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Nous présentons ici des propositions qui s’inscrivent dans une problématique de nouvelle gouvernanceUne gouvernance nouvelle doit être LA NOUVELLE GOUVERNANCEinventée, pour trouver rapidement des solutionsen Ile-de-Francedurables, faire du consommateur un citoyen etLuc BLANCHARD, président association « Val-de-Seinearrêter la destruction de notre environnementVert » ; membre du comité directeur « Environnement 92 » pour un développement durable.Michel COLCHEN, membre des conseils des associationles « Amis de l’Avenue du Château » et du « Comité deSauvegarde des Sites de Meudon » LE DEVELOPPEMENT DURABLEOlivier DELOURME, président « Environnement 92 », président de « Garches est à Vous », administrateur « Ile- Emmanuel HOCHART, architecte, président « Suresnes Cadrede-France Environnement » de Vie » et administrateur « Environnement 92 »Nos propositions concernent la gouver- La notion de Développement Durablenance des exécutifs vers les citoyens. Les pra- n'est pas un domaine à part. Elle rassemble tiques indiquées dans la convention d'Aarhus l'ensemble des facteurs du bien être pour le pré-représentent un changement de comportement, sent et l'avenir, elle intègre et tente de concilierdonc une évolution de notre culture. Les exécutifs les deux valeurs fondamentales de la Modernité :ou autorités selon la Convention d'Aarhus ont, en la Production et l'Individu.fait, besoin de relais pour que leurs décisionsPartagés entre la peur, la culpabilité ...

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Nous présentons ici des propositions qui s’inscrivent dans une problématique de nouvelle gouvernance
LA NOUVELLE GOUVERNANCE en Ile-de-France Luc BLANCHAR Vert » ; membre Michel COLCH les « Amis de l’ Sauvegarde des Olivier DELOU président de « G de-France Envir
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DEMOGRAPHIE, DENSITE URBAINE, URBANISME ET HABITAT Daniel HANNOTIAUX,président « Sud Environnement »; trésorier « Environnement92 » ; secrétaire général « Ile-de-France Environnement » Anne Marie SIRAMY,vice présidente «Val-de-Seine Vert»
En Ile-de-France, la population aug-mente partout moins vite que ne le prévoyait le SDRIF, sauf dans les Hauts-de-Seine.
Densification de l'habitat Nous demandons: -que, au plan régional,le SDRIF revoie à la baisse les prévisions de croissance démo-graphiquequi se sont avérées excessives et les objectifs de construction qui en découlent ; -quele futur SDRIF donne un coup d'arrêt â la fuite en avant des Hauts-de-Seine et affiche une volonté de rééquilibrage en restreignant sévèrement les objectifs de cons-truction de logements et de bureaux pour les Hauts-de-Seine,en offrant davantage de possibi-lités de construction aux Départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. La mise en oeuvre de cette politique passe parune utilisation rigoureuse de la pro-cédure d'agrément des constructions de bureaux, des mesures administratives (porter à connaissance et contrôle préfectoral des plans locaux d'urbanisme) et des mesures incitatives (réorientation d'aides financières).
La qualité de l'espace urbain Le territoire dégagé, on ménage des espaces libres qui permettront une évolution ultérieure du tissu urbain pour répondre à de nouveaux besoins liés à l'évolution du mode de vie.
Remédier au déficit d’espaces verts ; préserver la masse verte, les arbres remarquables et les espaces naturels sensibles
Nous demandons: -que l'objectif de 10m2 par habitant fixé par le SDRIF 94 soit confirmé ;
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-que soit prescrit la réalisation d'espaces verts reliés au réseau départemental dans le cadre des restructurations en cours dans la boucle nord de la Seine, particulièrement défavorisée ; -que la liste des arbres remarquables de chaque commune soit inscrite dans le document local d'urbanisme de façon à ce qu'ils soient protégés et pris en compte dans l'instruction des permis de construire ; -que les espaces naturels sensibles soient protégés dans les plans locaux d'urbani-sme ; l'officialisation et l'inscription dans le futur SDRIF du projet de coulée verte nord-sud des Hauts-de-Seine.
