Rapport sur un Mémoire de M. H. Wagner, intitulé : Mensuration de la surface du cerveau, - article ; n°1 ; vol.6, pg 227-237
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Description

Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1865 - Volume 6 - Numéro 1 - Pages 227-237
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1865
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

E. Alix
Rapport sur un Mémoire de M. H. Wagner, intitulé : Mensuration
de la surface du cerveau,
In: Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, I° Série, tome 6, 1865. pp. 227-237.
Citer ce document / Cite this document :
Alix E. Rapport sur un Mémoire de M. H. Wagner, intitulé : Mensuration de la surface du cerveau,. In: Bulletins de la Société
d'anthropologie de Paris, I° Série, tome 6, 1865. pp. 227-237.
doi : 10.3406/bmsap.1865.9480
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1865_num_6_1_9480ET ALIX. MESURE DE LA SURFACE DU CERVEAU. £27 WAGNER
le résultat de ses recherches sur les types crâniens dans
les tumulus longs et ronds de la Grande-Bretagne en y
joignant quelques remarques sommaires concernant le con
tenu des anciennes sépultures en France (4). Vous vous
rappelez la discussion qui a immédiatement suivi cette
communication. Depuis, M. Thurnam a réuni dans un tra
vail fort remarquable (2) à tous égards, un grand nombre
de faits recueillis en Angleterre, en France et en Dane
mark pour éclairer la question qui touche à la succession
des types crâniens dans ces contrées. En déposant sur le
bureau l'ouvrage de notre savant collègue, je demande la
permission d'y joindre la traduction littérale en langue
française de la partie du mémoire de M. Thurnam qui nous
intéresse le plus directement, à savoir la crâniologie des
anciens Gaulois et les conclusions formulées par l'auteur.
Ayant pris une part active à la discussion sur cette im
portante question, vous me permettrez d'y revenir. Tout
efois, pour vous éviter l'ennui de longs détails et pour abré
ger autant que possible la discussion, je me réserve de
l'aborder lorsque mes tableaux crâniometriques et ma der
nière communication sur les types crâniens des Ligures
seront imprimés, ce qui, je l'espère, sera fait prochaine
ment.
HAPPORT
«or un mémoire de M. 0. Wagner, intitulé :
Mensuration de la surface du cerveau
par M. Alix.
M. le docteur Hermann Wagner, fils de notre illustre et
regretté collègue Rudolph a offert à la Société
(1) Voir Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, III* fasc.
4864» p. 393.
(2) Onthe two Principal F orms ofAncient British and Gaulish Skulls,
in two parts; with tables and measurements, by J. Thurnam, 1865. 228 SÉANCE DU 4 MAI 1865.
d'anthropologie un travail où il s'est proposé de mesurer
©Kactement la surface du cerveau, afin d'arriver à savoir s'il
existe un rapport entre l'étendue de cette surface et le
degré d'intelligence des hommes à qui ces cerveaux orit
appartenu.
Ce travail n'est qu'un appendice destiné à compléter l'ou
vrage que Rudolph Wagner a publié sous le titre d'Études
préliminaires pour servir de base à une morphologie et à
une physiologie scientifiques du cerveau humain considéré
cemme organe de V intelligence ouvrage qui fut au sein de
cette Société le motif d'une discussion devenue célèbre.
Aussi l'auteur l'a-t-il dédié à la mémoire de son père. As
socions-nous donc aux sentiments que la piété filiale ins
pire à M. Hermann Wagner, assurons-le en commentant
ses propres paroles que son noble père ne sera pas le seul
à qui ses recherches auront offert de l'intérêt (1).
Nous allons d'abord exposer les idées de l'auteur et les
principaux résultats auxquels il est parvenu ; c'est ensuite
seulement que nous ajouterons quelques remarques.
L'étude du cerveau, considéré comme l'organe où s'opère
l'union intime du corps et de l'esprit, s'est enrichie dans ces
derniers temps de plusieurs faits nouveaux qui ne reposent
pas seulement sur des théories, mais qui sont le résultat de
l'expérience et de l'observation.
Ceux qui s'engagèrent les premiers dans ce genre d'étu
des, commencèrent par peser les cerveaux. Cette méthode
