Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L Invention - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 713-724
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L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 713-724
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 22
Langue Français
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Extrait

IX. Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations
intellectuelles. L'Invention
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 713-724.
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IX. Pensée et Attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L'Invention. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp.
713-724.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5104ÊÉNSÉE ET ATTITUDES MENTALES 715
inductives de la psychanalyse, fruits d'une intuition non rigoureu
sement disciplinée et possiblement « automorphique ».
J. F. W.
1157. - ERNST KRETSGHMER. - Das Ressentiment im Traume
{Le ressentiment dans le rêve). — Z. für g. N., CXXXVI, 1931,
p. 329-334.
L'auteur rapporte quelques rêves de psychopathes et de névro
pathes dont la vie a été manquée, et il conclut que les malades dont
les névroses sont basées sur une angoisse vitale, sur un sentiment
d'insul'iisance et sur un ressentiment, ont une tendance à reproduire
dans leurs rêves des images symboliques typiques. La vie leur paraît
comme un mouvement continuel, comme un voyage, comme une
« carrière », comme une course, mais une course avec obstacles,
un mouvement retardé, inhibé. D'autres fois, la vie leur semble
une épreuve risquée et dangereuse. L'eau se présente comme un
élément redoutable et dangereux, qui risque de noyer le rêveur,
cet élément disparaît soudainement en emportant notre bien.
J. A.
1158. — E. BIEN. — Dreifache Deutung eines Traumes [Vinter-
piclation dun rêve faite suivant trois méthodes différentes). — Al.
/,. lur Ps., IV, 6, 1931, p. 356-366.
Los interprétations d'un même rêve d'une malade névropathe,
faites suivant les méthodes de Freud, Steckelet Adler, ont conduit
aux mêmes conclusions. Dans ces interprétations l'accent était mis
sur l'un ou sur l'autre facteur psychologique, suivant la méthode
appliquée. Dans la méthode de Freud, on partait du facteur sexuel
et des souvenirs d'enfance, dans celle de Steckel, des conditions
actuelles du conflit ayant provoqué la névrose ; dans la méthode
d'Adler du complexe d'infériorité. Les conclusions analogues aux
quelles ont est arrivé à la suite de ces interprétations, montrent que
ces différentes méthodes de la psychologie du moi profond ont des
points communs, et sont moins dissemblables'qu'on le croit. B. N.
IX. — Pensée et Attitudes mentales
La valeur. Opérations intellectuelles. L'Invention 1
1159. - EMILE MEYERSON. - Du cheminement de la Pensée. -
In-8° de 1036 pages en 3 volumes, Paris, Alcan, 1931. Prix :
130 francs.
Dans ce nouvel ouvrage, E. M. complète son effort pour édifier
la philosophie de la pensée, en démontrant le postulat fondamental
de l'unité de la raison humaine, se manifestant dans toutes ses dé
marches.
En opposition avec le positivisme et avec le bergsonisme, l'effort
de la raison, mode fondamental de connaissance, ne servirait à l'action
que secondairement, et n'aurait dans ses sources rien d'utilitaire,
1. Voir aussi Jes N°s 461-463. 9l4 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
mais tiendrait à assurer une satisfaction intellectuelle à laquelle as
pirerait notre esprit, tout autant que nous tendons à conserver notre
vie, satisfaction reposant en une identification du divers (sous réserve
toutefois d'un contrôle par la réalité, d'un critère de succès).
S'abstenant de recherches métaphysiques, M. ne détermine pas
les origines ou la nature profonde de ce besoin fondamental de l'es
prit, qu'il enregistre comme un fait dans les cadres tout prêts d'une
métaphysique dualiste, celle du sens commun (et qui pourrait être
rattaché, peut-être, aux attitudes mentales dépendant de l'unité
organique). Mais il cherche à retrouver cette marche vers l'identique
dans tous les processus de pensée, sans qu'on puisse prétendre
séparer le mathématique du non mathématique (par opposition à
Brunschwicg) .
