Psychologie sociale - compte-rendu ; n°4 ; vol.89, pg 628-634
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Description

L'année psychologique - Année 1989 - Volume 89 - Numéro 4 - Pages 628-634
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 27
Langue Français

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Psychologie sociale
In: L'année psychologique. 1989 vol. 89, n°4. pp. 628-634.
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Psychologie sociale. In: L'année psychologique. 1989 vol. 89, n°4. pp. 628-634.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1989_num_89_4_29375628 Analyses bibliographiques
lution des recherches actuelles dans le domaine de l'orientation spa
tiale : la première est caractérisée par la mise en relation des processus
cognitifs de représentation de l'espace (mapping, encodage des info
rmations spatiales) avec le fonctionnement de certaines structures céré
brales (i.e. l'hippocampe, le septum et les ganglions de la base) et des
circuits cholinergiques. La seconde est le recours à la pathologie humaine
pour explorer les mécanismes de la mémoire spatiale.
La seconde partie est essentiellement consacrée à l'étude du déve
loppement des conduites d'orientation chez l'homme. La tendance géné
rale en est moins l'analyse de la construction de l'espace (dans la pers
pective piagétienne) que celle de l'évolution des systèmes de référence
(e.g. espace égocentré vs. espace exocentré) qui permettent au sujet de
se situer et de s'orienter au cours de ses déplacements, ou celle des rela
tions réciproques entre la représentation de l'espace et le rôle de l'expé
rience sensorimotrice.
Comme tous les ouvrages de ce type, celui-ci tend à faire le point sur
un vaste problème au carrefour de différentes disciplines scientifiques
(en particulier les neurosciences et la psychologie génétique). On n'y
trouvera pas, bien sûr, une synthèse théorique, même partielle et tran
sitoire (à l'exception de l'article de J. Paillard), sur la question de
l'orientation spatiale : il s'agit de rapports de recherches, disparates
et de haut niveau, qui reflètent la spécificité d'un colloque.
M. Launay.
PSYCHOLOGIE SOCIALE
Matalon (B.). — Décrire, expliquer, prévoir. Démarches expérimentales
et terrain, Paris, A. Colin, coll. « U », 1988, 272 p.
B. Matalon s'attache à montrer qu'il n'existe plus guère de raisons
d'opposer le laboratoire au terrain et que la démarche expérimentale est
applicable en dehors du laboratoire dès lors qu'on la considère moins
comme un arsenal de techniques que comme une certaine manière
d'aborder les problèmes et de raisonner.
Pour présenter l'essentiel de la démarche expérimentale (I : Expéri
mentation et validité), l'auteur choisit d'examiner les différentes formes
(interne, externe, individuelle, etc.) de validité d'une conclusion et de
montrer par quels procédés on peut les améliorer, sachant qu'on ne peut
toutes les maximiser à la fois et que toute recherche s'accompagne
nécessairement d'un certain nombre de choix. Il rappelle d'ailleurs que,
dans les sciences sociales, les problèmes sont loin de se poser toujours
d'emblée en termes de vérification d'hypothèses (II : La diversité des Psychologie sociale 629
objectifs d'une recherche) et qu'on peut avoir d'autres objectifs tels que
la description, l'explication ou la prévision. Dans tous ces cas néanmoins
la démarche expérimentale doit rester la référence guidant les décisions
du chercheur qui peut, sur le terrain, s'aider de « formes faibles » de la
méthode (III : Le raisonnement causal et la démarche
expérimentale hors du laboratoire) telles que certains modes d'analyses
des données ou certaines formes d'expérimentation sociale.
On ne saurait limiter le public d'un ouvrage d'une telle valeur aux
seuls étudiants. Il devrait faire réfléchir tout psychologue sur ses propres
options méthodologiques et dérangera sans doute plus d'un chercheur,
ou praticien. Peut-être même, et alors l'objectif de l'auteur serait atteint,
les extrémistes de tout bord se seront laissés convaincre de l'existence
d'une méthodologie non coercitive qui ne dit pas « voilà ce qu'il faut