qui offre de grands avantages sous certains rapports, a le
défaut d'être insuffisante puisqu'elle ne donne jamais que
a masse du cerveau considéré dans sa totalité comme un
corps homogène et ne tient pas compte de la diversité des
(1) Maasbestimmungen der Oberflache des grossen Gehirns. Ein Ap-
pendix zu Rudolph Wagner's Vorstudien zu einer wissenchafllichen
Morphologieund Physiologie des menschlichen Gehirns als SeelenOrgan,
1 und II. von Di Hermann Wagner, in-Gotha, 1864, in-4\ ET AUX. MESURE DE LA SURFACE DU TvVKAl. 2?9 WAGNER
éléments dont il se compose. Les pesées nous ont appiis
que lorsque la masse du cerveau descend au-dessous d'un:)
certaine limite, l'intelligence ne se manifeste plus, et qu'à
l'opposé, une intelligence remarquable coïncide générale
ment avec une grande masse de cerveau. De ces deux pro
positions, la première est rigoureusement vraie, l'autre de
mande a être exprimée d'une manière moins absolue. Car
l'expérience a montré que des cerveaux appartenant à des
individus dont l'intelligence ne dépassait pas la moyenne
ordinaire, offraient un bien plus grand poids que les cer
veaux de plusieurs hommes tels que Gauss, Dirichlet, etc.,
dont la supériorité intellectuelle ne saurait être mise en
doute. Un des principaux défauts de cette méthode consiste
en ce qu'elle ne fait aucune distinction entre les différentes
régions du cerveau. Aussi un grand pas a-t-il été fait dans
l'étude morphologique de cet organe lorsqu'on eut appris
par les travaux successifs de Tiedemann, Leuret, Gratiolet,
Huschke et Rudolph Wagner, à reconnaître exactement ces
régions et les parties dont elles sont formées.
L'observation a montré que les cerveaux intelligents (on
est obligé de s'exprimer ainsi pour éviter les circonlocut
ions) et les cerveaux non-intelligents différent par le degré
de complication des plis cérébraux. Aussi depuis longtemps
M. Hermann Wagner s'efforce-t-il de trouver une expres
sion numérique qui puisse correspondre à ces mots : riche
en circonvolutions, pauvre en circonvolutions. Un certain
nombre de mensurations faites dans ce but ont déjà été
publiées dans les Etudes préliminaires; mais ces mesures
sont insuffisantes, parce qu'elles ne comprennent que la
surface libre du cerveau.
Or, le plissement de la surface des hémisphères n'a
d'autre but que d'augmenter l'étendue de la substance
grise et il peut arriver que cette étendue soit considérable
sur un cerveau d'un petit volume ; par conséquent, il est 230 SÉANCE DU 4 MAI 4865.
nécessaire d'apprécier la masse totale de la substance^
grise. C'est le but que l'auteur s'est proposé d'atteindre.
Les observations ont été faites sur les quatre cerveaux qui
avaient déjà servi pour les Etudes préliminaires, ceux du.
mathématicien Gauss, du professeur de clinique Fuchs,.
d'une femme de 29 ans, et de l'artisan Krebs. Ne voulant
pas détruire ces eerveaux, M. Hermann Wagner a dû reje
ter tous les procédés où l'on détruit la pièce anatomique.
Voici la méthode qu'il a suivie.
Il était avant tout nécessaire de connaître l'épaisseur de
là substance grise. Mais comme cette épaisseur, considérée
en des points différents, varie de \ millim. à 1 millim. 4/2,
il ne reste autre chose à faire que de prendre un certain
nombre de mesures à l'aide desquelles on obtient une
épaisseur moyenne. Étant données cette épaisseur moyenne
et la surface du cerveau, il devient facile de calculer la
masse de la substance grise.
Toute la difficulté consiste donc à mesurer la surface du
cerveau. M. Herman Wagner cherche à l'apprécier par
deux méthodes différentes. L'une consiste à la mesurer di
rectement, l'autre à la calculer à L'aide d'une formule mat
hématique. Nous n'exposerons ici que la première de ces
deux méthodes. L'auteur mesure successivement la surface
libre du cerveau et la portion de cette surface qui est ca
chée dans les- anfractuosités.
Voici le procédé qui avait été employé pour prendre les.
mesures de la surface libre du cerveau qui ont été consi-?
gnées dans les Etudes préliminaires. On s'était servi de
feuilles de papier végétal divisée»

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