Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 446-456
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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 446-456
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 446-456.
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b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 446-456.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5798446 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
533. — H. BEAUDOUIN. — Événements de guerre et troubles
mentaux. — An. Méd.-Ps., XV, 97e an., 1939, II, p. 618-621.
Les événements de guerre peuvent susciter chez certains débiles
l'idée, d'ailleurs peu tenace, qu'ils ont une mission à remplir, quel
quefois un accès onirique et chez des circulaires un accès mélancolique.
Il faut y ajouter les réactions de panique ou de rébellion patholo
gique que les mesures de défense passive peuvent susciter chez des-
prédisposés. H. W.
534. — P. CHATAGNON et Mlle S. JOUANNAIS. — Influence des
événements de guerre sur les psychopathies. — An. Méd.-Ps. r
XV, 97e an., 1939, II, p. 610-617.
Les émotions dues à la guerre ne peuvent causer de troubles,
mentaux que chez les prédisposés ou associées à la fatigue, de mauv
aises conditions alimentaires, etc. Elles sont d'autant plus nuisibles
qu'elles sont plus répétées. Si le nombre des aliénés n'augmente pas
de façon sensible, celui des accès maniaques et mélancoliques est en
progression très nette. Pour les autres espèces d'aliénés l'imperméab
ilité de leur délire les protège contre l'action des événements
extérieurs, pourtant il s'imprègne à la longue des thèmes en rapport
avec l'état de guerre. H. W.
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
535. — HENRI EY. — Réflexions sur la valeur scientifique et
morale de la Psychanalyse (à propos de la Thèse de Roland
Dalbiez). — Enc, XXXIV, 1939, 1, p. 189-220.
A propos d'un livre récent sur la Psychanalyse l'A. indique
qu'à son avis elle concerne exclusivement la zone intermédiaire
du psychisme, celle de l'expression psychique. La zone inférieure,
celle des conditions objectives de la vie psychique, est le domaine du
déterminisme. La zone supérieure, celle de la délibération et du choix,
est le domaine de la liberté. Dans celui de l'expression il y a encore
déterminisme, mais mitigé par d'autres influences, qui sont en rapport
avec la signification. Ce n'est pas à tort que les psychanalystes croient
à un lien nécessaire entre le sens apparent et le sens réel. Néanmoins
c'est un stade d'interprétation qu'ils doivent dépasser par une sorte
d'intuition plus intime et comme d'aliénation d'eux-mêmes dans le
sujet psychanalysé.
Les manifestations psychiques auxquelles se rapporte la psycha
nalyse appartiennent, chez le sujet normal, aux états comme la
rêverie, où les automatismes l'emportent sur la réflexion orientée ;
elles ont pour cause, chez les psychopathes, un trouble dans les
conditions objectives de la vie psychique.
La psychanalyse est impropre à rendre compte de la morale, de
l'art, de la métaphysique qui sont essentiellement en rapport avec les
activités de la zone supérieure. H'. W.
536. — R. MARKUSZEWICZ. — Die « unendliche Analyse »
Freud's (V « analyse infinie » de Freud). — Ar. Su. de Neur., PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 447
XLIV, 1, 1939, p. 1-24. — E. BIBRING. — Die « unendliche
Analyse » Freud's. — Ib., p. 25-34.
Dans une étude publiée en 1937 Freud avait signalé le cas des
malades chez lesquels la guérison obtenue à la suite d'un traitement
psychanalytique avait été suivie, parfois après un intervalle de
plusieurs années, par une rechute qui nécessitait la reprise du trait
ement ; et il mettait en garde contre les espoirs
exagérés fondés sur la psychanalyse, espoirs qui supposent « 1) qu'il
est possible de liquider à tout jamais un conflit de tendances (plus
précisément conflit du « moi » avec une tendance) ; 2) qu'il est possible,
pendant qu'on traite chez le sujet un conflit déterminé, de l'immunis
er en quelque sorte contre toutes les autres occasions de conflit ;
3) qu'on a le pouvoir de provoquer en vue d'un traitement préventif
un conflit pathogène qui à l'époque ne s'est encore manifesté par
aucun signe ».
