Psychologie générale - compte-rendu ; n°2 ; vol.86, pg 278-292
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Description

L'année psychologique - Année 1986 - Volume 86 - Numéro 2 - Pages 278-292
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1986
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1986 vol. 86, n°2. pp. 278-292.
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Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1986 vol. 86, n°2. pp. 278-292.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1986_num_86_2_29147278 Analyses bibliographiques
on pourrait aussi bien le traduire par « psychisme », ou tout autre terme
acceptable par la psychologie d'orientation scientifique ; mais « la
science cognitive » serait aussi une bonne traduction du titre du
livre.
Les problèmes relatifs à cette science, ou à ce projet de science,
sont traités ici par l'auteur de façon essentiellement philosophique.
Pour cela il examine de façon critique, en consacrant un chapitre à
chacun d'eux, les apports d'un petit nombre d'auteurs essentiels : René
Descartes, William James, Sigmund Freud, B. F. Skinner, Jean Piaget,
à qui se trouve associé dans un même chapitre Lawrence Kohlberg,
qui a étudié le développement de stades moraux chez l'enfant. Ces
chapitres historiques dégagent, pour chaque auteur, les idées prin
cipales qu'il a introduites dans la représentation que nous nous faisons
aujourd'hui de 1' « esprit », ou du psychisme. Cet examen est conduit
de façon argumentée, en fonction de ce qui a été acquis postérieurement ;
chaque chapitre se termine par un résumé très clair des principaux
apports de l'auteur examiné, et de l'opinion que Owen Flanagan porte
sur elles. On retire de cet examen le sentiment d'un jugement très sûr
et bien équilibré.
Le chapitre suivant rassemble en une brève synthèse les apports
théoriques principaux issus de la psychologie cognitive et de l'Intel
ligence artificielle ; il repose sur une très bonne information, qui est
élaborée de façon solide. Pour la cognitive, par exemple,
les recherches expérimentales qui servent de pivot à l'examen sont
celles de Sternberg concernant la recherche en mémoire à court terme, de Shepard et Metzler sur la rotation mentale, celles qui, en
neurologie, concernent la commissurotomie et ses conséquences cogni-
tives. Le thème de l'unité de la conscience et de la modularité est
examiné à ce propos. Dans un dernier chapitre est évaluée, de façon
scientifique d'une part, et dans ses implications morales de l'autre, la
théorie sociobiologique de Wilson et de ses associés.
Chaque chapitre comporte une indication sur les lectures complé
mentaires suggérées par l'auteur. L'ensemble constitue ainsi une très
bonne synthèse sur les idées en cours de discussion ou d'élaboration
dans le champ de la science cognitive.
J.-F. Le Ny.
PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
Eysenck (M. W.). — A handbook of cognitive psychology, Londres,
Hillsdale (nj), Erlbaum, 1984, 417 p.
Michael Eysenck attribue comme acte de naissance (ou peut-être
de conception) à la psychologie cognitive la parution en 1958 de l'ouvrage Psychologie générale 279
de Broadbent, Perception and Communication, relayée quelques'années
plus tard par le livre de Neisser, Cognitive Psychology, qui donna son
nom à la discipline. C'est, me semble-t-il, un rappel historique tout à
fait judicieux. L'auteur rend justice à Piaget dans son chapitre consacré
au développement cognitif.
Après une présentation générale de la problématique de la psychol
ogie cognitive, l'auteur introduit les principales méthodes d'analyse
des tâches que celle-ci met en œuvre, ainsi que les hypothèses qui leur
sont associées. Il fait ressortir l'utilité qu'il y aurait à compléter une
telle analyse des stades de traitement impliqués dans les tâches au
moyen d'une vérification de leur caractère véritablement général : il
faudrait pour cela associer l'approche psychométrique à l'approche
proprement cognitive.