Préservation de l'habitat pavillonnaire ; aménagement des quartiers de centre ville
Nous demandons: -que, dans une optique de sauvegarde patrimoniale, le SDRIF mentionne une priorité à la réhabilitation sur la rénovation pour le trai-tement des quartiers anciens de centre ville dont l'état justifie une remise en valeur ; -que les activités commerciales ou de services de proximité bénéficient de charges fon-cières favorables ; -que les rénovations de centres urbains soient réellement accompagnées de plans de circulations douces et de possibilités réduites de stationnement favorisant le commerce de proximité.
Logement social Nous demandons: -que, dans les villes comportant trop peu de logements sociaux, soit encouragée chaque fois que possible la reconversion de petits immeubles privés acquis par préemption ; -que l'introduction de mixité sociale par juxtaposition d'immeubles sociaux et de statut privé se fasse sans diminution globale de loge-ments sociaux.
L'INTERCOMMUNALITE Luc BLANCHARD,président association « Val-de-Seine Vert » ; membre du comité directeur « Envir onnement 92 ». Manuel CLARAMONTE,administrateur de «Chaville Environnement » et d’« Environnement 92 ».
Le regroupement intercommunal institué par la loi dite « Chevènement » est perçu de façon radicalement différente par les acteurs des asso-ciations de défense de l'environnement.
Pour les uns, l'intercommunalité est une chancequi doit être saisie afin de renforcer la cohérence d'un large territoire.Pour les autres, une telle superstructure de communes ne peut avoir que des incidences technocratiques nui-sibles à la liberté du citoyen,coûteuse en impôts supplémentaires et, de plus, devenir source de conflits avec les autorités territoriales du niveau supérieur à la commune dont les responsabilités concernent précisément l'ensemble des commu-nes du département.
Trois griefs principaux sont mis en avant : -l'absence de consultation des habitants, aucun référendum n'a été organisé, ni sur le bien-fondé de l'intercommunalité, ni sur les périmètres choisis, -le coût de l'opération, -la manière dont sont prises les décisions au sein des communautés d'agglomération.
Environnement 92propose : La mise au point de projets de territoires qui doivent : -prendre en compte le territoire dans sa diversité, -construire un projet sur le long terme, -organiser le partenariat et les alliances avec l'extérieur, -faire en sorte que la participation s'exprime en terme d'engagement, -organiser le territoire pour élaborer et mettre en œuvre le projet.
Définir les compétences de l’intercommuna-lité concernant : -le développement économique, l'aménagement de l'espace communautaire, -l'équilibre social de l'habitat sur le territoire communautaire ; -la création, l'aménagement et l'entretien de voi-rie d'intérêt communautaire ;
-la création, l’aménagement et la gestion de parcs de stationnement d'intérêt communau-taire ; -l'assainissement ; l'eau ; -la protection et mise en valeur de l'environne-ment et du cadre de vie (lutte contre la pollution de l'air, les nuisances sonores, élimination et valorisation des déchets des ménages et assimi-lés) ; -la construction, l'aménagement, l'entretien et la gestion d'équipements culturels et sportifs d'inté-rêt communautaire.
Le transfert de compétences entraîne obligatoirement la mise à disposition des biens, équipements et services publics nécessaires à l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté d'agglomération dans tous les droits et obligations des communes (emprunts, délégations de service public ...).
Ce que nous demandons: -que des résultats significatifs en terme de réduction des dépensesdirectement percepti-bles par le citoyen au niveau des impôts, leur diminution étant le meilleur critère d'une bonne gestion,soient démontrés et mesurés chaque année. -qu'une commission consultativeras-semblant les associations soit associée aux réunions du conseil intercommunal où elles pourraient exercer une surveillance et faire des propositions. -que dans les communes n'ayant pas encore souscrit au regroupement intercommunal, la liberté de prendre la loi en compte serait lais-
Conclusion -Cette analyse de l'intercommuna-lité conduit à une réflexion critique sur les avan-tages et les inconvénients apportés par la loi de 1999. L'absence de consultation préalable des citoyens fut très certainement une erreur qui a conduit ceux-ci à une certaine méfiance devant la mise en place de cette nouvelle instance de décisions. Il n'y a pas d'intercommunalité efficace sans projet et pas de projet légitime sans participation de tous les acteurs !
