Les Tests et leur emploi. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 836-851
17 pages
Français

Les Tests et leur emploi. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 836-851

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
17 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 836-851
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2° Les Tests et leur emploi.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 836-851.
Citer ce document / Cite this document :
2° Les Tests et leur emploi. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 836-851.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6398836 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
F. MICHAUD. — L'expertise en écriture et la méthode statistique. —
R. Se. LXIV, 15, 1926, p. 658-661.
L'expertise en écriture n'est pas du domaine psychologique, du
moins à l'heure actuelle. Signalons cependant l'article de Michaud
pour les considérations générales qu'il contient sur les cas où il est
loisible d'appliquer la méthode de la moyenne arithmétique à l'étude
d'un phénomène.
Remarques intéressantes également sur les courbes de Gauss a
plusieurs sommets. M. F.
A.-W. KORNHAUSER. — What are rating scales good for. [A quoi
servent les échelles). — J. of Pers. Res., V, 5, 1926* p. 189-193.
Les échelles d'évaluations sont des formes commodes pour se faire
une idée objective des individus. Ces évaluations peuvent être utiles
aux employeurs en même temps qu'elles constituent un stimulant
pour le sujet et fournissent des renseignements précieux à l'expér
imentateur, tant sur l'esprit du travailleur que sur le milieu qu'il
analyse.
L'échelle donne des résultats clairs, quantitatifs et déjà standard
isés, ceci permet de situer le sujet dans un ensemble moyen, aussi
bien que de comparer deux sujets différents. Elle est en général d'un
maniement commode. Elle ne peut remplacer certains renseignements
qualitatifs. Elle les complète.
L'auteur insiste particulièrement sur l'étude analytique des résul
tats obtenus avec les échelles, qui décèle les vices des échelles et
permet leur amélioration. M. L.
2°. — Les tests et leur emploi
O. DECROLY. — L'état actuel des procédés de mesure de l'intell
igence. — In-8 de 27 p. Bruxelles 1925.
D. examine les avantages et les inconvénients des tests indivi
duels et des tests collectifs, envisage le rôle des tests non verbaux,
donne-les résultats généraux de ses expériences avec le test Thurstone-
Mira, et expose le test collectif économique (avec questions posées
de vive voix ou inscrites au tableau) de Ballard, pour les enfants de
7 à 14 ans, tel qu'il a été adapté à la langue française par les élèves
du laboratoire de psychologie de l'enfant de l'Institut des Hautes
Etudes de Belgique. H. P.
E. MIRA. — Pruebas para la determinacion de los tipos de inteligencia
en los nifios. (Épreuves pour la détermination des types d'intelligence
chez les enfants). — Actualidad medica (Rev. Mensual granadinaj,
II, 16, 1926, p. 225-246.
L'auteur expose les diverses sortes de tests (dont certains sont or
iginaux) employées à l'Institut d'Orientation professionnelle de Bar
celone, depuis quelques années pour apprécier les types princ
ipaux de manifestations intellectuelles, à savoir d'ordre verbal,
abstrait (ou synthétique) et spatial (ou mécanique). TESTS ET LEUR EMPLOI 837 LES
1° Point de vue verbal. — Les tests sont les suivants :
I. Nombre de mots en 5 minutes (étalonnage : 6 mots à 6 ans
10 à 7, 15 à 8 , 20 à 9, 24 à 10, 30 à 12, 36 à 14, 42 à 16, 50 à 60 et
plus chez les adultes d'intelligence verbale développée).
II. Test des définitions (distinction des types subjectif, objectif,
érudit, imaginatif, artistique, raisonnant, incohérent).
III. Test des phrases à rétablir (5 phrases de 5 à 18 mots ;
étalonnage du temps nécessaire à la réussite entre 7 et 14 ans. A cet
âge, il faut 15 secondes pour la première phrase, 16 minutes poui la
cinquième).
IV. Phrases à compléter (Ebbinghaus), avec 2 phrases de 7 à 10
ans, 3 phrases de 10 à 14 (temps employé pénalisé de 10 secondes
par erreur).
V. Test d'opposition (4 tests de 20 mots avec réussite, sur 80, de
27 associations correctes à 9 ans, 44àl2,68àl4et76àl6).
VI. Histoire à imaginer avec certains mots imposés (2 listes, de
9 et 13 mots).
2° Point de vue spatial.
