Psychologie de l enfant et pédagogie - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 653-659
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 653-659
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

III. Psychologie de l'enfant et pédagogie
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 653-659.
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III. Psychologie de l'enfant et pédagogie. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 653-659.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_27015— Psychologie de l'enfant et pédagogie III.
Bergeron (M.). — Psychologie du premier âge. — In-8° de 279 pages,
Paris, Presses Universitaires de France, 2e éd., 1961.
L'actualité et la précision des informations font l'intérêt du rema
niement de cet ouvrage, dont le plan n'a pas été modifié. Dans la
lre partie concernant le développement organo-psychique de la nais
sance à 3 ans, on trouvera des données récentes sur la maturation de la
structure cérébrale (études E.E.G.), sur le tonus musculaire, la vision,
le schéma corporel, par exemple. De nombreuses controverses récentes
ou classiques sont signalées ou complétées (genèse de l'activité volont
aire, émotions et personnalité, autisme et socialisation). Des auteurs
nouveaux sont succinctement analysés. Dans la seconde partie (concep
tions et perspectives d'ensemble), Bergeron fait suivre l'exposé plus
détaillé des stades sensori-moteur et pré-opératoire selon Piaget de
critiques successivement formulées par Guillaume, Wallon et les psychan
alystes. Cependant c'est l'évolution des idées en psychanalyse et leur
application au très jeune enfant qui font l'objet du plus ample dévelop
pement : à travers une critique de la métapsychologie et des transpos
itions excessives de M. Klein, on comprend mieux l'important effort
de synthèse effectué par Ajuriaguerra, Diatkine et Badaracco dans
Psychanalyse et neurobiologie. Le délicat problème de l'hospitalisme
prend après quelques années de recul une place judicieusement nuancée.
Bergeron tente d'unifier cet ouvrage en se replaçant constamment
dans une perspective wallonienne, mais la juxtaposition des aspects
étudiés sous le même titre reste parfois formelle et l'on discerne mal
l'inégalité d'importance ou de valeur des faits cités. On peut craindre
que le public averti mais non spécialiste à qui s'adresse ce livre, ne
trouve pas toujours au-delà de l'information minutieuse, la synthèse
relative indispensable à la clarté du savoir.
F. F.
Iscoe (I.), Stevenson (H. W.) (Edit.). — Personality Development
in Children (Développement de la personnalité chez l'enfant). —
In-8° de 171 pages, Austin, Univ. of Texas Press, 1960.
Série de six conférences présentant diverses recherches empiriques
ou théoriques sur le développement de la personnalité de l'enfant ;
les conférenciers sont parmi les meilleurs spécialistes de ces questions
aux États-Unis, et la lecture de ce petit livre permet de prendre connais
sance de tendances nouvelles de la recherche dans ce domaine. 654 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Voici la liste des conférences :
Jones (H. E.), La méthode longitudinale dans l'étude de la personnalité.
Anderson (J. E.), La prédiction de l'adaptation à longue échéance.
Senn (M. J. E.), Rôle des disciplines médicales dans l'étude du dévelop
pement de la personnalité.
Sears (R. R.), Croissance de la conscience.
Whiting (J. W. M.), Médiation des ressources et apprentissage par iden
tification ;
Brim Jr. (O. G.), Le développement de la personnalité étudié comme
apprentissage de rôles.
M. H.
Beizmann (Cécile). — Le Rorschach chez l'enfant de 3 à 10 ans. —
In-8° de 295 pages, Neuchâtel, Delachaux & Niestlé, 1961.
Le sous-titre de cet ouvrage Étude clinique et génétique de la per
ception enfantine, précise les intentions de l'auteur, à savoir, dégager
les traits de la mentalité enfantine à travers le Rorschach, en employant
une méthode génétique et comparative.