On connaît son admirable effort épistémologique qu'il complète
encore dans cet ouvrage en se préoccupant du sort des théories eins-
teiniennes et de la nouvelle physique quantique, qui bouleverse
l'image du réel, et a bien du mal à se plier au schéma accoutumé, et
dont la tendance générale, qualifiée d'aberrante, est trop neuve en
core pour permettre de la situer définitivement dans l'évolution de la
science. Mais actuellement, c'est la psychologie des primitifs élaborée
par Lévy Bruhl qui lui fournit un argument nouveau : La participa
tion ne répond-elle pas justement au schéma fondamental de l'iden
tification ? « Car il sera établi, dit-il, non pas, comme le pose G. Belot,
que « nous pensons en primitifs et selon la loi de participation lorsque
nous ne pas véritablement » mais qu'au contraire, l'effort le
plus sérieux de notre raison est coulé dans le même moule ». On aurait
pu penser que la démonstration aurait été tentè*e sur le terrain de
l'analyse expérimentale des processus de pensée, mais l'auteur, s'il
s'approche de la psychologie, n'envisage guère que les aspects l
ogiques, même dans les chapitres sur le langage, et consacrant à peine
quelques pages à une série de travaux sur la pensée d'un seul auteur,
Karl Bühler. Il n'a pas confiance en l'introspection et soucieux
d'objectivité, cherche à retrouver les démarches de la pensée d'après
la nature des matériaux qu'elle a réussi à élaborer..
Aussi nous retrouvons-nous toujours sur le terrain de la science, cet
« échantillon particulièrement bien déterminé, particulièrement sai-
sissable de la pensée humaine », les principales données psycholo
giques que l'on rencontre dans l'ouvrage ayant trait aux modalités,
bien incomplètement connues, de la genèse des découvertes scienti-
liques (par. 133) d'après quelques auto-observations de Faraday,
J. R. Mayer ou Helmholtz.
Et la science apparaît, en somme, comme le but véritable de l'h
umanité, le rationalisme d'E. M. comportant une sorte d'appel myst
ique. A la mystique de l'intuition bergsonienne s'oppose une mystique
de la raison, de la connaissance intellectuelle, aspirant à l'identique,
sans pouvoir jamais y parvenir.
« Si dur que soit l'effort, dit M. dans ses dernières lignes, et si gros
de déceptions que s'en révèle parfois le résultat, si rétif que fréquem
ment se montre le réel quand la raison cherche à s'emparer de lui,
nous devons, sous peine de déchoir, tendre de tout notre être vers le
but, cependant inaccessible par essence, qu'elle nous assigne ». Ces ET ATTITUDES MENTALES 7l5 PENSÉE
thèses de l'auteur sont déjà bien connues, mais cet ouvrage ne doit
pas so réduire aux lignes sèches d'un schéma abstrait : on y trouve
une grande richesse de pensées, de réflexions, sur des sujets très
divers ; on le lit avec le plu.- grand fruit, et un volume entier de notes
(plus de 300 pages) témoigne de l'étendue et de la solidité de la docu
mentation. H. P.
1160. - G. DWELSHAUVERS. - L'intuition du spirituel. - R.
de Ph., XXXI, 4-5, 1931, p. 327-394.
Cette étude porte en sous titre : Recherches expérimentales. La
méthode employée a été l'introspection systématisée. On produit
au sujet une excitation (mots ou couples de mots en présentation
lumineuse) ; il répond, par un mot qui soit dans un rapport fixé
d'avance avec le mot excitateur, ou de toute autre façon, enfin
l'expérience terminée, et c'est là la partie importante du travail, on
analyse les résultats, en essayant de reconstituer la succession des
phénomènes et leur conscience entre l'excitation et la réaction.
On a ainsi étudié les processus suivants : Comparaison entre deux
termes présentés simultanément à la lecture. Association dirigée
(concept corrélatif ou concept supérieur en extension). Réagir à un
mot en cherchant sa définition et en l'énonçant dès que possible.
Emettre un jugement sur un aphorisme. Répondre à un questionnaire
portant sur l'aperception d'opérations intellectuelles. Quatre sujets,
dont l'auteur, tous psychologues professionnel

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