Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 423-440
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Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 423-440

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 423-440
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 423-440.
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b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 423-440.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6349PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 423
A. MARIE. — Homicides et trépanation. — Enc, XXI, 4, 1926,
p. 284.
Un jaloux tue sa femme et cherchant à se tuer lui-même ne réussit
qu'à se traverser les lobes frontaux. Sa blessure abolit le souvenir du
meurtre. Il devient épileptique, et ses crises abolissent le
d'une tentative de meurtre faite plus tard sur sa maîtresse toujours
par jalousie. H. W.
REBIERRE. — Faits exacts pris pour un délire. — An. Méd. Ps.,
LXXXIV, 5, 1926, I, p. 473-478.
Entretenu par l'incrédulité de l'entourage, l'aspect pathologique
de la victime et de son récit font place à des précisions et à des réac
tions manifestement vraies et normales dès que le malade trouve un
médecin prêt à l'écouter et à le croire. H. W.
A. GEILLIER. — Tentative d'homicide par pitié d'un père sur sa
fille aliénée et internée, au cours d'une tentative d'enlèvement,
avec menaces de mort sous condition et complicités multiples. —
Enc, XXI, 7, 1926, p. 549-552.
Curieux exemple de l'influence exercée par une aliénée sur son
père et par l'intermédiaire du père sur des personnes qui ne la con
naissent pas, qui ignorent tout de son cas et qui pourtant mettent à
exécution un complot pour la délivrer. Dans l'exaltation de son sen
timent paternel le père était décidé à tuer sa fille s'il ne réussissait
pas à la faire échapper. H. W.
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
EM. MIRA. — El Psico-anàlisi — Âplicacions practiques del Psico-
anàlisi. — Monografies Médiques, I, 2 et 3, Barcelone, 1926, 2 pet.
in-8 de 63 p.
Dans la première de ces monographies, l'auteur avec sa clarté
habituelle, expose, après un historique bref, les conceptions essent
ielles de Freud et celles d' Adler ; il développe ensuite, à l'aide de
son expérience personnelle, la technique psychanalytique, en parti
culier les épreuves associatives, étudiées avec soin, et l'interprétation
de la symbolique du rêve.
La deuxième monographie, qui continue la première, donne des
exemples d'analyse du rêve, envisage quelques techniques annexes,
passant très vite sur les procédés pour déceler l'émotion (le réflexe
psychogalvanique par exemple), exposant le procédé de î'onirisme
barbiturique de Claude, le psychodiagnostic de Rorschach (par la
tache d'encre).
Il passe aux applications médicales, à la thérapeutique, relatant
quatre cas cliniques personnels, et consacre quelques pages rapides
aux applications de la psychanalyse à la psychologie normale, à
l'histoire et à la sociologie, à la pédagogie, à l'orientation professionn
elle même (avec relation d'un cas intéressant à l'appui), à l'art et
à la littérature, à la philosophie et à la religion.
Et puis — in cauda venenum — vient un bref exposé des princi- 424 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
pales critiques opposées au freudisme et dans le dernier chapitre
intitulé : Notre opinion sur la psychanalyse, M. prévient qu'il ne la
donnera pas, cette opinion, dans son exposé documentaire, mais qu'il
tient cependant à distinguer, de la doctrine interprétative, — avec
ses exagérations et ses inexactitudes pansexualistes, son subjec-
tivisme, son verbalisme qui crée des entités comme la « Cen
sure », etc., — la méthode d'investigation psychanalytique qui rend
d'incontestables services. . H. P.
SOBRAL GID. — -A vida psiquica dos Esquisofrénicos (La pie psy
chique des Schizophrènes). — • Jornal da Sociedade das Sciencias
Sfedicas de Lisboa, LXXXVI1I, 1925. Extrait, 61 p.
