Psychologie sociale et industrielle - compte-rendu ; n°2 ; vol.76, pg 673-685
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Description

L'année psychologique - Année 1976 - Volume 76 - Numéro 2 - Pages 673-685
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 34
Langue Français

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Psychologie sociale et industrielle
In: L'année psychologique. 1976 vol. 76, n°2. pp. 673-685.
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Psychologie sociale et industrielle. In: L'année psychologique. 1976 vol. 76, n°2. pp. 673-685.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1976_num_76_2_28168Psychologie sociale et industrielle
Berkowitz (L.) (Ed.). — Advances in experimental social psychol
ogy. — New York, Academic Press, 1975, vol. 8, 340 p.
Ce huitième volume de la série que Berkowitz publie depuis onze ans
ne rompt pas avec les objectifs du début (cf. l'analyse des deux premiers
volumes dans L'Année Psychologique, 1967, fasc. 1). Il présente un
panorama des problèmes aussi bien théoriques que méthodologiques
qu'a rencontrés et que rencontre encore la psychologie sociale expéri
mentale dans différents domaines.
L'ouvrage est consacré :
— • pour le premier chapitre, au renforcement social de la non-conformité,
étudié à travers les facteurs sociaux et cognitifs, tout particulièr
ement le rapport entre le sujet et un partenaire ;
— pour le deuxième chapitre, à une revue de question doublée d'une
proposition de synthèse sur un sujet pour lequel on ne trouve pas
de théorie générale : à savoir l'efficacité du groupe dans sa tâche
par rapport au processus d'interaction qui semble être un déterminant
majeur ;
— pour le troisième chapitre, à un problème méthodologique classique
mais important : le sujet humain dans l'expérience de psychologie ;
— pour le quatrième à l'éveil émotionnel dans la facilitation
de l'agression par la communication ;
— pour le cinquième chapitre, à l'effet de la valence du message sur sa
transmission. Les auteurs s'attachent à démontrer l'existence d'un
effet « Mum », à savoir que les sujets transmettent d'autant plus
facilement un message que son contenu est plus agréable pour le
destinataire ;
— pour le sixième chapitre, à la perception objective de soi, à travers
trois phénomènes qui constituent les réactions successives dans le
temps à ce comportement : d'abord l'évaluation de soi, ensuite
l'évitement des stimulus renvoyant à soi et enfin la réduction des
désaccords ;
— pour le septième et dernier chapitre, aux réactions à des événements
incontrôlables, à travers une synthèse de deux théories prédictives
des réactions à une perte de contrôle sur l'environnement.
P. Bonnet.
a. psychol. 76 il 674 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Grisez (J.). — Méthodes de la psychologie sociale. — Paris, Presses
Universitaires de France, 1975, 191 p.
« Les méthodes ne sont pas neutres » ; cette affirmation semble être
à la base de la présentation originale de l'ouvrage de Jean Grisez. Les
méthodes de la psychologie sociale sont étroitement liées, d'une part,
aux modèles théoriques qui les sous-tendent et, d'autre part, à leurs
utilisations habituelles, voire rituelles. Ce point de vue permet de dépas
ser les oppositions traditionnelles : méthode expérimentale et méthode
clinique, étude et intervention, qualitatif et quantitatif, social et psychol
ogique. Ainsi l'auteur regroupe les différentes démarches selon deux
modalités : la mise en situation psychosociale (expérimentation, socio-
métrie, psychodrame, entretien) et l'étude psychosociologique de la vie
sociale (observation, enquête) ; aussi aborde-t-il des sujets inhabituels
dans un ouvrage consacré à la méthodologie comme des concepts d'opi
nion, d'attitude, de représentation et encore d'influence sociale, de
dissonnance cognitive et de groupe. On peut regretter que le chapitre
sur le traitement des données échappe à cette tentative de construction
d'un objet « individuel-interindividuel-social » permettant une approche
interméthodologique. Dans la dernière partie de l'ouvrage, l'opposition
qualitatif-quantitatif s'impose ; l'absence d'exemples pourtant nom
breux dans les chapitres précédents est compensée par une bibliographie
abondante. Quant à l'analyse des données à contenu sémantique,
annoncée par deux fois, il semble que l'auteur ne lui ait accordée qu'une
place mineure, ce qui peut décevoir le lecteur. En conclusion, cet ouvrage
ne s'adresse pas au psychosociologue débutant qui cherche des recettes
méthodologiques ; au contraire, il permettra au spécialiste de s'interroger
sur les méthodes qu'il utilise, non pas du point de vue de leur validité
interne, mais selon leurs positions par rapport à d'autres méthodes
existantes.
D. Lassarre.
Lemon (N.). — Attitudes and their measurement. — Londres,
B. T. Batsford, 1973, 294 p.
Dans une statistique des mots clés présents dans les titres des publi
cations en psychologie sociale, « attitude » obtiendrait sûrement un rang
de fréquence très honorable, sinon le premier. Quant à la mesure des
attitudes, c'est aussi le domaine où le travail méthodologique et la
formalisation mathématique ont été le plus poussés par les psycho
sociologues. Il est pourtant difficile d'imaginer un concept plus ambigu,
plus polysémique, que celui d'attitude. Gela pourra désigner l'intérêt
déclaré accordé à un objet quelconque, social ou non (on aime plus ou
moins, on est plus ou moins favorable à ...), ou la localisation d'une
opinion parmi une gamme d'opinions ordonnées ou non, mais aussi une
structure complexe où le cognitif, l'affectif et l'orectique seront plus
ou moins inextricablement mêlés. Surtout, une attitude peut désigner PSYCHOLOGIE SOCIALE ET INDUSTRIELLE 675
soit une variable intermédiaire plus ou moins hypothétique mais jouant
un rôle causal dans le comportement, soit un indice descriptif sans
valeur explicative mais jouant un rôle prédicatif par rapport à tel
champ de comportement. La polysémie n'est pas un péché honteux
si, à chaque usage, on s'efforce de préciser quelle acception du terme
on retient. On est malheureusement ici sous le règne du « l'attitude est
ce que mesure mon échelle ». Gomme le déplore Nigel Lemon, dans la
pratique on se contente de définir l'attitude à l'aide des concepts exigés
par la technique de mesure utilisée, sans se soucier de l'adéquation de
la de mesure à l'objet mesuré (et comment pourrait- on le
faire puisque, dans la plupart des cas, aucune base théorique ne permet
de préciser cette mystérieuse « attitude »).
On disposait déjà de nombreux recueils descriptifs des instruments
de mesure des attitudes, mais tous ces ouvrages avaient pour trait
commun d'être conçus pratiquement sans référence, sinon occasionnelle
ou vague, à l'objet mesuré. L'intérêt et l'originalité du livre de Lemon
tiennent précisément à son effort pour lier les deux démarches. Il
présente d'abord une revue de question bien documentée sur le concept
d'attitude, qui le conduit à une intéressante discussion des significations
et des usages pour lesquels le concept est susceptibles de garder un intérêt
scientifique ; il fournit ensuite un recueil des instruments plus exhaustif,
à notre connaissance, qu'aucun manuel existant actuellement. Ces
techniques, surtout les plus formalisées, ne sont présentées que dans
leurs grandes lignes ; pour un usage pratique, il reste indispensable
de recourir à des publications plus techniques auxquelles renvoie d'ail
leurs l'abondante bibliographie. En revanche, pour chaque outil, on
trouvera une discussion de son adéquation à tel ou tel objet, ce qui,
encore une fois, constitue ici une originalité certaine.
Si l'ouvrage est très exhaustif quant à l'éventail des techniques
présentées, il convient cependant de faire une réserve à propos des
techniques multidimensionnelles. Le lecteur français regrettera de ne
pas même voir figurer dans la bibliographie le nom de Benzécri, par
exemple. Mais certaines omissions d'Anglo-Saxons dans ce chapitre
nous rassurent : il ne s'agit certainement pas seulement de francophobie.
Une réserve aussi, ou plutôt une déception, à propos du dernier
chapitre consacré à la valeur prédictive de la mesure des attitudes à
l'é

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