Réactions. Latence. Mouvements d expression. L Activité et ses conditions physiologiques. Dextralité - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 892-902
12 pages
Français

Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'Activité et ses conditions physiologiques. Dextralité - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 892-902

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 892-902
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'Activité et
ses conditions physiologiques. Dextralité
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 892-902.
Citer ce document / Cite this document :
2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'Activité et ses conditions physiologiques. Dextralité. In: L'année
psychologique. 1930 vol. 31. pp. 892-902.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30084892 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'index allongé, le poignet reposant sur un coussinet, en faisant
attention à maintenir le doigt au même niveau.
Avec la fatigue, l'effort doit augmenter et l'excitation diffuse,
d'abord aux extenseurs de l'index, puis à d'autres groupes muscul
aires avec de fortes variations individuelles : limitation à l'avant-
bras intéressé, ou extension à l'autre côté, précoce ou tardive.
Les modalités de la diffusion sont fortement influencées par l'att
itude, la posture, qui modifie les chronaxies (M. et L. Lapicque).
C'est ainsi que, les doigts de la main étant fléchis, leur flexion s'a
ccentue par diffusion, s'ils sont relâchés, la fatigue du travail entraîne
leur extension. H. P.
2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'Activité
ET SES CONDITIONS PHYSIOLOGIQUES. DeXTRALITÉ 1
1238. — AG. GEMELLI. — Problemi délia Psicologia sperimen-
tale nello studio degli eserzi fisici (Problèmes de psychologie expéri
mentale dans V étude des exercices physiques). — Rapport à la 19e réu
nion de la Sociéta italiana per il progresso délie science, 1930.
In-8 de 41 pages.
Dans ce très intéressant rapport, l'auteur, se fondant à la fois sur
ses recherches personnelles et celles d'un certain nombre d'auteurs,
montre qu'on ne saurait se limiter au point de vue physiologique et
surtout médical pour l'étude de l'activité physique dans le travail et
dans le sport.
Parmi les exemples qu'il cite, nous pouvons indiquer les suivants :
Tout d'abord Albricht trouve que la longueur optima du bras de
levier en fonction de la résistance à vaincre n'est pas la même quand
on envisage, avec Atzler, le minimum de consommation énergétique
ou le degré d'adaptation psychologique (se traduisant par un min
imum de fatigue).
D'autre part, Gemelli et Galli, à propos du travail au ruban trans
porteur, ont constaté qu'il y avait deux types d'individus dont les
uns ont meilleur rendement en rythme libre et les autres en rythme
imposé, en sorte que l'on doit faire sur cette base une sélection des
ouvriers pour le travail à la chaîne.
Parmi les coureurs de vitesse, en enregistrant le temps employé
pour parcourir des distances partielles de 10 en 10 ou de 20 en
20 mètres Gemelli a constaté qu'il y avait des types différents, les
uns à accélération progressive donnant la vitesse maxima dans la
dernière période, d'autres donnant leur maximum soit au début, soit
au milieu, d'autres enfin, oscillants, la connaissance de ces types de
course pouvant permettre à la fois des conseils de perfectionnement,
et une prévisibilité des meilleures performances.
L'analyse sportive a conduit G. d'ailleurs à examiner des corré
lations entre diverses catégories d'épreuves (saut en longueur et
course de vitesse en particulier) et entre les performances physiques
1. Voir aussi les n°» 129 à 140, 157 à 162, 222, 394, 395, 496, 536, 907. ABACTIONS. TRAVAIL. ENTRAINEMENT ET FATIGUE 893 ACTIVITÉ.
et quelques tests psychologiques ou psychophysiologiques (comme
les temps de réaction qui lui semblent de grande importance, les
recherches de Fessard et Laugier lui paraissant donner un sérieux
appui à son opinion).
Et l'auteur rappelle encore que la résistance émotive est un facteur
important de succès dans les compétitions sportives. Toute son
étude est bien de nature à prouver qu'on ne saurait exclure le point