Exposé intéressant et clair de la conception psychologique de la
schizophrénie, telle qu'elle se dégage des travaux de Bleuler, inspirés
en grande partie, déclare l'auteur, des postulats de Freud, et consti
tuant une application de la psychanalyse à la théorie des psychoses,
exposé faisant appel à des observations personnelles, et comportant
plus d'originalité que ne paraît le dire S. Cid.
La triade symptomatique de la démence précoce est « l'autisme »,
l'introversion psychique, du côté intellectuel, l'inertie et le négati
visme, du côté psychomoteur, l'indifférence du côté affectif. Par
suite d'une modification des perceptions réelles, prenant un caractère
étrange et vague, et de Pobjectivation hallucinatoire des représen
tations, le monde intérieur prend la primauté sur le monde réel, avec
le défaut du sens du réel bien mis en lumière par Pierre Janet. Et
les modifications caractéristiques de la psychose apparaissent comme
des moyens de défense, des mécanismes d' « auto-protection » de la
Psyché contre une douleur morale.
En réalité, le développement de la personnalité qui se constitue
par une confédération de complexes, petits systèmes psychiques
idéo-affectifs, et n'assure son unité centralisée qu'au moyen de la
répression, de la sublimation et du transfert des tendances instinc
tives devant se soumettre à une dominante, se fait de façon très
différente dans deux types fondamentaux de constitution (compre
nant de multiples tempéraments), le type « syntonique b qui s'har
monise avec le milieu social, et comporte une réelle unification
personnelle, et le type « schizoïde » qui reste dissocié en complexus
autonomes, comparable au type de structure « polyp hrénique » de
l'enfant et du primitif, et qui aboutit à la psychose quand persistent
des tendances égocentriques inassimilables par le social, non répr
imées comme dans le type syntonique (qui fournira d'autres formes
de psychoses comme la maniaque dépressive). H. P.
A. MAEDER. — De la psychanalyse à la psyehosynthèse. — Bnc,
XXI, 8, 1926, p. 577-589.
Dans le milieu suisse, la doctrine psychanalytique a évolué vers
des conceptions psychosynthétiques, qui sont en contradiction sur
bien des points avec le freudisme. La psychanalyse oppose dans
l'individu sa libido avec les nécessités de son adaptation sociale ;
elle tire du pathologique la représentation du normal, de l'adulte
l'image de l'enfant, du passé l'explication et la thérapeutique de la PATHOLOGIQUE 425 PSYCHOLOGIE
névrose. Pour la psychosynthèse la personnalité n'est ni tellement
antagonique ni si foncièrement identique avec elle-même.
Au lieu d'une opposition entre l'être intime et l'être social il y a
des degrés dans l'activité psychique ; il y a l'activité de moindre
effort, la plus élémentaire, la plus immédiatement hédonique ou
utilitaire, et il y a de réalisation, qui répond à l'effort de
l'individu vers une plus grande perfection, c'est-à-dire vers l'assimi
lation ou l'intériorisation de motifs et de buts, qui ne lui sont pas
primitivement personnels. Si l'activité de moindre effort, mal réglée,
ou mal dirigée, peut aboutir à des perversions du sentiment %n de la
conduite, elle n'est pourtant pas par elle-même « polymorphe per
verse ». Hédonique sans doute, puisqu'elle est non-résistance au
penchant ou à l'occasion, elle n'est pas à proprement parler libido,
ni surtout cette libido qui suppose déjà chez l'enfant toute la sexualité
de l'adulte.
La situation de l'enfant entre son père et sa mère serait, selon
Freud, toute sexuelle : inceste et jalousie ou homosexualité. Dans
l'hypothèse psychosynthétique les sentiments d'attirance ou de
réserve que l'enfant éprouve vis-à-vis de ses parents n'ont pas cette
précision déjà toute évoluée, ils sont des besoins ou des motifs de
s'adapter, de se réaliser par rapport à autrui, par intuition et imitation
d'autrui, par intériorisation progressive de ce qui était primitivement
en autrui. Une imprudence, un malentendu peuvent sans doute
devenir l

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