faire » mais « voilà certains choix que l'on peut faire ».
F. Askevis-Leherpeux.
Bawin-Legros (B.). — Familles, mariages, divorce : une sociologie
des comportements familiaux contemporains, Liège, Bruxelles, Mar-
daga, 1988, 213 p.
On trouvera ici dans cet ouvrage, le solide intérêt de faire le point
dans la masse des travaux actuels sur la famille. L'auteur s'attache en
premier lieu à organiser les idées et les soubassements qui président à
la mise en place de la littérature sociologique, surtout de langue fran
çaise, sur l'objet famille appréhendé comme objet social pris lui-même
dans l'interprétation subjective du chercheur. C'est ainsi que l'effort
de modélisation et typologisation massif aujourd'hui, s'inscrit dans des
schémas théoriques et idéologiques dominants, tels que le structuro-
fonctionnalisme ou les théories de la reproduction, schémas qui visent
aussi à la normalisation et au cadrage des relations familiales. Or, bien
au-delà d'une analyse statique, la prise en compte de deux paramètres
essentiels : le temps et l'espace social, conduit désormais la sociologie
de la famille dans une perspective résolument interdisciplinaire, afin
de bénéficier des apports de l'actualité démographique, l'histoire, l'éc
onomie, le droit, la psychologie.
C'est dans cette démarche que sont analysées diverses formes de
comportements conjugaux allant du mariage au divorce, ainsi que des
nouvelles formes de conjugalité et de parentalité : cohabitation, union
libre, famille monoparentale, famille reconstituée.
En fait, une grille de questionnement et de compréhension non seule
ment des pratiques et des comportements familiaux mais surtout des
représentations que l'on s'en fait, et où court en filigrane la difficile et
essentielle question du temps.
O. Lescarret. Analyses bibliographiques 630
Lott (B.)- — W omens' lives. Themes and variations in gender learning,
Monterey (ca), Brooks Cole, 1987, 367 p.
L'originalité de cet ouvrage tient à la variété des types de sources
documentaires sur lesquelles il s'appuie : enquêtes, recherches de labo
ratoire, réflexions théoriques, articles de journaux, œuvres de fiction,
poésie, autobiographies, expérience personnelle de l'auteur.
Partant de la distinction entre sexe (« naître de sexe féminin »)
et genre (« devenir une femme culturellement définie »), l'auteur cherche
à montrer comment « la relation complexe entre les deux est influencée
par les parents, la scolarisation, les médias, les employeurs, les institu
tions religieuses et politiques, et la loi », dans le jeu incessant entre
attentes individuelles et attentes sociales ; et comment ce processus
d'acquisition et de maintien du genre affecte les femmes dès avant la
naissance et durant leur vie entière. Ces questions sont abordées dans
une perspective de psychologie sociale, qui considère simultanément,
dans leurs interactions, les caractéristiques de la personne — notamment
les attentes de celle-ci, liées à ses expériences antérieures — et les carac
téristiques des situations. Cette perspective, qui met l'accent sur les
processus, permet de rendre compte de la grande variabilité des compor
tements observés.
L'étude des contenus expérientiels et celle de la vie quotidienne et
de ses événements sont essentielles aux yeux de l'auteur pour com
prendre les processus d'acquisition et de maintien du genre. Aussi est-ce
à travers les différentes expériences que vivent les femmes tout au
cours de leur existence — corporelles, relationnelles, profes
sionnelles, de réalisation de soi — qu'elle envisage la socialisation des
femmes américaines contemporaines, sous ses aspects à la fois divers
ifiés et contraignants.
Selon B. Lott en effet le genre est un prisme, qui certes restreint
indûment la mise en œuvre des potentialités en orientant la pensée et
le comportement, mais qui laisse ouvert un large champ de possibilités,
dont témoigne la diversité observable parmi les femmes. Cette thèse
s'oppose tant à celle de la femme-orchestre (la super-woman qui pourrait
assumer tous les rôles à la fois) qu'à celle de la spécificité féminine ou
« féminitude ».
Destiné essentiellement aux étud

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