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BERGES DE LA SEINE Michel RIOTTOT(Comité de Sauvegarde des Sites de Meudon),E. LAUMET(Vivre à Meudon), J. P. BAUDECHON(Colombes),Michel GODARD(AEBB), Daniel MOURANCHE(Vivre à Meudon), Daniel HANNOTIAUX(Sud Environnement), Lionel FAVIER(Neuilly),Christine BUFFET(CRAC), Jean Michel TONDEUX(CRAC Clichy), Alain MATRINGES(Clichy), Romain CARAYOL(CHARME Clichy).
Les objectifs du schéma d'aménagement et de gestion durables des berges de la Seine pré-paré le Conseil général des Hauts-de-Seine sont en phase avec les revendications d’Environnement 92 et des associations mem-bres, puisque qu'y figurent notamment : la création d'une promenade continue le long du fleuve ; l'ouverture des villes sur le fleuve ; la prévention des inondations ; la préserva-tion de la biodiversité ; la réduction des pollutions; le développement du transport fluvial (y compris de passagers) ; la réduc-tion de la circulation automobile le long de la Seine.
A propos de la RD 7 les associations demandent, du pont de Billancourt à la rue de Vaugirard, sa limitation à 2x1 voie de façon à libérer de l'espace pour l'aménagement des ber-ges et à préserver les berges des constructions.
Au pied du coteau de Meudon, la ville prévoit la construction d’immeubles R+6, alors que le Schéma propose de les limiter à R+3. La vue sur le fleuve sera ainsi bouchée, contraire-ment aux principes d'ouverture des paysages contenus dans l'avant-projet.
A Clichy, les associations de riverains dénoncent le manque d'information et de transpa-rence sur les projets d'aménagements prévus.
La concertation sur le schéma d'amé-nagement des bergesdoit être un axe structu-rant de l'action d'Environnement 92 sur l'aména-gement du département. En réunissant à cette occasion nos demandes actuelles sur les RD1, RD7, plus généralement sur la réduction des grandes circulations le long des berges, nous donnons une réponse cohérente au Conseil général sur son projet d'aménagement.
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DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS DANS LES HAUTS-DE-SEINE Daniel MOURANCHE, délégué général aux études de « Vivre à Meudon » ; délégué de « l’A.U.T. Ile-de-France » pour les Hauts-de-Seine. Christiane BERNARD, secrétaire « Issy Ecologie » Lionel FAVIER, administrateur « Val-de-Seine Vert » Jean Pierre HASCOËT, « Adevam »
Les Hauts-de-Seine sont un département dense et proche de Paris. Le bénéfice habituel de l'usage des transports collectifs, des circulations douces et du transport fluvial sur la qualité de la vie et de l'air serait ici d'autant plus appréciable que son territoire offre de remarquables espaces naturels : Seine, coteaux et forêts. Seule une politique volontariste en faveur des transportsest susceptible de sortir les Hauts-de-Seine de ce paradoxe : présenter un nombre record par habitant à la fois de gares et de déplacements automobiles.
Elle doit se déployer sur trois axes : 1. Donner tout leur potentiel aux transports collectifs en site propre, 2. Mieux partager les espaces de circulation communs, 3. Innover pour le transport fluvial.
Pour mettre en oeuvre une telle politique, il y a un préalable, celui de la compétence tech-nique de la maîtrise d'ouvrage.La décentralisa-tion ne lui a pas été favorable, avec le démantèle-ment du service étatique de l'équipement et l'émiettement des moyens entre collectivités loca-les, encore accentué par la création des commu-nautés d'agglomération. Il faut ensuite dépasser l'imbroglio des compétences administratives.Si certains de nos maires ont oeuvré avec efficacité pour les transports, par exemple en montant le réseau de bus Traverciel dans la partie ouest de notre dépar-tement, beaucoup ne montrent d'intérêt en leur faveur que pour se faire élire ou justifier fausse-ment leurs prétentions immobilières. La concertation, nécessaire, ne peut suffire. Il faut l'accompagner de quelques mesures d'autorité et de beaucoup d'incita-tions financières éclairées.
