Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 331-342
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L'année psychologique - Année 1940 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 331-342
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1940
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Langue Français

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c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les
Invertébrés.
In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 331-342.
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c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés. In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 331-342.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1940_num_41_1_5910FONCTIONS SENSORIELLES DES INVERTÉBRÉS 331
c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chçz les Invertébrés
216. — G. VIAUD. — Stroboscopie des mouvements ciliaires ehez les
Rotifères. — C. R. de la Soc. de Physique biologique, XV, 1941,
n° 47.
Après anesthésie à la cocaïne, chez deux espèces de Brachionus,
on compte la fréquence des battements, qui est de 6 à 7 p. sec. pour la
lre couronne (trochus), de 12 à 15 pour la 2e (cingulum) sans influence
de l'intensité ou de la qualité de l'éclairement ; mais l'amplitude des
battements augmente avec l'éclairement, et varie avec la nature
des radiations (croissant du jaune au violet pour une même énergie) ;
c'est elle qui conditionne la vitesse des déplacements dans la natation
du Rotifère (pour la 2e couronne surtout, la lre agissant pour intro
duire la nourriture dans le pharynx).
Les changements de direction dans l'animal normal sont dus à
une inhibition nerveuse réduisant la fréquence des battements du
cingulum, réaction s'ajoutant à celle qui concerne la "variation
d'amplitude. H. P.
217. — J. RAMPITSCH. — Versuche über die cilio-regulatorisclie
Fortbewegung des Turbellars Stenostomum leucops (Recherches
sur la progression cilio-régulatrice du Turbellarié S. L.J. — Zoolo
gischer Anzeiger, CXXXIII, 1941, p. 253-258.
Une excitation mécanique ou chimique de la région antérieure
provoque une réaction de fuite : natation de recul par renversement
des battements ciliaires.
Il y a probablement dans la région céphalique un centre inhibiteur
pour la natation de recul qui se produit, après section, dans le seg
ment postérieur de l'animal pendant une longue durée.
Les battements ciliaires, ne sont pas abolis par la chloroformisa-
tion qui supprime la motricité musculaire.
Le Turbellarié, sous l'influence d'un courant continu, se dirige
vers la cathode. H. P.
218. — W. E. BRADWAY et A. R. MOORE. — The locus of the
action of the galvanic current in the earthworm, Lumbricus
terrestris (Le lieu d'action du courant galvanique chez le ver de
terre, àsumbricus terrestris). — J. of cell, and comp. Physiol., XV, 1,
1940, p. 47-54.
Le galvanotropisme du Ver de terre (elongation et progression
vers la' cathode en courant ascendant, rétraction en courant descen
dant) est indépendant de l'état d'excitation générale du système ner
veux (narcose ou excitants). Le lieu d'action du courant est la chaîne
nerveuse ventrale : lorsqu'une portion disséquée de celle-ci est par
courue par un courant, les mêmes effets se produisent qu'avec le
corps tout entier. A. F.
219.— P. HE.INBECKER et S. HOWARD BARTLEY. — Action
of ether and nembutal on the nervous system (Action de Véther
et du nembutal sur le système nerveux). — J. of Neurophysiol., III,
2, 1940, p. 219-236.
Étude électrophysiologique des actions, d'abord stimulatrice 332 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
puis déprimante, de l'éther et d'un barbiturique, le Nembutal, sur
l'activité simple ou rythmique de différentes structures nerveuses :
l'axone, la synapse du ganglion sympathique, la moelle, l'écorce
cérébrale, la chaîne nerveuse du cœur de Limule. A. F.
220. — BUN-ICHI HASAMA. — Ueber die Aktionsströme des
Schliesz- sowie des Fuszmuskels bei der Venusmuschel (Sur les
courants d'action du muscle adducteur et du muscle pédieux chez
les Lamellibranches vénéridés). — Z. für B., C, 1940, p. 394-400.
Enregistrement in situ chez Meretrix lamarcki des côtes de Corée,
avec le galvanomètre à corde.
Quand un stimulus provoque la fermeture de la coquille, il y a
une variation de potentiel monophasique assez lente dans le muscle
adducteur (atteignant son maximum après 2 à 3 sec), et durable.
