Psychopathologie infantile - compte-rendu ; n°1 ; vol.65, pg 262-265
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Description

L'année psychologique - Année 1965 - Volume 65 - Numéro 1 - Pages 262-265
4 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1965
Nombre de lectures 19
Langue Français

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Psychopathologie infantile
In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°1. pp. 262-265.
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Psychopathologie infantile. In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°1. pp. 262-265.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1965_num_65_1_27424ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 262
Terrier (S.). — La rééducation du bégaiement et de la dyslexie,
dysorthographie par «l'oreille électronique ». — Rev. Neuro-psychol.
inf., 1964, 12, 5-17.
D'après le Dr Tomatis, c'est l'hypotonie des muscles de l'oreille
interne directrice qui crée une hypoacousie relative à l'autre oreille,
1' « oreille électronique » entraînant ainsi les perturbations du langage ;
guérirait ces sujets en permettant une meilleure audition de sa propre
voix, grâce à l'amplification sélective des sons.
L'A. cherche à vérifier cette hypothèse, et l'efficacité de cette réédu
cation. Il trouve que : les bègues (5 sujets) ne sont pas guéris, sauf s'ils
suivent en même temps une psychothérapie ; les dyslexiques arrivent,
à lire plus vite et améliorent leur rythme de parole, sans surmonter
cependant leurs difficultés de lecture ; les dysorthographiques ne sont
pas améliorés (24 cas de dyslexie/dysorthographie). Les résultats ne
confirment donc pas l'hypothèse ; les difficultés proviennent plutôt de
retards du langage ou de troubles de l'affectivité. Mais les sujets ainsi
traités semblent épanouis et plus sûrs d'eux, grâce à l'amélioration de
la rapidité de la lecture, à l'utilisation personnelle de l'appareil, et à
l'acceptation de leur propre voix, améliorée, comme meilleure « image
de soi ».
G. B.-B.
Psychopathologie infantile.
Graham (F. K.), Ernhart (C. B.), Craft (M.), Berman (P. W.). —
Brain injury in the preschool child : some developmental considerat
ions. I : Performance of normal children (Les lésions cérébrales chez
les enfants d'âge préscolaire : quelques considérations génétiques.
I : Les performances des enfants normaux). — Ernhart (G. B.),
Graham (F. K.), Eichman (P. L.), Marshall (J. M.), Thurston (D.).
— Brain injury in the preschool child : some developmental conside
rations. II : Comparison of brain injured and normal children (Les
lésions cérébrales chez les enfants d'âge préscolaire : quelques
considérations génétiques. II : Comparaison des cas de lésion céré
brale et des enfants normaux). — Psychol. Monogr., 1963, 77,
nos 573-4, 33 p.
Ces deux monographies, présentées en un seul fascicule, rendent
compte de deux étapes successives d'un travail visant à mettre en
évidence les handicaps dont souffrent les enfants de 2 à 5 ans affectés
de lésions cérébrales.
La première partie rend compte du travail préliminaire de mise au
point et d'étalonnage, sur des enfants normaux de 2 ans 1/2 à 5 ans 1/2,
de la batterie utilisée. Cette batterie comprend : d'une part, des épreuves
d'intelligence et de vocabulaire, des épreuves catégorielles et perceptivo-
motrices ; d'autre part, des évaluations de la personnalité :
objectives de distract ibilité, notation du comportement habituel par
les parents, notation du comportement au cours de l'examen psycho- PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 263
logique. L'élaboration psychométrique est menée avec soin, et les elïets
des variables jugées parasites pour la recherche finale (âge, sexe, origine
socio-économique) sont contrôlés.
Dans une seconde partie est présenté l'échantillon des enfants
atteints de lésions cérébrales. En aucun cas, le comportement n'est
retenu parmi les critères utilisés pour leur sélection ; ces critères sont
basés sur l'histoire des cas, l'examen neurologique, et éventuellement
des données chirurgicales. Les 70 enfants retenus sont indiscutablement
des cas de lésion nette de l'encéphale. Il s'agit d'enfants de 3 ans 1/2
