Réactions. Latence. Mouvements d expression L Activité et ses conditions physiologiques. Dextralité - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 739-750
13 pages
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Réactions. Latence. Mouvements d'expression L'Activité et ses conditions physiologiques. Dextralité - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 739-750

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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 739-750
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 23
Langue Français
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Extrait

2°. Réactions. Latence. Mouvements d'expression L'Activité et
ses conditions physiologiques. Dextralité
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 739-750.
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2°. Réactions. Latence. Mouvements d'expression L'Activité et ses conditions physiologiques. Dextralité. In: L'année
psychologique. 1931 vol. 32. pp. 739-750.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5108ACTIVITÉ ET TRAVAIL. REACTIONS. LATENCE 739
thèse personnelle qui s'accorde avec les conceptions les plus récentes
du fonctionnement nerveux central. C'est la « facilitation » centrale
qui serait, d'après lui, à la base de cette dépendance de l'activité
corticale vis-à-vis des excitations d'origine musculaire. La notion
de stimulation proprioceptive aussi bien que celle de vigilance de
Head permettraient, d'autre part, de préciser le mécanisme probable
du phénomène en question. Il y a lieu d'admettre notamment que les
centres corticaux impliqués dans l'activité mentale sont caractérisés
par des seuils d'excitabilité relativement élevés et qui varient avec
le « niveau » de l'activité fonctionnelle. Ainsi, un même centre inte
rvenant, par exemple, dans des processus perceptifs et mnémoniques
pourrait-il avoir dans le deuxième processus un, seuil critique plus
élevé que dans le premier. Quand les seuils d'excitabilité des centres
corticaux se trouvent abaissés à une valeur convenable, ils peuvent
répondre à des stimuli qui resteraient autrement inefficaces. Or, le
degré d'intégration des processus nerveux supérieurs varie avec la
quantité de stimulation afférente provenant dans une large mesure
des processus de tension musculaire. C'est donc, l'excitation déter
minée par la tension des muscles qui a pour effet d'abaisser le seuil
d'excitabilité des centres supérieurs et qui conditionne, par conséquent,
les réponses aux stimulations complexes, « aux patterns >■• extérieurs
et intérieurs, se produisant à l'état de veille. Bref, l'action corticale
est renforcée et maintenue par un courant continu de stimulations
proprioceptives. Que si cette excitation tombe au-dessous d'un cer-
tain niveau d'intensité (comme cela arrive notamment pendant le
sommeil), les neurones cessent d'être capables de répondre d'une man
ière adéquate aux excitations extéfoceptives d'intensité moyenne.
Mais au delà d'un certain maximum les contractions musculaires
peuvent exercer une action inhibitrice sur l'intégration nerveuse.
P. K.
1213. - F. EMERY. - The influenoe oî mental activity on the
height oî the knee-jerk {Influence de Va tivité mentale sur la hauteur
du réflexe rotulien). — Am. J. of Ph., XCVII,1931, p. 658-661.
Enregistrement du réflexe rotulien à l'état normal et quand le
sujet imagine de donner un coup de pied en avant et en arrière.
Augmentation de la hauteur du réflexe quand le sujet imagine de
donner un coup de pied en avant, diminution quand le sujet
de un coup de pied en arrière. Ces résultats sont dus probable
ment à des modifications du tonus des muscles en jeu dans le réflexe.
P. B.
2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression
L'activité et ses conditions physiologiques. Dextralité 1
1214. — B. SANDOR. — Die Reaktionszeiten des Menschen (Les
temps de réaction de l'homme). — Ind. Psychot., VIII, 8, 1931,
p. 233-248.
Le sujet devait réagir à l'apparition d'une boule qui glissait sur
1. Voir aussi les n°<» 124-127, 141, 165, 166, 193, 230, 231, 248, 397, 398,
443, 483, 484. 940 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
des rails et devenait visible entre deux écrans. Dans d'autres expé
