Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 468-483
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Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 468-483

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 468-483
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies.
Illusions et sens spatial
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 468-483.
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a) Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp.
468-483.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30710468 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de persécution (qui traduisaient peut-être un certain état psychosique
préexistant).
Sauf pour l'acuité visuelle, il n'y eut pas de diminution notable
d'efficience, mais la synthèse mentale a paru aux auteurs nettement
affectée par l'insomnie, avec de l'irritabilité et de la désorientation.
H. P.
738. — D. A. LAIRD. — Types of sleepers (Types de dormeurs).
— Medical Record, GXLII, 1935, p. 13-15.
Chez 14. sujets pendant le sommeil, au cours d'un mois, l'analyse
des mouvements effectués d'heure en heure permet* de constater
de grandes différences individuelles.
Chez des couples de frères et de sœurs, le type de la courbe
de sommeil présente une grande similitude.
L'évolution normale comporterait une augmentation graduelle ' d'activité, d'heure en heure (type en crescendo). H. P.
V. — Sensation et Perception
1° GÉNÉRALITÉS
a) Lois de la sensation et de la perception
Synesthésies. Illusions et sens spatial1
739. — Y. RENQVIST-REENPÄÄ. — Allgemeine Sinnesphysiologie
(Physiologie générale des sens). — In-8° de 160 pages. Vienne,
J. Springer, 1936. Prix : 12 R. M.
Après 1' Allgemeine Sinnesphysiologie de Von Kries, publiée
en 1923, voici celle du professeur de physiologie de l'Université
d'Helsinki, dont les nombreux travaux sur les sens depuis bien des
années ont toujours été marqués par l'originalité des points de vue.
Cette originalité se manifeste pleinement dans ce volume qui a vra
iment un caractère général et constitue un essai philosophique des plus
intéressants, se reliant directement à la logique de l'école de Vienne.
La notion de mesure, topologique et métrique, de recherche
partielle ou complète, et d'exactitude, la signification de la loi
de Weber, les relations du monde physique et du monde des sens,
avec examen particulier des fondements perceptifs de la géométrie
et de la mécanique, font l'objet des divers chapitres.
Aux vues personnelles fondamentales de Renqvist, nous consa
crons dans ce volume même de V Année (p. 147-156) un examen cr
itique auquel nous devons ici renvoyer. H. P.
740. — C. GEORGIADE. — Psihologie sau Fizica (Psychologie
ou physique). — Analele de Psihologie, II, 1935, p. 143-158.
G. critique un travail de son compatriote, G. Zapan, sur « la
théorie des systèmes psychophysiques exposée dans l'hypothèse
de champs somatiques non homogènes ».
Ce dernier travail, inspiré de la théorie gestaltiste, vise à expliquer
1. V. aussi les n°s 428, 463, 670, 789, 797. ET PERCEPTION. GÉNÉRALITÉS 469 SENSATION
à la fois les illusions optico-géométriques et les processus d'apprent
issage et d'exercice par intervention de processus de différenciation
du champ somatique analogues aux déformations physiques d'une
plaque métallique soumise, dans sa structure homogène, à l'action
de facteurs thermiques.
Des modifications de tension, de densité, pourraient être engen
drées par les influx nerveux dans le champ somatique préalablement
homogène.
Mais à cet égard, G. montre que la physiologie nerveuse ne
s'accorde pas avec une telle hypothèse, les variations de l'influx
nerveux concernant la fréquence seule, qui n'est pas assimilable
à la densité d'une plaque métallique, avec invariance de l'intensité.
On peut donner des explications des illusions en faisant appel
à la phénoménologie perceptive. H. P.
741. — H. DELGADO. — Psicologia general y psïcopatologia de
la Pereepeion (Psychologie générale et psychopathologie de la
perception), — Actualidad Medica peruana, août 1935. Extrait,
19 pages.
La perception entraîne, pour D., un acte intentionnel relatif
aux objets sensibles, et elle présente un aspect « gnostique » pour
ce qui concerne l'objet et un aspect « pathique » pour ce qui a trait
à l'expérience elle-même.
