Mécanismes  nerveux,  fonctions  sensorielles. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 338-356
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Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 338-356

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 338-356
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 43
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 338-356.
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c) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 338-356.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4834■
33$ *A>AL¥8ES
recueillis, quand la température n'est pas trop élevée, pour des
actions électriques et lumineuses qui ne sont pas trop prolongées.
Dans ces conditions, la densité du courant d'égale efficacité (en
ma. par cm2) est proportionnelle au logarithme de réclairement :
Clairement (b. m.) 323,2 137,« 76,66 82, 74
Densité (ma. par cm2) 1,57 1,23 0,054 0,495
La méthode se montre ainsi pleinement efficace pour fournir une
mesure -de l 'action ;galvano,tro,pique. H.. P.
201. — E. F. B. FRIES. — Drug action in galvanotropic responses
(Actions pharmacologiques dans les réponses galvanotropiques). —
J. of :gen. Ph., XL, 5, 1.928, p. 507-513.
Par strychninisation, les réponses .galvanotropiques sont renversées
■et deviennent anodiques, chez les Planaires et les Lombrics, en même
temps que s« renverse l'inhibition réciproque des muscles circulaires
et longitudinaux (s'allongeant au lieu de se rétracter par stimulation
mécanique).
Cette inversion (que ne réalisent ni la nicotine, ni l'atropine) paraît
en accord avec l'opinion de Crozier que la strychnine agit d'abord
sur les synapses centrales.
Chez les Asellus comme c?est le cas .général chez les. Arthropodes,
la- strychnine n'a guère d'action ; on<ne constate en particulier aucune
inversion du galvanotropisme. H. P.
202. — T. MAYEDA. — De.l'effet de la réaction {pU) du milieu aux
le galvanotropisme de la Earamécie. — B. B,, XCIX, 10, 1928,
;:p. 108-.110.
J-ie^galvanatropisme de la Paramécie est cathodique. .Quand le pH
du milieu arrive à 4 ou moins (acidité farte), il n'y a plus degalvano-
tropisme du tout ; en milieu alcalin, si le pH atteint 9, le galvanodevient anodique, .pour disparaître au delà de 9 (avec
mort, bientôt).
Quand on ajoute au liquide une goutte de soude ou de potasse
près d'un- pôle, la Paramécie sfen éloigne, l'alcali diffusant. Si le pôle est
la cathode, l'attraction entraîne un arrêt, et les : Paramécies se
tiennent en cercle autour du liquide alcalin.
Quand on renverse les pôles, il y a fuite vers la cathode, mais .si
«quelques Paramécies se trouvent dans lairegion alcaline, leur .galv
anotropisme s'étant renversé, elles vont vers l'ano-de. H. P.
c) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles 1
203. — J. TEN GATE. — Contribution à la question de la fonction Ciona' — Ar. néerl. de' Ph., intestinales. du système nerveux de
XIII, 1928, p. 3-91-401.
Etude des divers réflexes de l'Ascidie f le réflexe âéfensif, de^e'déle,
avec fermeture des 2 siphons (provoqué par une excitation : faible,
par l'agitation de l'eau) ; le réflexe protecteur (décrit par Lœb) qui
comporte, en outre, une rétraction du corps par contraction 'des
1 . Voir aussi; le n° 789. ZOOLOG1QUB ET BIOLOGIE 339 PSYCHOLOGIE
muscles longitudinaux (provoqué par des excitations fortes ou ré
pétées) ; le réflexe expulsif ou d'éjection décrit par Jordan et le ré
flexe ingestif, par contraction du corps avec fermeture du siphon (les
deux réflexes correspondant aux deux siphons). En outre, il y a un
réflexe local d'enfoncement en anneau avec plissement du manteau,
par contraction des muscles annulaires (provoqué par excitation
légère de la région inférieure du corps).
Ce dernier réflexe est seul inchangé quand on sectionne le ganglion
nerveux. Une extirpation de la moitié du ganglion supprime les ré
flexes dans la moitié correspondante du corps ; après extirpation
totale, les siphons restent béants ; il y a encore rétraction isolée des
siphons touchés avec fermeture passagère, et la propagation de l'ex
citation croît avec l'intensité de. l'excitation : le ganglion apparaît
bien comme l'appareil coordinateur assurant l'exécution de mouve
ments d'ensemble. H. P.
