Ogarev et son temps : repères chronologiques (suite et fin)  ; n°4 ; vol.65, pg 763-798
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Ogarev et son temps : repères chronologiques (suite et fin) ; n°4 ; vol.65, pg 763-798

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Revue des études slaves - Année 1993 - Volume 65 - Numéro 4 - Pages 763-798
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Publié le 01 janvier 1993
Nombre de lectures 53
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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Monsieur Michel Mervaud
Ogarev et son temps : repères chronologiques (suite et fin)
In: Revue des études slaves, Tome 65, fascicule 4, 1993. pp. 763-798.
Citer ce document / Cite this document :
Mervaud Michel. Ogarev et son temps : repères chronologiques (suite et fin). In: Revue des études slaves, Tome 65, fascicule
4, 1993. pp. 763-798.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/slave_0080-2557_1993_num_65_4_6143OGAREV ET SON TEMPS
Repères chronologiques
(suite et fin)
PAR
MICHEL MERVAUD
1871
11 janvier : O. recommande à Sacha d'élaborer une psychologie comparée des ani
maux, qui lui permettra d'asseoir sur des bases scientifiques la psychologie
humaine.
Il a reçu la veille une lettre du directeur de l'école (d'horlogerie) de Cluses,
où étudie Henry Sutherland. L'appréciation portée sur Henry est tout à fait satis
faisante (Lettres à A.H.fils, p. 174-177).
17 janvier : Bakunin envoie à O. une lettre adressée au « colonel » (Postnikov). Il lui
demande de la lire, puis de la transmettre à son destinataire. Répondant à une
lettre (inconnue) d'O., il lui demande « à quelle Cluses » il envoie Henry (Пись
ма Б., р. 425, fragment de lettre daté « 1871 ? » et placé après une lettre d'oct.).
Pour la date du 17 janvier, voir Péchoux, IV, p. 1384-1385.
26 janvier : Bakunin est de plus en plus convaincu que le « colonel » (Postnikov) est
loin d'être un homme digne de foi, et il regrette de lui avoir confié la lettre à ses
frères, car il ne reçoit d'eux ni lettres, ni argent. Il demande à O. de lui envoyer
l'édition des Œuvres posthumes de H. (Письма Б., р. 425-426, lettre datée
« 1871 ? » et placée comme la précédente après une lettre d'oct.). Pour la date du
27 janvier, voir Péchoux, IV, p. 1385.
19 février : O. va chez N. Tučkova (à Sacha, 20 févr., Lettres à A.H. fils, p. 177-178).
20: O. écrit qu'il ne va plus chez C. Vogt, car il le considère depuis longtemps
comme un réactionnaire. Il n'est pas très satisfait de la traduction des Lettres de
France et d'Italie (par N. Tučkova), qui touche à sa fin. Il demande à Sacha s'il
ne serait pas possible de vendre en Italie ou en Angleterre le projet de navigation
aérienne (l'invention d'une machine volante) de son « ami » Lazarev (Lettres à
A.H.fils, p. 177-178).
26 février : O. va chez N. Tučkova, où il voit « tout le monde » : Tata, Lise, Toots...
(à Sacha, 27 févr., Lettres à A.H. fils, p. 179-181).
27 février : O. prie Sacha de lui envoyer une lettre adressée au médecin londonien
Hilditch (que fréquentait la famille H.) pour lui recommander le projet de Lazar
ev, qu'il pourrait mettre en pratique.
Rev. Étud. slaves, Paris, LXV/4, 1993, p. 763-798. 764 M. MERVAUD
Selon O., Genève est devenue une caserne : partout des soldats, des tam
bours, de la musique militaire, et le suisse allemand, impossible à comprendre
(Lettres à A.H. fils, p. 179-181).
26 mars : O. écrit à Sacha que Lazarev va lui envoyer les plans des cylindres (de sa
machine volante, qui utilise la pression atmosphérique). Si le projet ne plaît pas à
l'Américain que connaît Sacha, O. et Lazarev écriront à Hilditch (on n'a pas de
renseignements sur ce Lazarev, sans doute un Russe de la « jeune émigration »,
et on ignore ce qu'est devenu son projet de navigation aérienne. Dans sa lettre à
Ozerov du 5 avril 1871, Bakunin demande ce que devient Lazarev et où il vole
avec sa machine, Письма Б., р. 418. Dans les Arch.B., VI, p. 313 et 328, on a
substitué au mot « machine », apparemment par erreur, le mot « milaja » (bien-
aimée) : « Où vole-t-il avec sa bien-aimée ? »).
O. a du travail par-dessus la tête. Il pense terminer dans deux jours la
traduction de H. (le Docteur, le Mourant et les Morts ; cette traduction d'O. n'a
pas été retrouvée). Lettres à A. H. fils, p. 181-183.
