Les ménages en Basse-Normandie en 2015 -  De moins en moins nombreux sous un même toit
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D'ici 2015, le nombre des ménages bas-normands devrait augmenter quatre fois plus vite que la population. Les personnes seules et les couples sans enfant devraient être de plus en plus nombreux et concentreront plus de la moitié de l'augmentation du nombre des ménages. Malgré une croissance plus rapide de la population urbaine, la Basse-Normandie conserverait son caractère rural. A Caen, deux logements sur cinq devraient être occupés par des personnes seules et de plus en plus âgées.

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Langue Français

Extrait

basse-norse-nse-normandie-norman-n-nor
n° 150/OCTOBRE 2005 RE 2005
Les ménages
en Basse-Normandie en 2015
De moins en moins
nombreux sous un
même toit
repères
Si les ten dances pas sées se pro lon- sonnes âgées, soit d’une per sonne très
D’ici 2015, le nombre des mé -
gent, la Basse-Normandie comptera âgée et de son descendant, soit en fin
na ges bas-normands de vrait
650 000 mé nages en 2015, soit 50 000 de per sonnes âgées vi vant seu les.
augmenter quatre fois plus vite
mé na ges de plus qu ’au jourd ’hui. Cette D’autre part, les cou ples font de moins
que la po pu la tion.
progression d’environ 8 % entre 2004 en moins d’enfants. La part des famil-
et 2015, est très proche du ni veau na - les ayant au moins trois en fants est
Les per sonnes seu les et les tional. Mais elle sera quatre fois plus ainsi passée de 25 % de l’ensemble des
couples sans en fant de vraient
rapide que celle de la po pulation, ce qui familles en 1990 à 22 % en 1999.
être de plus en plus nombreux et traduit une poursuite de la di minution
concentreront plus de la moitié de de la taille des mé nages. Comme sur
l’augmen ta tion du nombre des
l'ensemble du ter ritoire, le nombre En outre, les com portements évo luent
mé na ges. moyen d’habi tants par lo ge ment bais- aussi et ont un ef fet sur la taille des
se rait lé gè re ment (de 2,4 au jourd ’hui à ménages. Les jeu nes se met tent en
Malgré une croissance plus ra- 2,2 en 2015). D’une part, la po pulation ménage plus tard et de ce fait, les per -
pide de la population urbaine, la vieillit et au-delà de 50 ans, la plu part son nes seu les ten dent à aug men ter au
Basse-Nor mandie conser verait son des per sonnes vi vent dans des mé na- détriment des mé nages de deux per -
ca rac tère ru ral. ges com posés soit d’un couple de per - sonnes. De plus, les rup tures de cou -
A Caen, deux lo gements sur
cinq de vraient être oc cupés par
des per sonnes seu les et de plus en
Evolution de la population et des ménages
plus âgées.
(base 100 en 2004)
110
Cette analyse prospective a été
108
ménages nationauxréalisée à la de mande de la Di rec-
106tion ré gio nale de l'Equi pe ment ménages régionaux
pour la conduite des politiques pu - 104
population nationale
bliques en ma tière de lo gement 102
sur la ré gion. population régionale
100
Elle vise à ca librer la po litique de 98
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015dé ve lop pe ment de l'offre de lo ge -
ment par bas sin d'ha bitat.
cent pour cent - BASSE-NORMANDIE n° 150
Source : Insee, OmphaleEn 2015, 30 000 personnes seu les en plus
(en mil liers)
ZOOM
Répartition des ménages * Evolution
1999 2004 2010 2015
par type 2004-2015
Un mé nage ... un lo gement
Total régional 571 601 631 650 + 8 %
Chaque type d’ha bitat a son dont
353 360 371 378 + 5 %pro fil de po pu la tion do mi nant.
- Couples
Ain si les pa vil lons abri tent une
po pu la tion stable de per son nes - Familles monoparentales 41 43 45 45 + 5 %
vivant souvent en couple avec
- Personnes seules 169 188 207 217 + 16 %
des en fants le plus sou vent. Le
Source : Insee, re censement de la po pulation, Omphaleparc social est un type d’habitat
très familial, et les en sembles
* les au tres mé nages com plétant cette ty pologie sont les per sonnes vi vant sous un même toit
sociaux sont souvent des quar-
sans être en couple.
tiers jeu nes. Quant au collectif
pri vé, ha bi tat plus tem po raire,
il est pri sé par les étu diants et
les jeu nes ac tifs. Les ap parte-
progresserait le plus, et de loin : en de l’é cart des es pérances de vie entrements sont donc souvent oc cu-
2015, 60 % de la croissance du hommes et fem mes. Ce “rattrapage”pés par des per sonnes seu les.
nombre des mé nages se rait le fait de ne sera pas total, et la solitude au-delàCependant, compte-tenu de la
