Psychologie générale - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 477-491
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Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 477-491
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 22
Langue Français

Extrait

I. Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 477-491.
Citer ce document / Cite this document :
I. Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 477-491.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8544— LIVRES II.
I. — Psychologie générale.
107. —STONE (C. P.), TAYLOR (D. W.). — Annual Review
Of Psychology. — volume I, in-8° de 330 pages, et volume II,
in-8° de 389 pages. Annual Reviews, Stanford, 1950 et 1951.
Les éditeurs des revues annuelles ont voulu compléter leur
série. Après V Annual Review of Physiology, qui a débuté en 1939,
voici celle de Psychologie, établie sur un plan semblable, et qui
n'apparaît que maintenant, par suite d'un retard qui fut la consé
quence de la guerre.
Complété par un utile index des matières et des auteurs, le pre
mier volume comporte les dix-huit revues suivantes : Croissance et
Déclin (Jones et Bayley); Apprentissage (Melton); Vision (W. R.Bar-
tlett); Audition (Newman); Somesthésie et sens chimiques (Geldard);
Différences individuelles (R. L. Thorndike); Personnalité (Sears);
Psychologie sociale (Bruner); Psychologie industrielle (Slartke); animale et physiologique (Hebb); Anomalies du compor
tement (Cameron); Psycho- diagnostic (Hunt); Psychothérapie (Say-
der); Psychopédagogie (Cronbach) ; Counseling, diagnostic (Berdie);
Thérapeutique (Bordin); Statistique (Grant); Résolution de problèmes
et processus symboliques (Johnson).
Le deuxième volume comprend : Psychologie de V enfant (Bar
ker); Apprentissage (Buxton); Vision (Chapanis); Audition (Wever);
Somesthésie et sens chimiques (Pfafïmann) ; Différences individuelles
(Tyler); Personnalité (Me Kinnon); Psychologie sociale et processus
de groupe (Katz); Psychologie industrielle (Bellows); Psychologie
animale et physiologique (Deese et Morgan); Anomalies du compor
tement (Taub); Méthodes cliniques : diagnostics psychologiques
(Challman); Psychothérapie (Hathaway); Psychopédagogie (Strond);
Counseling, diagnostic (Stuit); Thérapeutique (Pépinsky); Théor
ie statistique et plan de recherches (Edwards); Gérontologie (Shock).
H. P.
108. — LAGACHE (D.). — L'unité de la psychologie (Psycholog
ie expérimentale et psychologie clinique). — In-12 de 62 pages,
Paris, Presses Universitaires de France, 1949. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 478
L'auteur résume lui-même en ces termes son court mais impor
tant essai :
« La multiplicité des psychologies pose le problème de l'unité
de la psychologie.
« La distinction entre naturalistes et psychologies
humanistes permet une première simplification. Mais les psychol
ogies chevauchent entre naturalisme et humanisme. Naturalisme
et humanisme sont eux-mêmes des concepts mouvants. L'esprit
de la psychologie contemporaine fait leur part à l'une et à l'autre
attitude. Le débat a le sens d'un tâtonnement collectif, d'une
recherche de principes plus adéquats et d'une adaptation progres
sive à la réalité, bien loin que ce soit un choix fondé sur des moti
vations personnelles.
« Sur le plan de la recherche, à ces deux attitudes philosophiques
correspondent deux manières de travailler, la psychologie expéri
mentale et la psychologie clinique.
« La psychologie expérimentale et comparative est dans une
position favorable pour assurer l'unité de la psychologie; elle est
rigoureuse, parce que théorique et expérimentale; générale, parce
que comparative. Mais elle est d'application difficile et limitée en.
ce qui concerne les conduites humaines concrètes.
(•; La psychologie clinique est caractérisée par l'investigation
systématique et aussi complète que possible des cas individuels.
Elle ne se confond pas avec la psychologie pathologique, mais
réunit dans une même étude l'étude de la conduite et de ses désordres.
La psychanalyse est une forme de clinique et de psy