Après un aperçu sur les méthodes et techniques du psychodiagnostic,
l'A. décrit la technique du test, administration, dépouillement et inter
prétation des résultats. Technique classique, avec une seule parti
cularité, qui est l'emploi de la technique graphique lors de l'enquête :
on demande au sujet la reproduction par copie, à même la planche,
de la portion spatiale interprétée, à l'aide de papier transparent.
Ceci permettrait de saisir les rapports entre le niveau perceptif
atteint au Rorschach, et le développement chez l'enfant de la pensée
logique.
La troisième partie traite des résultats des données génétiques pour
les différents critères envisagés dans le test : productivité, modes
d'appréhension, déterminants, et contenu des réponses.
Des tableaux détaillés donnent, pour chacun des aspects, les pour
centages des réponses de chaque groupe d'âge de la population étudiée
(400 enfants normaux de 2,9 à 10 ans en neuf groupes d'âge se distribuant
en demi-année jusqu'à 6 ans, puis par année entière, le groupe des
enfants les plus jeunes s'étendant sur 14 mois).
Les résultats de toutes ces données, dont il est impossible de rendre
compte à cause de la richesse et de la précision qui les caractérisent,
donnent lieu à l'établissement des critères de la mentalité enfantine
dans le Rorschach : persévération, réponses infantiles, digressions et
références personnelles, perception enfantine, perception fragmentaire
du contenu, spatialité et ses intrications affectives, projection enfantine
et réactions émotionnelles enfantines.
On peut ainsi définir la normalité de ces critères, pour un âge donné ;
dans une autre perspective, il devient possible de caractériser certains
types d'enfants par l'examen des divers facteurs étudiés.
L'A. conclut que cette épreuve permet de situer l'enfant dans son LIVRES 655
groupe d'âge, mais que le diagnostic différentiel, tel qu'on l'établit
chez l'adulte, n'est guère possible.
Dans ces conditions, on peut se demander si l'emploi du Rorschach
est rentable chez l'enfant, tout au moins avant 10 ans. Chez l'adulte
ce matériel induit une attitude qui favorise la mise à jour des zones
complexuelles, mais comment distinguer chez l'enfant entre un stade
qu'il n'aurait pas encore atteint et un stade auquel il se serait fixé ?
Les mécanismes névrotiques ne peuvent pas se traduire de la même
façon que chez l'adulte.
C'est pourquoi ce travail ne prendra toute sa valeur en tant que
critère de normalité, que lorsqu'on sera en possession d'un certain nombre
de signes pathognomoniques validés sur des populations d'enfants
cliniquement bien définies.
Rien ne prouve que ce matériel soit le plus sensible pour mettre en
évidence les anomalies de la structure mentale enfantine.
R. M.
Glidewell (J. G.). — Parental Attitudes and Child Behavior (Atti
tudes parentales et comportement des enfants). — In-8° de xx-
253 pages, Springfield, Charles C. Thomas, 1961.
Ce volume rend compte d'un symposium tenu à l'Institut des
Sciences sociales de la Washington University de Saint-Louis. Dans
une première partie, on trouve cinq rapports d'une trentaine de pages
chacun. Après des commentaires et des impressions de plusieurs des
participants au symposium, une série d'articles rédigés pour le livre
fait le point sur une série de questions théoriques et méthodologiques.
Glidewell, dans un chapitre terminal, donne une interprétation d'en
semble et tire la conclusion des divers rapports et articles qui forment le
volume.
Le premier rapport est de Swanson. Traitant des déterminants des
différences individuelles dans le domaine des mécanismes de défense,
il rappelle les résultats de ses recherches publiées avec Miller et les
re-formule en termes d'hypothèses de causalité. Les défenses sont des
rôles sociaux ; chaque individu se spécialise dans certains comporte
ments de défense, mais toute la gamme des mécanismes de défense est
généralement présente. Les données existantes sur les déterminants
personnels et situationnels de cette spécialisation ouvrent des voies de
recherche sur les effets des attitudes et comportements des parents.
Swanson propose de les compléter par des é

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