Psychologie générale - compte-rendu ; n°2 ; vol.56, pg 597-610
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Description

L'année psychologique - Année 1956 - Volume 56 - Numéro 2 - Pages 597-610
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1956
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

C. Andrieux
Vincent Bloch
F Bresson
S. Ehrlich
César Florès
P Fraisse
Geneviève Oléron
F. Orsini
Eliane Vurpillot
I. Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1956 vol. 56, n°2. pp. 597-610.
Citer ce document / Cite this document :
Andrieux C., Bloch Vincent, Bresson F, Ehrlich S., Florès César, Fraisse P, Oléron Geneviève, Orsini F., Vurpillot Eliane. I.
Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1956 vol. 56, n°2. pp. 597-610.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1956_num_56_2_8911IL LIVRES
I. — Psychologie générale
DENNIS (W.), LEEPER (R.), HARLOW (H. F.), GIBSON (J. J.),
KRECH (D.), RIOCH (D. McK.), McCULLOCH (W. S.), FEIGL
(H.). — Current trends in psychological theory (Les courants actuels
en théorie psychologique). — In-8° de 213 pages, Pittsburgh, Univers
ity of Pittsburgh Press, 1951.
Sous ce titre sont rassemblées huit conférences faites en 1951, à
l'Université de Pittsburgh.
La première est consacrée à la Psychologie génétique. Pour Dennis,
cinq courants conceptuels sont susceptibles d'amener une renaissance
de la recherche en psychologie de l'enfant. Il s'inquiète de ne voir
à leur origine qu'un psychologue de l'enfant, Piaget, et aucun péda
gogue, les autres sources de renouveau étant dans la thérapie avec les
nouveaux aspects de la psychanalyse et du « rogérisme », dans la théor
ie de l'apprentissage de Hebb et chez les anthropologues et sociologues.
Il critique le cloisonnement qui existe entre psychologies de l'enfant
entre 0 et 12 ans, de l'adolescent, de l'adulte, du vieillard, et souhaite
voir se fonder une véritable psychologie génétique qui, reliant l'enfant
au vieillard, chercherait dans le premier l'adulte qu'il deviendra.
A propos des théories de la personnalité, Leeper pense que la ten
dance actuelle est de formuler les concepts de façon opérationnelle et
de leur donner une base expérimentale plutôt que clinique. S'appuyant
sur une évolution générale dans le domaine de la personnalité et plus
particulièrement de la psychanalyse, il croit qu'en fait il y a toujours
un développement lent et progressif partant de l'étude de causes et
d'effets évidents et en somme tangibles, mais souvent exceptionnels,
vers celle de réalités relativement intangibles mais plus directement en
jeu. Cette évolution se fait sous la pression des faits et semble due en
partie au remplacement des médecins par les psychologues chez les théo
riciens et praticiens de la personnalité.
Harlow choisit comme sujet l'apprentissage perceptif. Pour lui
rien ne montre que les « bonnes formes » soient innées ou plus
naturelles que les autres et il cite à l'appui une série d'expériences
exécutées par lui sur des singes et par Casperson sur des hommes. Il en
tire l'hypothèse que les facteurs perceptifs de base seraient : la taille
des surfaces différentielles de brillance et de couleur dans le champ
perceptif, le degré de brutalité des transitions entre les différentes parties
A. l'SYCUOL. 5<j 3S 598 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
du champ et l'étendue totale des frontières entre parties. Les données
kinesthésiques, manuelles ou oculomotrices ne joueraient en perception
visuelle que pour l'orientation spatiale et la fixation du regard. La part
attribuée par lui à l'apprentissage dans la perception est encore plus
grande que chez Hebb. A son avis il se crée des attitudes d'apprent
issage et ce sont elles qui se transfèrent. Lorsqu'on essaye simult
anément de former des attitudes pour des catégories différentes de
stimuli, il y a des interférences considérables. Enfin ce qui distingue
l'Homme du Singe, c'est, autant que le langage, la faculté d'acquérir
des attitudes d'apprentissage perceptif fin.
J. J. Gibson parle des théories de la perception. Pour lui chaque
école s'est attachée à un aspect particulier de la perception et lui