de vue psychologique de l'étude du travail ou du sport ; mais, le plus
souvent on peut dire que ce point de vue se mêle intimement au
point de vue physiologique, et ne peut en être vraiment séparé.
Les recherches actuelles s'orientent de plus en plus vers une étude
biologique du travail, à la fois physiologique et psychologique.
H. P.
1239. — K. KREIPE. — Ueber die Mehrfachhandlung und ueber
das Gesetz der speziellen Determination (Sur V action à formes mult
iples et sur la loi de la détermination spéciale) . — Z. für. Ps., CXVII,
1 /3, 1930, p. 146-229.
L'action à formes multiples est définie par une formule complexe
et répond à plusieurs possibilités. Selon la position qu'occupe dans
un cercle un quadrant noir, on devra presser sur une touche ou sur
une pédale, à droite ou à gauche. Plusieurs quadrants noirs peuvent
apparaître en même temps, et donner lieu à des combinaisons de
réactions, soit symétriques (2 mains, 2 pieds, main et pied du même
côté), soit croisées (main d'un côté et pied de l'autre). La déterminat
ion motrice, dans les réponses symétriques, est toujours un seul et
même acte psychique, même quand la simultanéité de l'exécution
n'est pas parfaite. Au contraire, dans les réponses croisées, il y a
toujours deux déterminations motrices successives, même quand les
deux mouvements sont presque simultanés. Des représentations
symboliques peuvent s'intercaler entre la perception des signaux et
la détermination motrice.
Dans une autre série l'appareil présente des assemblages de lettres
soit noires, soit rouges ; il faut, dans le premier cas, nommer la s
econde de ces lettres (une seule action), dans le second il faut en outre
lever la main droite qui appuyait sur une touche (deux actions).
Dans ce deuxième cas il est impossible, malgré l'accélération pro
duite par l'exercice répété, d'arriver à rendre simultanée la com
mande psychique des deux actes hétérogènes.
Les mouvements simultanés des quatre membres correspondant
à des combinaisons de 4 lettres sont aussi simples au point de vue
psychique que ceux de deux membres symétriques, tandis que les
mouvements de trois membres comprennent une double commande
psychique. Leur temps de latence est de 438 <r, tandis /me celui de
deux membres symétriques est seulement de 278 a.
L'action peut être prescrite en deux temps, la deuxième prescrip
tion limitant l'indétermination que laissait subsister la première
(par exemple : on annonce : mouvement d'une paire de membres ;
puis on précise : en haut, ou en bas). L-js temps de réaction sont plus
courts que quand l'ordre est communiqué d'un seul coup. Il y a donc
une détermination générale latente qui prépare au point de vue 894 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
psychique la détermination motrice : ce n'est pas sur la perception
même du signal, mais sur la constitution de cette détermination que
porte l'abréviation. P. G.
1240. — E. DUFY. — Tension and emotional factors in reaction
(Tension et facteurs émotionnels dans la réaction). — Genet. Ps.
Mon., VII, ï, 1930, p. 1-79.
On a essayé dans les expériences suivantes de trouver dans le degré
de tension musculaire un indice d'émotivité. A des excitations vi
suelles rouges et blanches le sujet devait réagir électivement en
appuyant de la main droite sur un contact électrique ; par l'inte
rmédiaire d'une poire placée dans la main gauche étaient transmises
et enregistrées sur un kymographe les pressions et changements de
pression correspondant aux différents degrés de tension musculaire
dans la main non impliquée dans l'exécution de la consigne. Les expé
riences ont été faites sur de très jeunes enfants (11 sujets de 3 ans 1 /2
à 5 ans), dans l'espoir que les états de tension seraient, à cet âge,
moins limités à certaines régions du corps.
Un premier groupe de réactions exécutées dans des conditions nor
males était suivi d'épreuves troublées par des causes secondaires
d'émotion (corne d'auto, etc.). Les sujets ont été soumis à 11 séries
d'expériences, distribuées sur 11 jours non consécutifs.
Les courbes de tension obtenues par enregistrement ont un carac
tère individuel nettement marqué ; très constantes d'une épreuve à

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents