Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelle. L Invention. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 723-735
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Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelle. L'Invention. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 723-735

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L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 723-735
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 16
Langue Français
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Extrait

IX. Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations
intellectuelle. L'Invention.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 723-735.
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IX. Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelle. L'Invention. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp.
723-735.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4880PENSÉE ET ATTITUDES MENTALES. OPERATIONS INTELLECTUELLES 723
IX. — Pensée et Attitudes mentales. La Valeur.
Opérations intellectuelles. L'Invention1
Ö68. — ALBERT BURLOUD. — La pensée d'après les reclietchës
expérimentales de Watt, de Messer et de Bühler. — In-8 de 192
pages. Paris, Alcan, 1927. Prix : 15 francs.
Il n'y avait encore jamais eu d'exposé systématique, en langue
française, des recherches, pourtant célèbres, de l'école de Würzbourg,
poursuities, à la suite des travaux de Bînét, entre 1902 et 1908, et
sous la direction de Külpe, par Watt, qui a examiné surtout les formes
élémentaires, l'association logique, par Messer, qui s'est attaqué au
jugement, par Bühler enfin, qui a envisagé le processus essentiel et
complexe de l'intelleçtion.
L'exposé consciencieux de B. rendra donc service ; il a été fait
avec une réelle admiration de F oeuvre accomplie ; tout en reconnais
sant que les conclusions 'apportées ne sont, ni complètes, ni défini
tives, et après avoir défendu la méthode dans son introduction Fau
teur conclut qu' « il faut être reconnaissant aux psychologues de
Würzbourg d'avoir perfectionné le vieil instrument, tant de fois et si
injustement décrié, de la recherche psychologique, d'en avoir tiré le
maximum de rendement, et d'avoir "enfin, par tant d'observations
solides et d'analyses subtiles, ouvert à la psychologie de nouveaux
et merveilleux horizons ». H. P.
S68 bis. — ALBERT BURLOÜD. — Là pensée conceptuelle. Essai
de psychologie générale. — Ih-8° de 412 pages. Paris, Alcan, 1927.
Prix : 35 francs.
B., qui a exposé lés recherches sur la pensée de l'école d"e Würzbourg
avec une sympathie admirative s'en est tenu là, et, envisageant le
problème général de la pensée n'a fait aucun effort de recherche per
sonnelle pour apporter des données propres dans le débat ; il s'est
contenté d'une élaboration philosophique, d'ailleurs intéressante,
d'une systématisation arrêtée, aussi tranchante que cela convient
à l'esprit proprement spéculatif qui ne sait ce que c'est que de se
heurter à la barrière des faits et se soumettre au contrôle sévère de
l'expérience.
Et l'on doit regretter de voir encore aborder aujourd'hui des pro
blèmes relevant de la science psychologique avec un esprit qui, bien
que théoriquement docile aux leçons de la science, a pris la déplo
rable habitude de se fier uniquement à sa logique abstraite.
Et ces réflexions me sont suscitées par ce livré parce qu'il est loin
d'être sans valeur. Mais comment laisser passer des phrases comme
celle-ci : «Des cas de ce genre ont amené certains physiologistes à
imaginer un discernement de la moelle : supposition doublement
absurde, d'abord parce qu'elle fait intervenir ici une opération in
tellectuelle, en second lieu parce qu'elle l'attribue à un organe évi-
1. Voir aussi les N°» 27-381-702-899-1037-1042. 724 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
demment destiné à d'autres usages. » Vraiment, est-ce d'un élève de-
Goblot qu'on peut s'attendre à voir l'expression d'absurdité fondée
sur les deux arguments fournis, alors que ni l'un ni l'autre ne s'im
posent !
La psychologie générale de B. manque d'ailleurs, semble-t-il, de la
culture biologique, indispensable. Mais voici la thèse générale de