a appliqué une méthode d'étude en rapport. Ainsi les psychophys
iciens s'occupent de discrimination, les phénoménologistes d'objets,
les sociologues de signification et de valeurs, les rorschachiens d'amb
iguïté. Gibson suggère de distinguer entre perception littérale et
perception schématique. Au lieu de se limiter aux zones extrêmes et
de confondre littérale avec sensorielle et schématique avec déformée,
il propose une association et non une opposition entre une psycho
physique élargie qui découvrirait les stimuli correspondant à chaque
qualité du champ perceptif : sensation, causalité, institution, etc., et
une théorie de la connaissance dans laquelle des schemes perceptifs
seraient susceptibles de catégorisation et de généralisation sous l'i
nfluence de la personnalité, du milieu social, etc.
Dans « Connaissance et motivation en théorie psychologique »,
Krech pense qu'une des tendances actuelles est de rechercher l'interaction
entre processus cognitifs et motivationnels. Pour lui c'est une erreur, il
serait préférable de développer un concept unitaire. Quelques-uns l'ont
tenté, Hochberg et Gleitman avec le champ d'équilibration psychophys
ique, Miller et Dollarden termes de stimulus-réaction, Wolpe avec l'acti
vité nerveuse centrale, Hebb avec ses assemblages de cellules et Krech
avec ses systèmes dynamiques. L'auteur conclut : dès qu'on fait varier
un jeu de stimuli, tous sont entraînés. Il faut remplacer les catégories
dichotomiques descriptives du comportement et faire une réforme sta
tistique afin qu'un résultat moyen tienne compte des variations simul
tanées des différentes variables.
McK Rioch voit sous le titre de Théories en Psychothérapie les
« cadres de référence dans lesquels ont été conceptualisés les faits
psychothérapiques ». Il se rapporte aux Principes de psychothérapie
intensive du Dr Fromm-Reichmann car ce livre lui semble résumer
toutes les tendances actuelles en psychothérapie. Après des consi
dérations générales sur le concept de Théorie, l'auteur insiste sur
le rôle essentiel tenu par le groupe. La théorie est fonction des rela
tions entre le psychothérapeute et son groupe culturel. Le traitement
consiste à rétablir des communications entre le patient et son groupe,
il est aussi fonction des relations entre thérapeute et patient. LIVRES 599
Dans « Le cerveau et le comportement », McGulloch s'interroge
sur le mécanisme de formation de nos idées. Il commence par rap
peler que la quantité d'information que nous recevons est le loga
rithme de base 2 de la réciproque de la probabilité d'une situation.
A partir de cette information comment formons-nous des idées, des
concepts ? Pour libérer une idée de toute référence temporelle, il
faut une mémoire. A ce propos la théorie des photos de Stroud rejoint
en quelque sorte les spéculations de Förster sur la taille de la mémoire
et s'accorde avec les calculs de quantité d'information. L'auteur consi
dère comme possible une localisation de la trace sur les molécules de
protéine au niveau du cerveau moyen. Il pense avoir apporté les éléments
suffisants pour la construction d'une hypothèse valable, sinon encore
vérifiée, du fonctionnement de la mémoire.
Feigl conclut par des considérations sur les principes et problèmes
de la construction théorique en psychologie. Il propose de définir une
théorie par un ensemble d'hypothèses dont peut dériver un ensemble plus
grand de lois empiriques, selon un mécanisme logico-mathématique. Il
reprend différents niveaux d'explication, les lois empiriques de nature sta
tistique de Brunswik et Gattell, et le niveau molaire de la psychologie expé
rimentale. Mais les lois de comportement ainsi obtenues sont fatalement
statistiques et laissent place à un fonctionnement vicariant, à la possib
ilité de substitution entre différents processus cérébraux comme ori
gine d'un même comportement. Un niveau supérieur est atteint par les
hypothèses existentielles. Il s'agit de constructions hypothétiques sous
forme de réseaux de concepts et de lois ayant un nombre relativement
réduit de points de contact avec le terrain de l'expérience, c'est le cas
des explications cybernétiques et neuro-

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