à 5 ans 1/2 ; la moitié environ sont des débiles, de Q.I. (Terman Merr
ill), 50 à 80 ; les autres s'étagent entre les Q.I., 80 et 130. Ces sujets
paraissent, en tant que groupe, sensiblement handicapés pour la plupart
des aspects étudiés par la batterie, ce qui est évidemment cohérent avec
la forte proportion des enfants à bas Q.I. On ne retrouve pas, en analy
sant ces handicaps, le pattern fréquemment observé, dans les cas de
lésions cérébrales, chez les enfants plus âgés et les adultes (peu d'atteinte
du vocabulaire, handicap plus grave sur les aspects perceptivo-moteurs
et conceptuels). Il est évident que les atteintes cérébrales précoces,
pesant sur les premières acquisitions de l'enfant, n'exercent pas les
mêmes effets que des atteintes plus tardives. Une autre conclusion
négative a également son intérêt : les notations de comportement, tant
des parents que des psychologues, font certes ressortir d'assez nombreux
aspects d'inadaptation (surtout liés au retard), mais ne correspondent
pas particulièrement au tableau d'hyperkinésie, instabilité, distracti-
bilité, impulsivité, etc., fréquemment imputé aux enfants de cette
catégorie.
R. P.
Delaveleye (R.), Sauveur (J. P.). — Relation entre divers aspects
de l'épilepsie infantile et le niveau intellectuel. — Rev. Neuro-psychol.
inf., 1964, 12, 217-234.
Afin d'étudier dans quelle mesure la débilité est associée à l'épilepsie,
les auteurs rapportent les résultats de 300 enfants épileptiques, âgés
de 4 ans 6 mois à 14 ans 6 mois, suivis en consultation hospitalière.
Afin d'évaluer l'importance de différents facteurs sur le niveau intel
lectuel, ils divisent leurs sujets en plusieurs groupes et recherchent les
différences significatives de leur Q.I. moyen.
Le niveau intellectuel est d'autant plus bas que l'on retrouve les
facteurs : 1) présence de crises majeures ; 2) fort indice de gravité des
crises ; 3) début avant 4 ans ; 4) traumatisme externe à un âge précoce ;
5) crises fréquentes ; 6) présence de troubles caractériels diffus et peu
structurés.
L'association entre la débilité et l'épilepsie peut provenir, suivant
les cas, de plusieurs processus pathogènes : 1) un même traumatisme
agissant précocement sur le cortex peut provoquer la débilité et l'épi
lepsie ; 2) les accès comitiaux fréquents et graves au gin en te at le mal 264 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
cérébral et provoquent ainsi une détérioration de l'intelligence ; 3) enfin,
on retrouve chez les arriérés profonds ou dans certaines familles de
débiles une propension à réagir comitialement à des maladies bénignes ;
un facteur héréditaire peut alors expliquer une certaine fragilité cérébrale
prédisposant à la débilité et aux réactions comitiales.
G. B.-B.
Tomkiewicz (S.). — Aphasie chez l'enfant. — Rev. Neuro-psychol.
inf., 1964, 12, 109-122.
Les aphasies acquises, chez l'enfant entre 4 et 10 ans, ont une origine
traurnatique, et, se manifestent par la perte immédiate du langage. La
récupération est bonne, mais le développement intellectuel et verbal
ultérieur semble compromis.
Les aphasies congénitales se manifestent par la non-acquisition du
langage même après 5 ans, sans qu'on puisse l'imputer à un retard
simple du langage, à une psychose infantile, à la surdité ou à la débilité.
Elles sont soit « motrices », portant sur les possibilités d'expression,
et alors souvent confondues avec la débilité ; soit « réceptives », portant
surtout sur l'audition, et confondues avec la surdité ; les deux formes
ont beaucoup de points communs (troubles de la compréhension).
La rééducation est longue, difficile, et n'amène qu'à un langage
pauvre et concret, sans possibilité de symbolisation ni d'abstraction.
L'origine héréditaire est probable.
G. B.-B.
Sa.fr in (R. K.). — Differences in visual perception and in visual-
motor functioning between psychotic and nonpsychotie children
(Différences dans la perception visuelle et le fonctionnement psycho
moteur entre enfants psychotiques et non psychotiques). — /.
consult. PsychoL, 1964, 28, 41-45.
La recherche vise à départager les opinions quant à la présence
d'un élément organique, « l'absence de maturation » de L. Bender dans
les états psychotiques ch

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