A ce titre,la Région doit voir affirmer sa voca-tion naturelle d'autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, et le département doit peser sur les communespour que leurs préro-gatives sur la circulation et les sols s'exercent dans le respect des franciliens appelés à se déplacer et à respirer le même air. S'il ne faut retenir qu'une proposition, c'est celle de la création d'un Conseil Départe-mental des Déplacements Urbains. Tous ensemble, ayons le projet de rendre l'usage de la voiture moins utile, moins prégnant et donc moins fréquent.
LE TRAMWAY Lionel FAVIER, administrateur « Val-de-Seine Vert » Daniel MOURANCHE, délégué général aux études de « Vivre à Meudon » ; délégué de « l’A.U.T. Ile-de-France » pour les Hauts-de-Seine.
Il est nécessaire de réserver le mot tramway pour un mode guidé de nature ferroviaire, utili-sant une voie ferrée de conception classique. Quelques chiffres relatifs au tramway : Une voie double nécessite une largeur de 6m, un quai de 3m, mais si l'on veut insérer un tramway à double sens en site propre dans une artè-re où il y ait également une circulation automobile à double sens et deux trottoirs, il faut une largeur de 24m. Au niveau des densités de fréquentation, le tramway est intéressant entre 3 000 et 10 000 pas-sagers par heure et par direction. Au dessous, le bus convient mieux, et au dessus, c'est le métro ou le train qui s'impose.
Les bonnes raisons qui plébiscitent le tramway : D'une façon générale, le tramway a le grand avantage de pouvoir jouer sur sa longueur, grâce au guidage des rails, et récupérer l'espace perdu lorsqu'on choisit de diminuer la largeur des caisses pour mieux s'insérer dans les rues étroites. Ce que nous demandons: La réalisation des projets du contrat de plan Etat-Région 2000-2006 : les prolongements du T1 et du T2 : -le prolongement du T1 à l'Ouest : Saint-Denis/gare de Colombes
-le prolongement du T2 côté Nord : La Défense au Pont de Bezons (et plus tard Sartrouville), et le prolongement du T2 côté sud : Issy Val-de-Seine à Porte de Versailles les nouvelles lignes : -le TCSP Châtillon Vélizy - Viroflay -un projet de TCSP pour Boulogne-Billancourt -le tramway des Maréchaux Des Tramways pour le 92 Pour un vrai réseau de tramway au service du 92 : deux rocades, l'une en plaine de première couronne, l'autre sur les communes de deuxième et troisième couronne et les plateaux. des lignes radiales de pôle à pôle en com-plément des lignes ferrées existantes : -de La Défense au port de Gennevilliers -de la gare de Rueil RER à la gare de Saint-Cloud du Val d'Or -de Garches à la porte Maillot via Suresnes -de la porte de Saint-Cloud à Versailles : -de l'hippodrome de Longchamp aux Hauts de Sèvres rive gauche -de la porte de Saint-Cloud à la zone indus-trielle du Plessis -d'Issy-les-Moulineaux à Antony.
RECONNAISSANCE DU VELO DANS LES Hauts-de-Seine Lionel FAVIER, administrateur « Val-de-Seine Vert »
Le vélo, c'est sérieux et c'est reconnu II nous semble indispensable et urgent dedévelop-per à l'échelle des Hauts-de-Seine une politique de ville cyclable.
L'établissement de schémas directeurs locaux des circulations piétonnes et cyclistes peut permettre, lors de travaux routiers en aggloméra-tion,la réalisation d'aménagements assurant la sécurité des cyclistestout en maintenant des itiné-raires directs et facilement repérables, la loi sur l'air certes les favorise mais sans les rendre obligatoires.