riences il devait prévoir le moment où la boule passerait devant un
point fixe et réagir simultanément. Dans ce cas, des réactions anti
cipées ont été fréquentes : les temps ont varié entre — 135 a et +
135 a avec, en général, une réaction moyenne de 25 sigma. La vitesse
du mouvement de la boule a été variée, mais les résultats n'appar
aissent pas très nets. Les sujets semblent présenter deux types assez
constants de retardataires ou d'anticipants. L'anticipation ayant été
empêchée par l'intercalation d'expériences « pièges » (boule arrêtée
avant le point fixe), il y a eu un ralentissement considérable des
réactions, la moyenne arithmétique pour l'ensemble des réactions
étant passée de 23,1 cr à 222,5 a avec, de plus, une forte asymétrie
du côté des valeurs très longues. En faisant effectuer 2 réactions en
série (pression d'une touche à l'apparition de la boule et relâchement
au moment de l'arrêt de la boule), on trouve que l'optimum est
réalisé lorsque le 2e excitant a lieu avant que le sujet ait réagi au
premier. Lorsque le moment d'apparition du 2e excitant coïncide
avec la réaction même du sujet en réponse au 1er excitant, la réaction
suivante est allongée d'autant que si l'excitant avait été postérieur à
la lre réaction. (Les temps exacts de l'ordre de présentation des
excitants ne sont pas indiqués).
Le travail de l'A. dans lequel l'appareillage a été étudié avec soin
envisage surtout les applications possibles, notamment pour les
transports. Les résultats numériques des diverses expériences ne sont
indiqués que d'une façon quelque peu sommaire. D. W.
1215. — P. SURBER; — Reaktionen auf Schallreize {Réactions aux
stimuli sonores) . — In-8° de 50 pages. Zurich, Gebr. Leemann et G0,
1931. Prix : 2 fr. suisses.
L'auteur, dans ce travail (Publication n° 10 de l'Institut de Psy
chologie de l'Université de Zurich, dirigé par G. F. Lipps) relate les
résultats de déterminations de temps de réaction auditive simple
(au bruit de la clef de Morse fermant le circuit du Hipp) chez des
groupes de 4 enfants, garçons, ou filles, entre 7 et 14 ans (moyennes
de 5 séries de 20 temps chacune) avec en outre un groupe d'étudiants,
hommes et femmes, pour représenter les adultes.
Voici les résultats de ces déterminations, en millièmes de seconde :
Garçons FUI
Temps Ecart étalon Teinps
144 7 ans 10,7 177 14,4
8 156 10,0 149 8,8
9 ans 141 8,7 139
10 125 8,4 127 8,5
11 ans 112 7,5 126 7,4
19 110 7,0 115 8,6
13 ans 104 7Ô6 119 7Ô9
14 113 7,7 6,8
Ad ultes 104 6,5 112 5,9 ET TRAVAIL. RÉACTIONS. LATENCE 741 ACTIVITÉ
Dans l'ensemble, avec l'âge, les temps de réaction deviennent plus
courts et la stabilité augmente. Mais, étant donné le petit nombre de
sujets, il ne peut y avoir là, qu'une indication. H. P.
1216. — G. KLINGLER. — Die Herstellung der Mindestzeit zwis
chen zwei Handlungen bei vorgeschriebener Reihenfolge (Déter
mination du temps minimal entre deux mouvements effectués dans
un ordre indiqué). — A. f. ges. Ps., LXXXII, 1-2, 1931, p. 105-
152.
Etudié à l'aide d'un dispositif électrique spécial, et à l'aide d'un
enregistrement graphique, le temps minimal entre deux mouve
ments successifs des membres supérieurs , s'est montré être différent
suivant l'ordre et la succession des mouvements effectués. Chez les
droitiers, le temps le plus court est égal à 20,8 a, lorsque le mou
vement est commencé par la main droite, il est 38,4 <r lorsque le
mouvement est par la main gauche. Chez les gauchers, ce
temps a la même valeur dans les deux conditions. Pour les mouve
ments effectués dans la même direction (élévation ou abaissement)
le temps minimal est 42,1 a, effectués dans les directions inverses
(élévation-abaissement par exemple) il est de 21 <j. B. N.
1217. — HANS REY. — Synchronie Registrierungen eines antizi
pierten Durchganges nach disjunktiver Einstellung auf mehrere
Eventualitäten [Enregistrements synchrones d'un mouvement an
ticipé, prêt à être effectué de façons différentes). — A. f. ges. Ps.,
LXXXI, 4, 1931, p. 385-460.
Etude sur des mouvements rythmés (anticipés), synchrones avec
un signal lumineux. Pour différencier ces mouvements des réactions
simples sur un signal donné, on a déterminé le temps minimal avant
l'exécution du mouvement, qui était suffisant pour indiq

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