Perception, par S. Ehrlich, P. Fraisse, A. Léon, J.-F. Le Ny, E. Vurpillot - compte-rendu ; n°1 ; vol.57, pg 181-193
14 pages
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Perception, par S. Ehrlich, P. Fraisse, A. Léon, J.-F. Le Ny, E. Vurpillot - compte-rendu ; n°1 ; vol.57, pg 181-193

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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 1 - Pages 181-193
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

S. Ehrlich
A. Léon
P Fraisse
J. Le Ny
Eliane Vurpillot
1° Perception, par S. Ehrlich, P. Fraisse, A. Léon, J.-F. Le Ny, E.
Vurpillot
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°1. pp. 181-193.
Citer ce document / Cite this document :
Ehrlich S., Léon A., Fraisse P, Le Ny J., Vurpillot Eliane. 1° Perception, par S. Ehrlich, P. Fraisse, A. Léon, J.-F. Le Ny, E.
Vurpillot. In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°1. pp. 181-193.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_1_26594III. — Psychologie générale
1° Perception
GUTTMAN (N.), KALISH (H. I.). — Discriminability and stimulus
generalization ( Discriminabilité et généralisation du stimulus). —
J. exp. Psychol., 1956, 51, 79-88. — SPIKER (Ch. C). — Effects
of stimulus similarity on discrimination learning (Effets de la simi
litude entre stimuli sur l'apprentissage discriminatif ) . — • J. exp.
Psychol., 1956, 51, 393-395.
La généralisation n'est-elle rien d'autre que l'inverse de la discrimi
nation ? Autrement dit, peut-on affirmer que l'organisme généralise
dans la mesure où il ne peut pas discriminer ?
Pour répondre à cette question, Guttman et Kalish entraînent
4 groupes de 6 pigeons à picorer un disque éclairé par une lumière monoc
hromatique, avec une technique semblable à celle de Skinner. Pour
ces 4 groupes, on utilise 4 longueurs d'onde (530, 550, 580 et 600 mji.)
situés dans des régions du spectre où l'on sait que la discriminabilité est
différente.
On teste ensuite, dans chaque groupe, la généralisation pour des
longueurs d'onde situées à ± 10, 20, 30, 40, 60 mjj. du stimulus de base.
On constate que les gradients obtenus sont très largement comparables :
on peut donc concevoir une indépendance entre la généralisation et
la discriminabilité.
Accessoirement, les auteurs comparent les gradients de générali
sation, en fonction de la force de la réponse d'une part, et selon les indi
vidus d'autre part ; le problème est de savoir si, connaissant le gradient
de généralisation à un niveau donné, on peut en déduire celui qu'on
obtiendra à un autre niveau. Les relations trouvées ici amènent les
auteurs à penser que le passage est possible, en combinant des rapports
de sommation et de multiplication.
L'augmentation de la difficulté d'une tâche de discrimination avec
l'accroissement de la similitude entre les stimuli est couramment
expliquée (Hull, Spence) par une augmentation de la généralisation.
Spiker pense que, notamment chez les enfants, il peut s'y adjoindre
d'autres facteurs.
Trois groupes d'enfants d'âge préscolaire se voient présenter deux
stimuli lumineux de couleur différente ; ils disposent de 3 boutons
dont 2 éteignent chacun une lumière, tandis que le troisième n'a aucun
effet ; pour les trois groupes, la similitude des 2 stimuli est plus ou moins
grande. L'auteur distingue deux sortes d'erreurs : celles concernant les 182 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
deux boutons correspondant aux deux stimuli, qu'il nomme « intra-
liste » ; celles concernant le troisième bouton qu'il nomme «extra-liste ».
Les premières pourront être expliquées par un accroissement de la
généralisation du stimulus, les autres non.
Les résultats montrent bien un accroissement du nombre d'erreurs
avec l'augmentation de la similitude, mais cet accroissement porte sur
les deux types d'erreurs. On peut interpréter le plus grand nombre
d'erreurs « extra-liste » comme dû au fait que l'action de facteurs variés
(baisse d'intérêt, motivation, attention, fatigue) se trouve accrue quand
la similitude des stimuli augmente. Le rôle réel de la généralisation ne
doit pas être surestimé.
J.-L. N.
BRUNBR (J. S.) MINTURN (A. L.). — Perceptual identification
and perceptual organization (Identification perceptive et organisation
perceptive). — J. gen. PsychoL, 1955, 53, 21-28.