l'auteur : L'entendement est défini comme l'ensemble des schemes,
concepts et catégories à l'aide desquels nous pensons. Et c'est dans
les sentiments intellectuels, attitudes mentales, intentions et idées,
que se trouvent les composantes des concepts. « Avant de s'incarner en
des images, le concept se présente sous l'aspect d'un sentiment intel
lectuel de signification, puis dans une idée, c'est-à-dire dans l'intuition
intellectuelle d'un rapport ou d'une forme abstraite de combinai
son », les modalités étant, au fond, les modalités de la conscience du
rapport. Et il y a passage du sentiment à l'idée et de l'idée aux images
par attitudes mentales et intentions.
Un travail latent d'assimilation, de dissociation et de totalisation
assure en grande partie la formation du concept. L'élaboration des
catégories formelles (identité, non-contradiction, synthèse), se fait
par un même mécanisme que celle des schemes moteurs et perceptifs,
mais portant sur les opérations logiques et construe tives, et
s'appuyant sur les catégories fondamentales, innées et vraiment
primitives (totalité, ressemblance, différence).
Les schemes se présentent cqpime des habitudes et de même que là
répétition d'un acte engendre une disposition à le reproduire plus vite*
et mieux à partir d'un de ses éléments (forme mémoire de l'habitude),
de même la répétition d'actes semblables engendre par assimilation
et dissociation une disposition à accomplir plus vite et mieux, à
partir de données semblables, des actes d'un même genre.
A côté de la pensée automatique (comme peuvent l'être perception
et instinct) il y a des actes intentionnels d'intelligence, utilisant les
automatismes préétablis.
« En dernière analyse, déclare B., l'entendement se compose de
.plusieurs systèmes de rapports innés et acquis; élaborés, lorsqu'ils
sont acquis, par l'habitude généralisante et organisatrice; dégagés,
lorsqu'ils parviennent au stade conceptuel proprement dit, par la.
réflexion et par le jugement, fonctionnant enfin avec ou sans le s
ecours de l'intention, mais toujours en vertu d'un pouvoir distinct
du pouvoir de la conscience et de l'effort qui, éventuellement, les
soutient. » H. P.
969. — H. HUEPER. — Ueber die Verwendung der Achschen Suchmet
hode zur Analyse der Begriffsbildung (Sur l'utilisation de la mé
thode de recherche d'Ach en vue de l'analyse de la formation des
concepts). — A. f. ges. Ps., LXII, 3-4, 1928, p. 315-408.
Reprise, avec quelques variantes, des expériences classiques d'Ach
consistant à présenter au sujet des corps géométriques de poids et de
dimensions différentes accompagnés d'étiquettes portant un mot ar
tificiel. Le sujet qui doit soulever les corps placés sur la table dans ua
certain ordre systématique en lisant chaque fois l'étiquette finit par
considérer Gazun comme le signe d'un corps grand et léger, Ras ■PENSÉE ET ATTITUDES MENTALES. OPERATIONS INTELLECTUELLES 725
comme celui d'un corps petit et lourd, etc. Ach croyait avoir étudié
ainsi la formation de nouveaux concepts et avoir montré que celle-
ci reposait sur l'association entre les qualités des objets et les mots,
facilitée par les lois de cohérence et de convergence et par le jeu des
tendances déterminantes.
A rencontre de ces conclusions, H., qui reprend les expérience
d'Ach en provoquant aux divers moments l'introspection des sujets
(notamment avant toute instruction, aussitôt après le simple vu des
objets) afin de pouvoir analyser les étapes intermédiaires du proces
sus complexe, insiste sur le rôle primitif de la perception (Auffassung)
qui peut d'emblée, automatiquement et avant toute instruction,
fournir un groupement des objets. A cela s'ajoutent parfois des
« aperceptions », un travail immédiat d'abstraction, qui s'effectue,
d'ailleurs, chez les différents sujets d'après des points de vue diffé
rents. En soulevant les objets le sujet remarque les différences de
poids et ce serait en vertu d'une conscience immédiate de différence
(« primäres Verschiedenheitsbewusstsein ») ce qui rendrait inutile
la notion de convergence d'Ach. Le retour périodique de certaines
différences produirait une impression affective et aurait pour consé
quence de compliquer l'attitude

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