Les anomalies de la perception sont envisagées et classées suc
cinctement ; les causes en sont recherchées, avec ce principe général
que la personnalité totale du sujet — pensée, langage, sentiment —
participe toujours à la production et à la détermination du contenu
des anomalies de la perception et des hallucinations en particulier.
H. P.
742. -— TH. ERISMANN. — Die Empfindungszeit (Le temps de
sensation). — A. f. ges. Ps., XGIII, 3-4, 1935, p. 453-519.
Chaque mensuration suppose une comparaison. Cette dernière
ne peut avoir lieu que lorsque les objets comparés deviennent des
objets de conscience. Pour des mesures physiques, cette condition
n'entraîne pas de difficulté. Celle-ci devient insurmontable lorsqu'il
s'agit de mesurer les phénomènes psychophysiques tels que le
temps de latence, le temps de sensation, etc.
Selon cette thèse, toutes les comparaisons, et par conséquent
toutes celles qui concernent le temps, peuvent s'adresser uniquement
aux processus dont le temps de sensation s'est écoulé. Le retard
entre le physiologique, périphérique et cérébral, déterminé
par l'excitation d'une part et la conscience d'une sensation d'autre
part, peut comporter une fraction minime de seconde aussi bien
qu'il durer longtemps sans que nous ayons le moyen d'en
savoir quelque chose. Nous ne pouvons pas décomposer ce temps
dans ses détails, car nous ne mesurer que le temps du
processus global exprimé par le temps de réaction. Ainsi, nous
ne pouvons déterminer que la limite supérieure de la durée absolue
de perception. Une partie de ce processus s'écoule dans le monde
des régularités physiques, une autre partie dans celui de la conscience 470 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
et nous ne connaissons pas le rapport qui, au point de vue « durée »,
existe entre ces deux mondes.
La mesure du temps de sensation serait pourtant possible à
réaliser dans le cas où on pourrait en fixer un étalon absolu. Après
les recherches de Hess, deux auteurs, Hazelhoff et Fröhlich, croient
avoir trouvé cet étalon. Le mouvement de l'œil suit une excitation
lumineuse présentée sous forme d'un éclair. Hazelhoff constate
que la perception de la lumière ne se fait pas au point où théorique
ment elle devrait se produire, mais qu'elle est déplacée sur la ligne
du trajet de l'éclair. Ceci ne peut être dû, selon lui, qu'à l'intervention
du temps de sensation qui provoque un retard de la perception.
Fröhlich opère : 1° avec un excitant lumineux en mouvement et
l'œil fixe ; 2° avec un excitant lumineux fixe et l'œil en mouvement.
Il constate que, au cours des premiers instants de la perception,
l'excitant lumineux se trouve déformé. Cette déformation ne peut
s'expliquer, selon Fröhlich, que par une intervention du temps
de sensation qui provoque un retard, ce retard n'étant pas le même
sur tous les points de la rétine. Le temps de sensation relatif au
point -a-, point le premier frappé par l'excitant lumineux, est plus
long que celui du point -b- ; le temps de sensation du point -b-
se trouve plus long que celui relatif au point -o-, etc. jusqu'au point
-g- dont le temps de sensation serait — 0, et qui, de ce fait, peut
servir d'étalon. Tout ceci est déterminé par le fait que chacun des
points successifs est sensibilisé à un degré croissant par l'excitation
de ses prédécesseurs sans que cette sensibilisation atteigne, avant
l'excitation directe, la limite d'une sensation. La somme du temps
de sensation du point -c~, par exemple, et du temps que met l'exci
tant pour parcourir le trajet a-c est égal au de sensation
du point -a-. La même loi serait valable pour n'importe quel autre
point de la rétine. Le temps de sensation du point -g- étant 0,
la simultanéité de notre perception est assurée par le fait que la
durée du parcours a-g par l'excitant est égale au temps de sensation
du point -<?-. Fröhlich appelle ceci le principe de « sensibilisation »
(Vorr

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