Le vélo, c'est sérieux et c'est très possible On sait aujourd'hui qu'il ne s'agit pas de créer des pistes cyclables partout, mais plutôt d'aménager l'espace urbain pour que les vélos puis-sent y circuler.
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L'important surtout est de concevoir des voiries adaptées permettant une continuité d'itiné-raires. A proximité des principaux pôles de la ville, aux abords des grands équipements (mairie, poste, collège...),il faut offrir des possibilités de stationnement aux vélos qui soient sécurisés afin d'éviter les vols et en particulier aux points de liaison avec les transports collectifs (train et tramway).
La politique du vélo est un échec dans les Hauts-de-Seine Une opportunité exceptionnelle s'est pré-sentée dans le sud du département avec la présence des espaces libres recouvrant les voies du TGV Atlantique. Mais son aménagement mal conçu et allant en se dégradant tend à en faire plus un espa-ce de loisirs pour les riverains qu'un véritable axe cyclable Quelques propositions d’axes de développement Les mesures prises pourraient être les suivantes : -intégration systématique des trans-ports cyclables dans les prochains contrats de plan ; -seuil minimal de 10% réservé au vélo dans le budget des routes nationales ; -création obligatoire de parkings sécurisés dans les immeubles collectifs ; -nouvelle mouture de l'article 20 de la loi sur l'air qui prévoie, mais sans la rendre obligatoire, l'intégration du vélo dans les rénovations de voirie. Si, déjà, on pouvait faire du vélo en toute sécurité d'une commune à l'autre des Hauts-de-Seine, ce serait un grand pas...
LA POLLUTION DE L'AIR Jean Max DROUOT, membre du comité directeur « Environ-nement 92 » Jean François DAVID, vice président de l’ « ASEVE » (Association de sauvegarde des espaces verts et de l’environnement de Garches et des environs) Monique LECANTE, présidente « RER Lombart-Potiers », et vice présidente « Environnement 92 » Les Hauts-de-Seine sont une entité géogra-phique trop réduite et trop imbriquée dans les départements voisins pour que le thème de la pollu-tion atmosphérique ne déborde pas sur toute l'Ile-de-France.
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Ce que nous demandons: Poursuite et amélioration des mesures de la pollution et de ses effets : -entretien, renouvellement, et mise à niveau des stations de mesure de la pollution. -développement de mesures ciblées sur des points critiques (grands axes autoroutiers, aéro-ports, tunnels routiers, voisinage des émissions canalisées dues aux transports). -développement des mesures des concen-trations en particules fines et très fines, en compo-sés organiques volatils, diffusion des résultats de ces mesures. -développement des outils de simulation et de prévision de la pollution à un ou deux jours pour pouvoir anticiper les décisions de restriction des activités polluantes. -poursuite des études qualitatives et quanti-tatives sur les effets de la pollution sur la santé des pollués, en particulier pour les particules très fines qui sont quasiment ignorées aujourd'hui. -évaluation du coût pour la société (la Sécurité Sociale) des problèmes de santé dus à la pollution.
Réduction des pollutions à la source : -application de la directive européenne en matière d'ozone, -réduction du trafic routier (VL et PL), -réduction de l'incitation à la diésélisation du parc français, -développement du parc de véhicules moins polluants, -incitation forte à la réduction des pollu-tions par le transport aérien, -surveillance accrue des chauffages urbains (collectif et particulier), -publication régulière des résultats d'émis-sion des 25 plus gros émetteurs de chaque départe-ment.
Protection contre la pollution : -obligation de mentionner dans les Plans Locaux d'Urbanisme des valeurs moyennes et valeurs de pointe atteintes par la pollution atmosphérique sur le territoire communal,
-réduction de la densité d'habitation dans les zones les plus polluées, -protection des bureaux, des locaux com-merciaux et des habitations contre la pollution extérieure, -protections individuelles contre la pollu-tion.