Les chapitres successifs de l'ouvrage examinent ensuite les thèmes
classiques de la psychologie cognitive : perception, limitations de
l'attention et des performances, mémoire (qui relève de quatre chap
itres, y compris un chapitre sur l'imagerie), langage (qui n'a qu'un
chapitre), développement cognitif, résolution de problèmes et raison
nement, nature et structure de la connaissance (qui constitue en fait
une reprise du thème de la mémoire). L'avant-dernier chapitre, original
dans ce contexte, porte sur les relations entre le stress, les niveaux
d'activation et les facteurs de motivation d'une part, la cognition de
l'autre. Enfin le dernier chapitre traite des problèmes présents et
futurs de la psychologie cognitive ; après un examen sommaire de
quelques problèmes philosophiques, il discute trois tendances qui
paraissent susceptibles de faire grandement progresser la psychologie
cognitive : l'appel à la neuropsychologie, l'usage de l'approche cal-
culatoire (« computationnelle ») liée à l'Intelligence artificielle, enfin
un développement plus systématique de la psychologie cognitive appli
quée. Il insiste sur la nécessité de joindre à l'étude épurée de la cognition
celle des conditions de motivation ou d'émotion qui exercent leurs
effets sur la cognition.
Dans tout le corps de l'ouvrage, chacun des chapitres dit l'essentiel :
les principaux problèmes et les diverses théories sont présentés, de
façon certes concise, mais claire et sans a priori théorique marqué.
Des illustrations expérimentales bien choisies, classiques pour la plu
part, sont données pour chacun, naturellement sans détails techniques.
Un des principaux intérêts de l'ouvrage est que, en outre, la plupart
des chapitres se terminent par une rubrique d' « applications pratiques »
bien adaptées au propos.
Au total, c'est donc un manuel efficace, clair, équilibré et argumenté
à l'égard des positions théoriques. Ajoutons que la psychologie cogni
tive britannique — n'en demandons pas davantage — se trouve remise
à sa juste place par rapport à l'américaine. Son souci d'impartialité
et de pragmatisme n'empêche pas Michael Eysenck d'énoncer ses Analyses bibliographiques 280
propres vues critiques à l'égard du courant principal de la psychologie
cognitive, et l'on se sent porté à être en sympathie avec lui. C'est, en
bref, un excellent ouvrage d'entrée dans le domaine, pour les étudiants
et même pour plus d'un psychologue.
J.-F. Le Ny.
Butterworth (B.). — Language production development, writing and
other languages processes, vol. 2, Londres, New York, Academic
Press, 1983, 309 p.
Butterworth souhaite que ce volume 2 vienne compléter le précédent
(1980, voir analyse L'Année Psychologique, 1981 (2)) en détaillant, à l'aide
de 1 revues de questions, d'une part, les rapports qu'entretient la pro
duction par oral avec d'autres habiletés et d'autre part en faisant un
bilan des données concernant l'acquisition.
Dans la première partie, L. Menn décrit minutieusement l'émergence
des capacités articulatoires, phonétiques et phonologiques. Les diff
icultés méthodologiques (transcription des corpus) mais aussi théoriques
(rapport délicat entre modèle linguistique et périodes irrégulières de
croissance) sont clairement posées. Le bilan sur le développement
lexical et grammatical que proposent J. McShane et J. Dockrell prend
en compte les influences de l'interaction langagière ainsi que celles
liées au développement cognitif. Trop préoccupés de prendre de
nécessaires distances avec le nativisme chomskien, ces auteurs
n'intègrent pas les apports du modèle de compétition (Bates et
McWinney).
Dans la deuxième partie, la revue faite par P. Viviani et C. Terzuolo
sur l'organisation des mouvements calligraphiques et dactylographiques
en fonction de contraintes linguistiques, est très intéressante en raison de
la procédure méthodologique et des observables utilisées. W. H. Hotopf
opère une comparaison entre les caractéristiques des lapsus faits à
l'oral et à l'écrit et les causes présumées.
Dans la dernière partie, P. Howell et N. Harvey analysent les
équivalences et les différences entre la perception et l'articulation
phonétique et syllabique. W. E. Cooper et E. B. Zurif reconsid&#

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