Politique économique et planification dans les pays du CAEM - article ; n°2 ; vol.18, pg 23-55
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Description

Revue d’études comparatives Est-Ouest - Année 1987 - Volume 18 - Numéro 2 - Pages 23-55
Economie policy and planning in the CMEA
The first part of the article deals with the theoretical paradoxes of CMEA cooperation. Although the formally omnipotent cooperation in planning does not co-ordinate « everything » ex ante from above, strong parallel features of development emerge in Eastern Europe due to policy and systemic similarities as well as to regional concerting activities. The role of planning is fundamentally different from the conventionnally presumed one ; in fact a large degree of ex post interest-harmonization takes place, although the role of the hierarchy remains dominant. In the last 15 years it is the strong interest of enterprises, related to maintaining and expanding existing structures and to avoiding painful adjustments to world markets that has become the principal driving force of CMEA integration.
The second section analyzes endeavours at a more inward-looking CMEA and its constraints in the 1980's and characterizes typical national approaches and their differences. The role of agriculture has been relegated to the background and that of the energy sector came to the fore, despite policy statements to the contrary.
Section three explains why a more intensive coordination of commercial activities on third markets and a larger role of interfirm cooperation between the member states, the two most fashionable ideas among business executives, are not really practicable under present CMEA arrangements.
Section four is devoted to cooperation practice following the 1984 Moscow Summit. Since then and under the new Soviet leadership the pluralism of national ways has been institutionally accepted as a lasting feature. The role of the Soviet Union as a trading partner grows, while the impact of multilateral fora diminishes for the East European countries in the rest of the 1980's. The limits to the traditional methods of cooperation have become obvious : only a fundamental renewal of national and regional planning methods is able to create the preconditions for a more efficient and continuous coordination of national and company interests. Outlines for such a renewal are sketched.
Dans la première partie, l'auteur se penche sur les paradoxes théoriques de la coopération au sein du CAEM. Bien que la coopération au niveau de la planification, en principe déterminante, ne coordonne pas « tout » ex ante, les pays est-européens se caractérisent par certains parallélismes de leur développement découlant aussi bien de leurs similarités politiques et systémiques que de la pratique d'une concertation régionale. Le rôle de la planification est fondamentalement différent de ce qu'il devrait être en théorie puisque dans la réalité l'harmonisation ex post des intérêts n'a rien d'exceptionnel même si le rôle des autorités hiérarchiques reste dominant. Ces dernières quinze années, la principale force d'induction de l'intégration intra-CAEM a été déterminée par l'intérêt des entreprises décidées à maintenir et à étendre les structures existantes pour éviter des ajustements douloureux face au marché mondial.
La seconde partie analyse les tentatives de repli sur soi du CAEM, les contraintes accompagnant son activité au cours des années 1980 et les différences d'approche nationales. L'agriculture a été reléguée à une place tout à fait secondaire tandis que le secteur énergétique était propulsé à l'avant malgré des déclarations prônant une politique opposée.
La section III explique pourquoi une coordination plus intense des activités commerciales sur les marchés tiers et un rôle accru de la coopération interfirmes entre pays membres du CAEM — deux idées qui ont le vent en poupe parmi les chefs- d'entreprise — ne sont pas réalisables dans les conditions de fonctionnement actuelles du CAEM.
La section IV est consacrée à la coopération telle qu'elle se pratique depuis le sommet de Moscou (1984). Depuis cette date et depuis l'arrivée au pouvoir de la nouvelle direction soviétique, le pluralisme des voies nationales a été accepté institu- tionnellement. Le rôle de l'Union soviétique en tant que partenaire commercial s'accroît 1 tandis que l'impact des relations multilatérales diminue pour les pays est-européens. Les limites des méthodes traditionnelles de coopération sont devenues évidentes : seule une transformation radicale des méthodes de planification nationales et régionales serait capable de créer les conditions d'une coordination plus efficace et durable des intérêts des pays et des entreprises. Les grands traits de ce renouveau sont esquissés.
33 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1987
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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