Sensibilisation de tous les acteurs, pollueurs et pollués : -diffusion dans les journaux, les radios, et chaînes de télévision, des résultats de mesure quotidiens d'AIRPARIF, -diffusion dans ce même créneau de conseils ciblés, pour diminuer la pollution, -sensibilisation des collectivités locales, des associations diverses à l'impact de la pollu-tion sur la santé de leurs habitants, de leurs adhé-rents.
Rôle des associations : Les associations de protection de l'envi-ronnement constituent le relais d'information et d'action idéal dans le domaine de la lutte contre la pollution. Il serait par exemple souhaitable que le collectif d'associations départemental " Environnement 92 " ait une place reconnue dans les instances d'orientation d' AIRPARIF.
Conclusions Depuis la publication en 1997 du précédent Livre Blanc, le paysage a considérablement changé, la loi sur l'air a connu un début d'ap-plication, les effets sanitaires de la pollution sont mieux connus et le grand public a été sensibilisé à la pollution. Mais tout reste à faire pour réduire réellement le niveau de pol-lution.Seule une mobilisation permanente nous permettra de faire bouger les pouvoirs politique et économique. La conclusion du livre blanc de 1997 est toujoursvalable : « Occupons nous de ce qui nous regarde".
LE BRUIT Roger FRANCEY, président de l’association « Maillot-Sablons-Madrid », administrateur «Environnement 92 » Romain CARAYOL, président « CHARME Clichy» ; secrétaire général adjoint «Environnement 92 »
Le bruit est identifié par les habitants de l'Ile-de-France et en particulier par les "alto séquanais" comme l'élément le plus perturbateur pour l'environnement.
Un consensus s’est dessiné au Conseil Régional le 29 janvier 2004 pour la création de Bruitparif et une dotation de 60 921 euros y a été affectée pour 2004.
Environnement 92se réjouit donc de la créa-tion de Bruitparif, mais insiste sur les deman-des suivantes :
-établissement d'une cartographie des points noirs du bruit,tenant compte des bruits de crête, et ce dès 2005, en prenant donc de l'avance sur le calendrier Européen qui impose cette cartographie en 2007, -création de moyens mobiles de contrôle,pour confirmer, détecter, mesurer ces points noirs, -mise en place effective de moyens ver-balisateurs efficaces,chargés de faire appliquer la loi, -affectation de crédits plus significa-tive,les crédits affectés en 2004 ne représentant guère plus qu’un homme/an, t des règlements concernant les neuves aux abords des zones
oration et augmentation des oniques esthétiques, là où il et possible d'en mettre.
cerne la SNCF
ent 92demande : communication de la carte du bruit ou la SNCF, s travaux de protection anti-bruit t effectués dans les meilleurs délais,
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-que les normes de conduite permettent une atténuation des bruits de traction et de freinage, -qu'une attention particulière soit portée aux trains de fret (dont nous souhaitons d'ailleurs le développement).
…et le manque de civisme Le bruit est présent sur la voie publique mais il est aussi présent dans les relations de voisinage, cela étant aggravé par la mauvaise qualité des constructions, il est aussi présent quand des automobilistes se croient obligés de faire fonctionner leur autoradio à puissance maximum avec vitres ouvertes. Ces problèmes passent par l'éducation des citoyens.
Environnement 92suggère : que le Conseil général mette en place des campa-gnes spécifiques par différents moyens de sensi-bilisation à ces problèmes : -avec de l'Education Nationale dans les écoles et collèges -en utilisant les supports à disposition (journaux du Conseil général) -affiches dans les lieux publics -des incitations à des initiatives citoyennes
LES NUISANCES DES HÉLICOPTÈRESen région parisienne Marie Thérèse FAVARD, chargée de mission « Environ-nement 92 »
Depuis les premières protestations contre ce que l'on appelait, dans les années 1980 les"vols d'agrément du week-end", trafic et nuisances des hélicoptères en région parisienne n'ont cessé de croître pendant dix ans. Le trafic a cependant connu depuis 1992 une diminution progressive, que l'on ne peut attribuer au plafonnement des mouvements (13 000 effectués malgré 20 000 autorisés !) Mais il y a toujours 20 000 mouvements officiellement autorisés auxquels continuent de s'ajouter les "transits" qui ne sont toujours ni supprimés ni même contingentés (6 000 en 1997-1998).