5 avril : Bakunin demande à O. ce qu'il pense du « mouvement désespéré de Paris ». Il
estime, quant à lui, que la Commune sera vaincue. Il lui demande de lire sa lettre
à Varlin (qu'il a jointe à sa lettre du même jour à Ozerov) et de lui dire ce qu'il
en pense (Письма Б., р. 418-419). La lettre de Bakunin à Varlin est perdue. On
ignore ce qu'O. a pu penser de cette lettre et de la Commune de Paris.
9 avril : Bakunin demande à O. de s'efforcer comme lui de « retenir » Ozerov et
A. Ross, ainsi que les amis « montagnards » (les « Jurassiens »), c'est-à-dire de
les dissuader d'aller à Paris soutenir la Commune, car il faut réserver ses forces
pour l'avenir. Il le prie de suivre avec attention l'impression de son livre, en indi
quant notamment que le premier fascicule doit comporter 8 feuilles imprimées
(Письма Б., p. 420-421).
16 avril : en réponse à une lettre (inconnue) d'O., Bakunin répète ses recommand
ations détaillées pour l'impression de l'Empire knouto-germanique et la Révol
ution sociale, dont la première livraison ne doit pas comprendre seulement
5 feuilles imprimées, mais 6, 7 ou même 8. Il lui annonce que Ross est parti pour
Paris. Il ne voit pas de salut pour la Commune tant qu'il n'y aura pas de mouve
ment révolutionnaire en province (Письма Б., р. 421-423).
Bakunin demande à O. de changer le titre primitif de son livre et de l'inti
tuler l'Empire knouto-germanique et la Révolution sociale (ibid., p. 423). Mais
sa lettre arrivera trop tard à Genève, et la brochure aura pour titre la Révolution
sociale ou la Dictature militaire. La facture de l'Imprimerie coopérative de
Genève (où l'ouvrage a été imprimé) a été payée par Ozerov, avec l'argent
recueilli par Ross et avec celui qu'avait dû fournir O. (Arch.B., I, Impartie,
p. xxix-XXX). Seule, la première livraison, de 8 feuilles, parut à Genève. L'argent
manquera pour la seconde.
12 mai : O. écrit à Sacha qu'une « vieille corînaissance » vient de lui apprendre beau
coup de choses sur la Russie, quelque chose de bien sur les « affaires générales ».
En revanche, ses affaires personnelles vont mal (Lettres à A.H.fils, p. 185).
22 août : O. écrit un papier certifiant qu'il a reçu du fils de H. la « somme restante »
du fonds Baxmetev, laissée par son père à sa mort, et qu'il l'a utilisée pour
l'action de propagande (texte français, Arch.B., IV, p. XLIV). Le texte russe,
conservé à l'IISG, a paru dans RES, LXII, 1990, 3, p. 673.
14 novembre : Bakunin écrit à O. qu'il est en train de mener une lutte victorieuse
contre « tous les mazziniens et idéalistes » (allusion à la Réponse d'un Interna
tional à Mazzini, parue en août dans la Liberté, à la circulaire le Socialisme et OGAREV ET SON TEMPS 765
Mazáni : lettre aux amis d'Italie, écrite en oct., à l'article Contre Mazzini, écrit
en novembre et à la Théologie politique de Mazzini et l'Internationale, manuscrit
achevé le 16 novembre). Il n'est pas d'accord avec O., qui estime (sans doute
dans une lettre perdue) que cette polémique contre Mazzini est inutile (Пись
ма Б., p. 427). О., on s'en souvient, avait eu l'intention de polémiquer avec
Mazzini en 1865, mais avait, semble-il, renoncé à son projet. Dans sa lettre,
Bakunin observe qu'il y a « beaucoup d'autres » points sur lesquels O. et lui ne
sont pas d'accord.
19 décembre : O. écrit (en français) à Malvida von Meysenbug et à Olga H., qu'il
voudrait bien « recommencer quelques éditions » en russe, mais a du mal à « ra
ssembler les éléments et les moyens » (И.О. В., р. 134). Il trouve que les « affaires
générales » vont bien mal (ibid., p. 135), ce qu'il répète, en précisant un peu ce
qu'il entend par là, dans sa lettre à Sacha du 24 décembre (Lettres à A.H. fils,
p. 188-189).
Il a désappris l'allemand, car il ne parle que le russe ou le français, et à la
maison l'anglais (H.O.B., p. 134-135).
1872
21 janvier : N. Tučkova écrit à O., de Zurich, pour le dissuader de continuer à jouer les
« Don Quichotte » : selon elle, il n'y a plus de possibilité de propagande
révolutionnaire sérieuse à l'étranger. Le « honteux procès de Nečaev » (c'est-à-
dire des neča

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