I. Copie renversée de dessins, de complication croissante (8 mod
èles).
II. Reconstruction d'un puzzle (de 13 pièces), qui exige de 55 mi
nutes (8 ans) à 10 (16 ans).
III. Test de transpositions spatiales, reproduisant (avec quelques
déformations, semble-t-il) des figures géométriques de Rybakoff.
IV. Test d'aiguillage de chemin de fer (schéma d'une manœuvre
de transfert de wagons sur des voies avec une locomotive).
V. Test de la découpure du type Binet.
VI.des séries de Dounaievsky.
3° Point de vue abstrait.
I. Test des différences à indiquer (type de Binet).
II.des situations complexes, où il faut dire que faire.
III. Relations graphiques de cause à effet (test des histoires sans
paroles de Decroly).
IV. Comparaison de concepts (souligner deux mots ayant même
relation que deux autres mots servant d'exemple, suivant le type des
épreuves de Thurstone).
V. Test des syllogismes (du type Toulouse et Piéron) les uns à
compléter, les autres à indiquer comme justes ou faux (52 de chaque
sorte, avec 2 points pour les premiers, et 1 point pour les seconds
quand l'épreuve est réussie). Nombre de points à 14 ans : 18 ; à 16 ans :
25 ; intellectuels sélectionnés : 30 (avec un maximum de 36).
VI. Test des définitions abstraites (la vertu, la justice, le temps,
la vie, l'amour, le travail.)
Cet intéressant travail doit constituer un chapitre d'un livre en
préparation, de l'auteur, consacré à l'orientation professionnelle.
H. P.
G. ARTHUR. — A Group Point Scale for the Measurement of In
telligence. A Further Study in Method. {Une échelle collective de
points pour la mesure de V intelligence. Nouvelle étude de la méthode.)
— J. of appl. Ps., X, 2, 1926, p. 228-244.
L'auteur revient au travail qu'il a fait en collaboration avec Woo- 838 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
drow sur la valeur discriminative des tests, auquel H. Piéron.a con
sacré un exposé détaillé. (Cf. An. Ps., XXIII, 1923, p. 176-185.)
A. a revisé certains tests de son échelle et a procédé à un nouvel
étalonnage sur 2.500 enfants de 6 à 18 ans. La série comprend les
tests suivants, d'un emploi collectif :
1° Complètement de phrases de Trabue ;
2° Substitutions (inscrire des chiffres dans les petites figures géo
métriques d'une feuille) ;
3° Compréhension (test emprunté à la re vision de Kuhlmann des
tests Binet-Simon et consistant à dessiner des lignes et des figures
d'après certaines directives).
4° Tests de mots opposés.
5° Construction de mots avec six lettres.
6° Répétition immédiate de chiffres.
Ces tests collectifs ont donné dans un groupe de 27 enfants une
corrélation très élevée (r = 0,92 ± 0,006) avec les tests individuels
de Kuhlmann (revision de 1922 des tests Binet-Simon). D. W.
TH. SIMON. — Quelques précisions sur le test collectif P. V. — B.
S. A. B., XXVI, 204, 1926, p. 128-148.
Utiles rémarques de détails sur la technique d'application et de
correction du test et sur les premiers résultats obtenus.
Lorsqu'on calcule, pour les enfants de plusieurs classes d'une école,
leur âge d'intelligence en années et mois : 1° tel qu'il ressort du
total des points au test P. V., 2° tel qu'il ressort du temps que l'enfant
a mis à exécuter le test, et qu'on prend la moyenne des deux (c'est
cette moyenne qui est, pour l'auteur, Vâge mental), — on constate
les faits suivants : 1° Dans chaque classe il y a une homogénéité rela
tive du niveau d'intelligence ; 2° II y a une ascension régulière et
correcte classe par classe ; 3° Dans chaque classe il y a des niveaux
intellectuels fréquemment plus élevés que leur âge réel chez les jeunes,
des niveaux intellectuels en retard sur leur âge réel pour presque tous
les aînés.
Ce sont là, dira-t-on, des constatations auquel le simple bon sens
pourrait aboutir. Il est vrai, mais c'est le propre d'un bon test que de
confirmer le bon sens. I. M.
TRUMAN L. KELLEY. — The determination of a Scale of mental
Ability (La détermination d'une échelle d'habileté mentale). — Ps.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents