Psychologie générale - compte-rendu ; n°1 ; vol.83, pg 279-297
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Description

L'année psychologique - Année 1983 - Volume 83 - Numéro 1 - Pages 279-297
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1983
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1983 vol. 83, n°1. pp. 279-297.
Citer ce document / Cite this document :
Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1983 vol. 83, n°1. pp. 279-297.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1983_num_83_1_28464■
PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
Howard (I. P.). — Human visual orientation, New York, Wiley,
1982, 697 p.
Dédié à la mémoire de W. B. Templeton, cet ouvrage devait initi
alement être la seconde édition du Human spatial orientation de 1966.
L'abondance des recherches publiées en ce domaine depuis 1966 est
telle que l'auteur a choisi de restreindre son propos à l'étude de la per
ception visuelle des directions et des orientations des objets.
Dès l'introduction est soulevée la difficulté fondamentale de toute
étude de la perception et qui résulte du fait que les objets physiques à
percevoir sont, pour l'essentiel, des constructions issues du fonctionne
ment de nos processus perceptifs eux-mêmes. Il importe alors de définir
avec soin le domaine du stimulus, c'est-à-dire de la classe des objets,
et les domaines de description qui explicitent les règles d'attribution
d'un objet à une classe donnée. Ces définitions sont soigneusement
exposées au début de chacun des chapitres ; la précision et la rigueur
des taxonomies tant en ce qui concerne les domaines du stimulus que les
domaines des descriptions et des réponses sont les premières qualités
de cet ouvrage.
L'ensemble du livre manifeste une grande rigueur de pensée et le
souci d'un exposé pédagogique dans lequel les données fondamentales
de la physiologie servent de support à l'interprétation des résultats
psychophysiques et comportementaux. Ainsi, la présentation des pro
blèmes relatifs à la direction oculocentrique conduisent à une étude très
concise, mais précise, des spécifications de la qualité des images rét
iniennes, de l'acuité, du codage visuel dans la rétine, des voies visuelles
et de l'organisation rétinotopique du cortex visuel pour se conclure par
une revue des travaux sur les effets de la décortication. Au chapitre
suivant est abordée l'étude des détecteurs d'orientation ou se trouvent
résumées et articulées les données essentielles de la neurophysiologie cellu
laire concernant la sélectivité à l'orientation et son développement. Cet
exposé permet à l'auteur de mettre en perspective les approches psycho
physiques de l'orientation oculocentrique, c'est-à-dire les questions
relatives à la discrimination de l'orientation des formes simples. L'essent
iel des connaissance sur les structures et la physiologie des mouvements
oculaires est présenté au chapitre 5 et suivi de l'analyse des études
comportementales sur le nystagmus optocinétique, les de
poursuite volontaires, le contrôle de la fixation et les saccades. Cette Analyses bibliographiques 280
progression conduit à la question du jugement visuel de la direction
des objets par rapport à la tête et au corps. Au chapitre 8 est abordée
la physiologie du système vestibulaire : canaux semi-circulaires et oto-
lithes qui introduit à l'exposé de la psychophysique vestibulaire, des
nystagmus vestibulaires, des effets visuels d'une accélération circulaire
(illusion oculogyre), de la vection et des recherches sur l'adaptation du
système vestibulo-oculaire. A partir du chapitre 10 sont abordés des
problèmes d'orientation mettant en jeu des niveaux de coordination
plus complexes, ainsi en est-il de la question de l'orientation Arisuelle par
rapport à la gravité des jugements d'inclinaison (tilt), de l'effet du
cadre de référence et de l'inclinaison du corps. Puis sont abordées les
recherches sur les coordinations intersensorielles et multisensorielles
dans la localisation comme celles qui concernent les phénomènes de
ventriloquisme sans oublier l'étude du développement de ces coordi
nations et sa neurologie. La longue série des recherches sur l'adaptation
à des stimulations discordantes principalement par la vision prismatique
fait l'objet, et c'est bien le moins, d'un chapitre entier. L'ouvrage se
termine par une analyse minutieuse de la distinction, de l'identification
et de la description de la perception de l'orientation de formes non
réductibles à des figures simples et qui concerne la mise en relation de la
direction d'axes intrinsèques à l'objet avec un axe extrinsèque. Enfin
l'auteur expose les questions de la reconnaissance des formes familières
présentées dans une orientation non familière.
L'ouvrage est abondamment documenté, sa bibliographie (environ
2 000 références) est riche, très actuelle et sans ostracisme. On pourrait
sans doute contester l'absence de telle ou telle référence ou le poids
accordé à certains auteurs par rapport à d'autres, mais ce jeu me paraît
vain pour un livre d'une telle densité et d'une telle clarté d'exposé.
Howard y fait preuve tout du long d'un souci majeur d'éclectisme, tant
en ce qui concerne les méthodes d'approche que les interprétations
théoriques. Cet éclectisme est essentiellement marqué par l'absence de
tout dogmatisme : il y a hiérarchie des interprétations et la plupart des
explications ne sont pas nécessairement exclusives, mais font général
ement référence à des niveaux d'approche différents et par là permettent
de révéler l'effet de facteurs dont l'action peut être complémentaire
plutôt que concurrente. En conclusion, quiconque est intéressé par les
problèmes de la perception se doit de lire ce livre essentiel.
C. Bonnet.
Nodine (G. F.) et Fisher (D. F.) (Edit.). — Perception and pictorial
representation, New York, Praeger Publishers, 1979, 411 p.
Le livre est formé d'une suite de rapports d'un symposium sur la
représentation picturale qui s'est tenu en 1978 au musée d'Art de Phila
delphie. Les auteurs sont des philosophes, des historiens de l'art tel Psychologie générale 281
Arnheim, des artistes, ainsi que des psychologues esthéticiens ou des
expérimentalistes de la perception visuelle parmi lesquels on trouve
Black, Hochberg, Gregory, Hagen, Yonas et Haber.
Hochberg distingue les peintres qui tentent de réaliser une fidélité
optique et ceux qui tentent de simuler des équivalences. Pour les
premiers, la scène représentée est le point de référence (Vinci), pour les
seconds (impressionnistes) c'est le spectateur.
Hochberg passe en revue les facteurs qui vont à rencontre de
l'efficacité de la fidélité optique ainsi que l'utilisation savante quoique
intuitive des lois du contraste simultané et successif par les peintres de
la seconde catégorie, parmi lesquels il inclut Rembrandt. Il montre de
manière très argumentée, à partir d'exemples illustrés, comment ces
derniers ont manipulé ces lois de contraste notamment par l'introduction
des ombres colorées et l'exploitation de la vision parafovéale.
La partie la plus importante de l'ouvrage est consacrée au rôle de
la perception dans la peinture. Haber examine ce qui fait de la pers
pective linéaire classique l'indice le plus pertinent quant au rendu de
l'espace en dépit de tous ses inconvénients. Yonas présente un certain
nombre de recherches sur l'évolution génétique liée à l'utilisation des
ombres attachées et projetées dans la perception de la taille et de l'éloi-
gnement d'objets géométriques figurés sur des dessins. L'aptitude à
utiliser les ombres est, en ce sens, présente dès l'âge de 3 ans, mais se
développe considérablement jusqu'à l'âge adulte.
Vitz établit un parallélisme entre le développement des recherches
perceptives au cours des xixe et xxe siècle, et celui de leur utilisation
par les peintres à ces mêmes époques. C'est ainsi que l'on peut voir à
quel point les impressionnistes ont pu être influencés par la lecture des
travaux de Chevreuil (1839), de Charles Blanc (1867) ou de Helmholtz-
De même pour les divisionnistes à la suite de Seurat. De nombreuses
illustrations empruntées aux publications de Rubin sur le problème
de la ségrégation figure-fond ont fourni une veine e

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