Ces considérations sont jugées par M. comme tout à fait contraires
à la doctrine jusqu'alors professée par Freud ; tout en rendant
hommage au courage exceptionnel du maître qui n'hésiterait pas à
dévoiler lui-même les points les plus faibles de sa doctrine, M. reproche
à ces conceptions nouvelles d'abolir les fondements même de la
thérapeutique psychanalytique qui n'aurait de pouvoir que sur les
symptômes et non pas sur les causes de la névrose. Les échecs
signalés par Freud sont expliqués par M. à la lumière de ses concept
ions personnelles qui exigent notamment que soient pris en
considération par la méthode psychanalytique les conflits dont les
fondements se rattachent à l'instinct de conservation.
Bibring prend la défense de la thèse freudienne : les limitations
signalées par Freud n'impliqueraient nullement les conclusions
extrêmes que M. voudrait en tirer. D. W.
537. — A. STORCH. — Die Psychoanalyse und die menschlichen
Existenzprobleme (La psychanalyse et les problèmes de l'existence
humaine). — Ar. Su. de Neur., XLIV, 1, 1939, p. 102-118.
S. reconnaît à la le mérite d'avoir apporté une
compréhension de l'être humain et de son histoire personnelle, com
préhension dont la profondeur demeure inégalée. Mais ce fut un tort
de Freud d'avoir restreint la vie profonde au jeu des tendances
(Triebe), des besoins, et dont pratiquement le besoin sexuel et tout
ce qui s'y rattache seraient le noyau essentiel.
Dans un temps d'hypocrisie générale, Freud s'est fait le champion
du spirituel par son amour exclusif de la vérité qui l'a poussé à
découvrir impitoyablement les racines biologiques, souvent camouf
lées, du comportement humain ; mais, dans cette recherche, il en est
venu jusqu'à nier l'existence du spirituel en méconnaissant la nature
propre de certains « phénomènes limités » de l'existence humaine,
notion du péché, de la conscience morale, de l'angoisse, de l'amour.
D. W.
538. — R. R. GRINKER. — A comparison of psychological « repres
sion » and neurological « inhibition » (Comparaison de la « répres- 448 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sion » psychologique et de V « inhibition » neurologique). — J. of
ri. and m. D., LXXXIX, 1939, p. 765-781.
L'auteur rapproche les conceptions fécondes d'Hughlings Jackson
en neurologie de celles de Freud. Dans la répression psychanalytique
et dans les processus d'inhibition, il y a un scheme commun, en ce
qu'est impliqué, à côté d'un facteur négatif, concernant l'abandon
d'un certain niveau d'activité, un positif dont l'action consiste
à faire passer l'activité d'une région du système nerveux à une autre ;
le passage se fait dans le sens de processus supérieurs au cours de
l'évolution phylogénétique ou ontogénétique, dans le sens régressif
au cours des processus pathologiques.
Si la traduction neurologique des processus révélés par la psycha
nalyse est encore difficile, elle apparaît à G. comme théoriquement
possible. H. P.
539. — E. SCHUDEL. — Über die Hirnlipoïd- Reaktion zur Schizo
phrenie-Diagnose nach Lehmann-Facius (Sur la réaction des
lipoïdes cérébraux dans le diagnostic de la schizophrénie). —
Ar. Su. de Neur., XLIII, 1, 1939, p. 170-179.
Lehmann-Facius a cru pouvoir classer les maladies mentales
en série, suivant l'importance de la dégradation que subiraient
les lipoïdes phosphores du cerveau, dont témoignerait une analyse
du liquide céphalo-rachidien. La schizophrénie, les post-encéphalites
et la maladie de Huntington occuperaient l'extrémité positive de la
.série, dont les psychopathies et la folie maniaco-dépressive représen
teraient l'extrémité négative. E. S. a répété les recherches de L. F.
sur 173 malades sans réussir à confirmer l'existence de l

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