, le port pri
mitif, un simple quai bientôt prolongé vers l'amont et vers l'aval par
l'extension marginale d'autres ouvrages semblables. C'est dans le
vieux centre portuaire que se trouve le quai du minerai de fer du
Terminus Général. Depuis 1958, il accueille les minéraliers de 28 000
TPL dont le déchargement s'effectue au moyen de trois grues munies
de pelles mécaniques pouvant décharger jusqu'à 1 800 tonnes de
minerai à l'heure. La zone actuelle de quais en rivière est une création
entièrement humaine remontant à la révolution industrielle. Ceux-ci
s'étant révélés insuffisants, il devint nécessaire de remédier à l'étroi-
tesse des plans d'eau, et la période d'élaboration des bassins s'ouvrit
à Glasgow en 1867 avec la mise en service du bassin de marée de
Windmilleroft (1). Elle se poursuivit peu à peu vers l'aval (Dock de la
Reine 1880, Dock du Prince 1897, Dock de Rothesay à Clydebank
1907). Le Dock du Roi George V en marque la dernière étape (1931) et
aussi la plus originale : la longueur des postes à quai, l'absence de
culs-de-sac pour routes et voies ferrées, témoignent d'un souci d'adapt
ation aux conditions nouvelles imposées par l'augmentation du tirant

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