per son nes seu les. de 60 ans continuera à être ma joritai-probable struc ture des mé na-
re ment fé mi nine en 2015.ges à l’horizon 2015 et du vieil -
De plus, en 2015, les per sonnes vi vantlissement qui touche toute
seules se raient en moyenne plus âgées ca té gorie de po pula tion, cette Par ail leurs, par mi les per sonnes seu -
qu ’en 2004. L’ac crois se ment de leur“re lation” entre l’ha bitat et l’ha- les, les jeu nes de 18 à 25 ans se ront de
nombre re pose rait d’ail leurs pour les moins en moins nom breux à me surebi tant re la ti vement bien cernée
trois quarts sur les 60 ans ou plus. Si que leur poids dé mographique dans laau jourd ’hui pour rait bien évo-
bien qu ’en 2015, 53 % des personnesluer. Et le besoin en logements po pu la tion to tale se ré dui ra. Vivre seul
seu les au raient at teint ou dé pas sé 60 à ces âges resterait mal gré tout aussiadaptés, no tam ment de pe tite
ans, contre 49 % aujourd’hui. L’i sole- fré quent en 2015 qu ’au jourd ’huitaille, s’accroître...
ment aux âges éle vés tou chera aus si (14 %)
de plus en plus les hommes. Entre
2004 et 2015, les ef fets démographi-
ques de la Se conde Guerre mon diale Plus de cou ples âgés
ples se mul tiplient et un mé nage de qui avait consi dé ra ble ment af fec té les
quatre personnes se scinde bien sou - ef fec tifs mas cu lins nés avant guerre
Les cou ples se raient aus si plus nom -vent en deux mé nages d’une et trois s’es tom pe ront. Les gé né ra tions du
per son nes. breux. En 2015, 378 000 couples habi-baby-boom, plus paritaires, vont dé -
teraient en Basse-Normandie, avec oupasser le cap de la soixantaine et, dès
sans en fant soit 18 000 de plus qu ’enCes dif fé rents ef fets, dé mo gra phi ques 2006, le nombre d’hom mes seuls de
2004. Ce mode de cohabitation reste-et com por te men taux, vont conti nuer de ces gé nérations va alors croître deux
rait ma jo ri taire puis qu ’il concer ne raitse conju guer. Ils au ront pour consé - fois plus vite que ce lui des fem mes :
près de 60 % des mé nages. Ce -quence une forte aug mentation du + 40 % entre 2004 et 2015 contre
pendant, sa part dans le to tal des mé -nombre de per sonnes seu les et de cou - + 20 %. Cette crois sance de vrait
nages de vrait dé croître : entre 2004ples sans en fant, au dé triment des fa - même être confortée par la ré duction
et 2015, elle bais serait de deux points,milles avec en fants.
notamment à cause de la très forte
augmentation du nombre de person-Si ces ten dances se pour suivent, le
nes seu les.nombre de mé na ges aug men te ra dans
tous les bas sins d’em ploi de la ré gion,
L’ef fet du vieil lis se ment se rait en coremême ceux où la population di minue-
une fois très perceptible. Seuls les cou -rait. Cet ac croissement du nombre de
ples de personnes âgées de 60 ans oude quoimé na ges aura un im pact iné vi table sur
plus de vraient être plus nom breux. Leles be soins en lo gements et leur na ture. parle t'on ? recul du nombre de per sonnes d’âge
ac tif se tra dui ra mé ca ni quement par
Les pro jections qui sont présen- une baisse du nombre de couples à cesToujours plus de tées dans cet ar ticle re posent sur âges. De plus, la baisse du nombre de
des hy pothèses qui ne pren nent femmes en âge d’avoir des en fants vaper son nes seu les
pas en core en compte les cons tats limiter le nombre de nais sances dans la
ti rés des ré cen tes en quê tes de re- région, même si le nombre moyen
En 2015, près de 220 000 personnes censement de 2004 et 2005. En d’enfants par femme de vrait se sta bili-
devraient vivre seu les en Basse-Nor - 2006, ces projections se ront re fai- ser ou pro gres ser lé gè re ment.
mandie, soit 30 000 de plus qu ’au- tes avec ces nou veaux résultats.
jourd ’hui. Elles oc cu peraien t alors un Elles in te gre ront no tam ment la di- Enfin, les fa mil les mo nopa ren ta les re-
tiers du parc de lo gements, soit lé gère- minution constatée de la taille des présenteront près de 45 000 mé nages
ment moins que la moyenne na tionale. mé na ges. en 2015, soit comme en 2004 près de
De tous les mo des de vie, c’est ce lui qui 7 % du total des mé nages.
cent pour cent - BASSE-NORMANDIE n° 150Les mé nages en Basse-Normandie
en 2015
La cam pagne gar de rait Une plus forte croissance du nombre de mé nages dans les villes
son at trait
(en mil liers)
Un peu plus de deux mé nages bas-nor- Répartition des ménages * Evolution
1999 2004 2010 2015mands sur trois ré sider

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