Au cours des mouvements spontanés du pied il y a dans le muscle
pédieux des ondulations de potentiel (probablement, diphasiques),
accentuées par la pilocarpine, tandis que le chlorure de baryum
engendre • Les faits un montrent, potentiel d'action dit l'auteur, tonique.que le tonus n'est pas un état , de
repos, mais relève d'un état d'excitation stable. H. P.
221. — B. J. KRIJGSMAN. — Elektrophysiologische Untersuchun
gen über das Nervensystem der Mollusken I. Reizversuche am
isolierten Nerven von Helix pomalia (Recherchés électrophysiolo
giques sur le système nerveux des Mollusques. I. Recherches de
stimulation sur des nerfs isolés d' H. p.). — Z. für ver. Ph., XXVIII.,
1940, p. 286-325.
Les chocs d'induction intenses, sur le nerf intestinal de l'escargot,
engendrent des potentiels d'action formés de deux ondes correspon
dant à deux groupes de fibres, l'un plus rapide et de seuil plus bas
(vitesse de 40 à 48 cm. par sec), l'autre plus lent et de seuil plus
élevé (15 cm. par sec).
La conduction se fait avec décrément, le tout ou rien n'étant pas
satisfait.
Dans l'addition latente, on observe un effet maximum pour un
certain intervalle entre les deux chocs d'induction consécutifs dont
le premier est inefficace (de 8 msec, environ). . H. P.
222. — S. EN1 KÉÉVA. — Chronaxie du sphincter du Pecten ponticus
dans l'ontogénie. — B. B. M. U.'R.'S. S., IX, 1940, p. 421-423.
Après anesthésie a l'uréthane, qui fait bâiller le mollusque, dont
le muscle adducteur clonique devient inexcitable, la chronaxie
tonique a été déterminée chez des individus d'âge différent (entre
quelques mois et plus de 3 ans). L'excitabilité décroît avec l'âge,
la chronaxie passant progressivement de 4 à 15-20 msec.
. Quant à la chronaxie clonique (déterminée après section du
faisceau tonique du muscle) elle diminue au contraire avec l'âge,
passant de 6 ou 8 à 3>5 msec. H. P.
223. — J. SOMMER. — Bahnung und Hemmung im Aktions
strombild des Krebsmuskels (Facilitation et inhibition d'après '
SENSORIELLES DES INVERTÉBRÉS S33 FONCTIONS
le courant d'action du muscle d'écrevisse). — Z. für B., C, 194(1,
p. 153-161.
Dans le muscle fermant la pince, les potentiels monophasiques
au cours de la contraction réflexe ou spontanée se suivent à inter
valles variables, même avec une amplitude constante. Mais de façon
générale les amplitudes s'accordent avec les fréquences (triplant
quand la fréquence est décuplée), par facilitation synaptique pour
des intervalles moindres des influx abordant le muscle.
La contraction lente serait due à une excitation rythmique des
nerfs par un stimulus intense et nocif, produisant à la fois excitation
et inhibition, et aboutissant à l'autotomie. H. P.
224. — J. TEN GATE. — Quelques remarques à propos de l'innerva
tion des mouvements locomotoires de la Blatte Periplaneta
americana. — Ar. néerl. de Ph., XXV, 1941, p. 401-409.
. La coordination motrice de chaque paire de pattes est régie par
la paire .correspondante de ganglions thoraciques, dont chacun régit
sa patte. Von Buddenbrock a montré que l'amputation des pattes
médianes entraînait, chez le Dixippus, une alternance des
homolatérales en place de la synchronisation. Le même fait s'observe
chez la Blatte.
Des sections combinées des commissures ganglionnaires ont mont
ré que la coordination exigeait le maintien de l'une des commissures
(pouvant être alternativement la droite ou la gauche) ; la condition
est nécessaire et suffisante. H. P.
225. — J. W. S. PRINGLE. — The reflex mechanism of the Insect
leg (Le mécanisme réflexe de la patte d'Insecte). — J. of exp. B.,
XVII, 1940, p. 8-17.
Les muscles des pattes de la Blatte ( Peniplaneta americana)
sont innervés par deux fibres seulement, en général, l'une imprimant
une contraction tonique avec un faible potentiel électrique, l'autre secousse brève et un fort potentiel d'action.
Par enregistrement des, potentiels musculaires, P. a déterminé les*
facteurs qui suscitaient des décharges réflexes : au cours du mouve
ment d'extension imposé au fémur, une augmentation de résistance
suscite dans la fibre lente tonique

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