Il y a dans la perception deux processus distincts. L'organisation
spatio-temporelle et l'identification. En général, la seconde n'est possible
que parce que l'objet se sépare du fond dans lequel il se trouve. Gepen-
dant, il ne faudrait pas exagérer cette dichotomie et le but de cette
recherche est de mettre en évidence que des lois d'organisation comme la
loi de clôture sont elles-mêmes dépendantes de l'identification.
On présente au tachistoscope la lettre B dont la partie courbe est
séparée de la partie droite par un espace, si bien que la figure peut être
vue comme un B ou comme un 13. Cette figure est présentée tantôt à la
suite de lettres et tantôt de chiffres. La est vue le plus souvent
conformément à l'attitude ainsi créée. Le plus intéressant est que la
figure est vue beaucoup plus souvent « close » quand on s'attend à voir
plutôt une lettre qu'un chiffre et ceci est d'autant plus vrai que la durée
de l'exposition est plus courte.
D'après les auteurs, les lois gestaltistes de structuration quoique
réelles, ont été présentées d'une manière trop absolue. Quand il y a une
ambiguïté, les conditions de l'organisation sont déterminées par les
processus d'identification.
Les conclusions semblent très raisonnables, mais on peut se demander
si l'expérience a cette portée, car il apparaît bien que dans la figure
proposée, la tendance à la « clôture » n'était pas très grande, les deux
parties du B étant, semble-t-il, trop séparées.
P. F.
ROSEN (A. G.). — Change in perceptual threshold as a protective
function Of the organism (Changement du seuil perceptif comme fonc
tion protectrice de V organisme). — J. Person. 1954, 23, 182-194.
Si on mesure le seuil de perception par la plus grande durée d'expos
ition nécessaire pour identifier des syllabes dépourvues de sens au
tachistoscope, on constate que le seuil est abaissé si la perception |
I
PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 183
correcte permet d'éviter un choc électrique et qu'il est élevé si la percept
ion, qu'elle soit juste ou fausse, ne permet pas d'éviter un choc électrique.
L'expérience est intéressante et souligne que dans le premier cas,
il y a comme une sensibilisation plus grande sous l'effet d'une forte
motivation et que dans le deuxième cas, il y a au contraire, une désorgan
isation. Faut-il en conclure avec l'auteur que l'organisme choisit, quand
il a le choix, les perceptions qui conduisent à une réduction du trouble
ou de l'anxiété ?
Cette conclusion dépasserait de beaucoup l'expérience dont la signifi
cation semble assez claire. p p
CROSSMAN (E. R. F. W.). — The measurement of diseriminability
(La mesure de la discriminabilité ) . — Quart. J. exp. Psychol., 1955,
7, 176-195.
Dans la discrimination, le problème qui a surtout retenu l'atten
tion est celui du seuil différentiel. Cependant, Henmon (1906) et
Lemmon (1927) avaient étudié la discrimination de deux stimuli dont
la différence était supra-liminaire par la technique du temps de réaction.
Évidemment, le temps de discrimination croît lorsque les deux stimuli
sont moins dissemblables. Grossman reprend ce problème, mais en
cherchant quelle peut être la loi de l'accroissement du temps de discr
imination lorsque la « distance » entre les stimuli diminue ou si l'on préfère,
lorsque la chance de les confondre augmente. 11 n'y arrive pas direct
ement en faisant appel à la théorie de l'information, mais il établit la
formule d'une équation de confusion en remarquant que la distance entre
deux stimuli sur un même continuum doit dépendre non de leur diffé
rence absolue, mais de leurs rapports, et pour cela il pose que la dis
tance D entre deux signaux Sx et S2 doit être proportionnelle à la
différence des logarithmes de leurs grandeurs physiques xx et x2.
D'où D (Sl5 S2) = log x1 — log;r2 1. La confusion C ou difficulté de les
discriminer est l'inverse.
G (Sj, S2) = r-j ^—r- r
log Xu — ■ log Xo I
Le temps de discrimination serait alors proportionnel à G. Cette
formule rend compte des résultats de Henmon et aussi de plusieurs
expériences réalisées par l'auteur où les sujets doivent trier le plus vite
possible des cartes portant plus ou moins de points ou comparer des
poids plus ou moins se

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