chothérapie que spécifie notamment l'étude du transfert. Malgré
des oppositions tranchées, la psychologie clinique a d'étroits rap
ports avec la psychométrie, l'investigation ne peut plus
se passer de tests, et l'application des tests fait sans cesse appel
à l'esprit clinique, dans leur choix, leur application et leur inter
prétation; l'exploration de la personnalité nécessite l'emploi cl
inique des tests, ou le recours à des « tests de personnalité » qui
sont à proprement parler des « épreuves cliniques » plutôt que des
tests dans le gens psychométrique du terme.
« Les principales critiques dirigées contre la psychologie clinique
impliquent un idéal scientifique trop étroit. L'approche clinique
est la plus adaptée à l'étude de la conduite humaine concrète.
« Non seulement la psychologie expérimentale et la psychologie
clinique se complètent, mais il y a entre elles une convergence
remarquable. Pour l'une et pour l'autre, la psychologie est la science
de la conduite, celle-ci étant comprise comme l'ensemble des réponses
significatives par lesquelles l'être vivant en situation intègre les
tensions qui menacent l'unité et l'équilibre de l'organisme. L'oppos
ition entre l'explication naturaliste et la compréhension psycho
logique se réduit à la distinction entre des lois abstraites et des GENERALE 479X PSYCHOLOGIE
lois concrètes, l'application de ces dernières à l'interprétation des
données permettant seule une représentation de l'enchaînement
des phénomènes physiques ou psychologiques. Enfin, il existe un
accord remarquable entre l'interprétation de la conduite à la lumière
et l'étude expérimentale de l'apprentissage et selon la psycha
nalyse.
« En psychologie, l'expérimentation et la clinique se prêtent un
mutuel appui. La clinique a essentiellement une fonction de pros
pection et d'application. L'expérimentation représente un stade
terminal de l'investigation scientifique. Le conflit entre psycholog
ie expérimentale et psychologie clinique est un moment dépassé de
l'histoire de la psychologie. »
Placé entre les nécessités de la pratique psychanalytique et celles
de la science expérimentale D. Lagache a tout naturellement éprouvé
le besoin intime d'une synthèse. Cette tentative d'unification n'ap
portera rien à ceux, et ils sont nombreux, qui, soit parce qu'ils ont
fait un choix exclusif, soit parce qu'ils se sont accommodés d'un éclec
tisme hétéroclite, n'ont jamais senti comme un malaise et un pro
blème la coexistence de plusieurs « psychologies ». Elle sera au con
traire considérée par les autres comme une très lucide et très utile
prise de conscience.
L'auteur distingue essentiellement, et réconcilie, deux méthodes
qu'il montre complémentaires — la méthode expérimentale et natur
aliste, la méthode clinique et humaniste — supposées appliquées
à un même objet : la conduite. Ce qui revient à opposer les condi
tions abstraites et artificiellement simplifiées du laboratoire, par
ticulièrement applicables à l'animal et permettant de faire varier
isolément les facteurs, et les conditions concrètes des conduites
humaines, dont la complexité justifie, dans un premier temps au
moins, un globalisme intuitif.
On peut cependant se demander si, au-delà de cette conciliation
légitime, il ne subsiste pas un conflit plus profond et plus irréductible
qu'une simple opposition de méthodes appliquées au même objet.
A côté de l'expérimentation animale, qui s'adresse en définitive à
un individu et à sa conduite (c'est-à-dire à une activité globale
orientée ne prenant son sens psychologique qu'en fonction de cette
orientation), à côté aussi de la psychométrie, il y a une « psycho
physiologie » humaine qui, elle, n'appréhende que des mécanismes,
et que certains s'obstinent à considérer comme une forme scienti
fique de la psychologie, sinon la seule parce que s'adressant à des
phénomènes « élémentaires ». Il n'y a pas là simple critère méthodol
ogique mais aussi conception d'un certain objet, étroitement liée
au dualisme traditionnel, autrement dit incapacité à penser le fait
psychologique en termes propres. Ceux-là

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