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Le risque reste grand d'en revenir aux excès antérieur. On voit en effet les tenants de l'héli-coptère reprendre leurs actions de lobbying réclamant les moyens techniques et réglemen-taires de survoler une concentration de 12 millions d’habitants de nuit comme de jour et par tous les temps ; qu'il s'agisse de tourisme d'affaires ou non, d'activités ludiques, de "tra-vail aérien", et jusqu'au transport de fret (!!!). Le moment est venu d'écarter définitivement cette menace.
Ce que nous demandons: Il nous semblerait utile, en attendant mieux, d'examiner quel chiffre pourrait être substitué à celui de 20 000 mouvements par an sur l'héliport d'Issy-les-Moulineaux par le moyen d'un avenant à la convention Ville de Paris / Aéroports de Paris / Ministère des Transports.
Ce chiffre, à partir des constatations des deux ou trois dernières années devrait correspondre aux déplacements acceptables (transports sanitaires urgents, déplacements ministériels indispensables, missions urgentes de sécurité).Soit vraisemblablement, un maximum de 4 à 6 000 mouvements annuels.
TRI, INCINERATION, DECHARGES Gil LEPARMENTIER, vice président « Issy écologie » ; administrateur « Val-de-Seine Vert» et « Jour de la Terre » Didier HERVO, président «Issy l’écologie» ; administrateur « Jour de la Terre »; membre de « Val-de-Seine Vert »
Conformément au principe de proximité, dans les Hauts-de-Seine, nous avonsdeux bas-sins versants autour des usines de traitement par l'incinération dites aussi de " valorisation énergétique " : -l’un à Issy-les-Moulineaux, en limite du 15e arrdt. (22 communes et 3 arrondissements Parisiens, 1 162 971 habitants) , -l’autre à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis (18 communes du 92 et du 93 plus 4 arron-dissements parisiens).
“TIRU d’Issy-les-Moulineaux”
Reconstruite en 1965, la vieille usine d'incinération d'ordures ménagères TIRU (traitement industriel de résidus urbains), qui traite près de 600 000 tonnes d'ordures par an, fermera définitivement ses fours en 2005 pour cause de non conformité avec les normes Européennes.
“ISSEANE” Une usine enterrée à moins 30 mètres, et ne laissant dépasser que 21 mètres au dessus du sol, plus de panache de fumée.La nouvelle installation du SYCTOM traitera par l'inciné-ration 425 000 tonnes de déchets ménagers produit par un million d'habitants plus les refus de tri, 35 000 tonnes, soit une capacité globale pour l'incinération de 460 000 tonnes. Le développement durable, c'est aussi moins jeter, moins brûler, moins de camions pour transporter tous ces déchets.
Ce que nous demandons: De nouvelles localisations privées et publiques pour des équipementssont à recher-cher afin defavoriser une nouvelle logistique urbaine : stations de transferts, déchetteries de quartier, ou encore plates-formes de compostage dans les espaces verts, parcs et squares. Ce qu'il faut avant tout c'estréduire les déchets à la source, en restaurant la consigne, en refusant les emballages inutiles, en instaurant un plan régional de réduction à la source associant collectivités locales, citoyens, producteurs et distributeurs. A d'autres niveaux, en matière de trai-tement, il faut agir et intervenir dans les règle-ments d'urbanisme qui favorisentles solutions alternatives à l’incinération et à la mise en décharge,qui favorisent par exemple pour les entreprises dessolutions éco-industrielles ; les déchets des uns servant de matière pre-mière aux autres. Il faut enfin permettre au citoyen consommateur que nous sommes de pouvoir plus facilement choisir d’acheter avec le moins d’emballages possibles.
Michel COLCHEN, administrateur d’« Environnement 92 » et des associations « les Amis de l’Avenue du Château » et du « Comité de Sauvegarde des Sites de Meudon »
Janvier 2005
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