204. — D. AUGER et A. FESSARD. — Recherches sur l' excitab
ilité du système nerveux des Insectes. — B. B., XCIX, 22, 1928,
p. 305-307.
Sous l'influence d'un courant constant assez fort, atteignant les
centres nerveux de la chaîne ganglionnaire d'un Criquet (et aussi
d'une Libellule, d'un Papillon, d'une Tipule), on obtient, pendant
un certain temps, pour une place convenable des électrodes, des bat
tements d'aile rythmiques, dont la fréquence, chose particulièrement
intéressante, au point de vue des mécanismes du vol, croît arec
l'intensité du courant (depuis 1 jusqu'à un maximum de 20 par se
condes environ pour le criquet). H. P.
205. — J. W. DE MAREES Van SWINDEREN. — Le régla«» du
tonus chez Helix pomatia. — Ar. néeri. de Ph., XIII, 3-4, 1928,
p. 571-572.
D'après l'auteur le muscle du pied de l'escargot change de lon
gueur de deux manières distinctes : a) Par relâchement de la contrac
tion (reposant sur une excitabilité indépendante des ganglions pé-
daux) ; b) par étirage (indépendant de l'excitabilité, mais fortement
influencé par les ganglions pédaux). Le système a reste toujours
superposé à & et en est indépendant à tel point que le muscle peut
être en même temps raccourci par a et étiré par b. Les ganglions au
raient un rôle de tampon, et en même temps existerait un autre réglage
partant de la peau, et relevant le tonus conformément aux besoins
du muscle. Conception assez compliquée comme on le voit. M. F.
206. — CH. E. HADLEY. — Color changes in excised pieces of the
integument of Anolis equestris under the influence of light {Chan
gements de couleur dans des morceaux excisés du tégument d'Â. «»
sous l'influence de la lumière). — Pr. of N. Ac. of Se, XIV, 10,
1928, p. 822-824.
Les morceaux de peau excisés de ce lézard cubain réagissent à la
lumière pendant trois heures ; une fois éliminées les actions nerveuses
et humorales qui interviennent chez l'animal dans les conditions ordi»
naires, on peut ainsi constater une action directe de la lumière sur 340 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
les mélanophores, qui se contractent à l'obscurité (la peau devenant
verte) en 12 à 15 secondes, et s'étendent à la lumière solaire en 30 à
40 secondes, entraînant le brunissement de la peau. H. P.
207. — ANNIE M. O'DONNELL. — A study of the effect of mea
sured doses of ultra-violet radiation on the irritability of melano-
phores (Etude de l'effet de doses mesurées de radiations U. V. sur
l 'irritabilité des mélanophores). — Am. J. of Ph., LXXXIII, 1927,
p. 254-268.
On obtient une contraction partielle des mélanophores sous l'ac
tion de l'U. V., analogue à l'augmentation que PU. V. entraîne dans
le tonus des muscles lisses.
En outre l'irritabilité des mélanophores croît sous l'action d'une
certaine intensité d'U. V. jusqu'à un optimum, au delà duquel
l'irritabilité est diminuée et bientôt supprimée complètement.
H. P.
208. — J. TEN CATE. — L'innervation des chromatophores de la
peau chez Octopus vulgaris. — Ar. néerl. de Ph., XIII, 3-4, 1928,
p. 572-753.
Contrairement à la théorie de Fuchs, l'auteur, s'il a constaté, après
section d'un des nerfs palléaux, la pâleur d'une des moitiés du man
teau (disparaissant après quelques jours) n'a pu noter aucune dégé
nérescence du ganglion stellaire. Selon lui, ce n'est pas l'action inhi-
bitrice de ce qui peut expliquer la pâleur. Procédant à.
l'extirpation du ganglion stellaire, du côté opéré, après retour à la
couleur normale on note un nouveau pâlissement. Le ganglion
exerce donc une action tonique sur les muscles des chromatophores«
M. F.
209. — G. KOLLER. — Versuche über die inkretorischen Vorgänge
beim Garneelenfarbwechsel {Recherches sur les processus hormo-
niques dans le changement de couleur des crevettes). - — ■ Z. für ver.
Ph., VIII, 3-4, 1928, p. 601-612.
Il y a dans la région rostrale du céphalo-thorax des crevettes
[Leander, Crangon), un organe sécrétant une « expantine », hormone^
provoquant

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