Recensement de population : Les migrations soutiennent le dynamisme démographique (Flash d Octant n° 124)
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Au 1er janvier 2006, la population de la Bretagne est estimée à 3 081 000 habitants. C'est dans les départements d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan que le dynamisme démographique est le plus fort. Entre 1999 et 2004, les mouvements migratoires s'accélérant en France, les échanges de la Bretagne avec les autres régions s'accroissent mais de manière plus marquée pour les arrivées ce qui entraîne une forte hausse de l'excédent migratoire.

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Langue Français
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Extrait

LE FLASH
Octant
Recensement Numéro 124 - Janvier 2007
de population
Les migrations soutiennent
le dynamisme démographique
er
Au 1 janvier 2006, la population de la Bretagne est estimée à
3 081 000 habitants. C'est dans les départements d'Ille-et-
Vilaine et du Morbihan que le dynamisme démographique est
le plus fort. Entre 1999 et 2004, les mouvements migratoires
s'accélérant en France, les échanges de la Bretagne avec les
autres régions s'accroissent mais de manière plus marquée
pour les arrivées ce qui entraîne une forte hausse de
l'excédent migratoire.
a population de la Bretagne tropole par leur taux de crois-Croissance soutenue
est estimée à 3 081 000 sance annuels moyens (1,19 % eten Ille-et-VilaineerLhabitants au 1 janvier 1,14 %). Suit les Côtes-d'Armor, à
eet dans le Morbihan2006, ce qui représente une la 37 place avec une croissance
2
densité de 113 habitants au km . moyenne de 0,74 % par an. On y
Parmi les quatre départements dénombre 567 000 habitants auLe gain de population entre 1999
eret 2006 est de 176 500 habitants, bretons, l'Ille-et-Vilaine et le 1 janvier 2005, soit 24 500 de
soit 25 000 en moyenne par an. Morbihan connaissent les plus plus que début 1999. La crois-
Au cours de cette période, le taux fortes croissances de population. sance absolue de population est la
er
de croissance annuel moyen de la Au 1 janvier 2005, on dénombre même dans le Finistère qui
930 000 habitants en Ille-et-population atteint 0,85 % ce qui compte ainsi 876 500 habitants.
e Vilaine soit 64 000 de plus qu'au En moyenne annuelle, le taux deplace la Bretagne au 8 rang des
errégions métropolitaines. Le dyna- 1 janvier 1999 et 688 500 dans le croissance de la population de ce
misme démographique de la ré- Morbihan, soit 45 000 habitants département est toutefois plus
gion est principalement soutenu supplémentaires en six ans. modéré (0,47 %) et est inférieur à
la moyenne nationale.par l'excédent migratoire : les Ces deux départements se situent
eearrivées dépassent les départs de Dans les quatre départementsaux 16 et 17 places du classe-
19 000 par an. ment des de mé- bretons, le rythme d'augmen-
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLAS12464 - PRIX : 2,3€tation de la population depuis période et le solde migratoireTaux annuels moyens de variation de la population (en %)
1999 est supérieur à ceux des bien inférieur à celui des 3 autres
périodes intercensitaires précé- départements.
1,3 dentes. L'accélération est parti- La croissance de la population est
1999-2004 culièrement sensible dans les particulièrement forte dans les1,1
1990-1998 Côtes-d'Armor dont la popula- plus petites communes. Sur les
0,9 1982-1989 tion avait peu varié depuis 1982. 742 communes de moins de
1975-1981 De même, la croissance de 10 000 habitants recensées entre
0,7
population du Morbihan est près 2004 et 2006, 595 (soit 80 %)
0,5 de 3 fois plus rapide depuis 1999 enregistrent une augmentation de
que dans les années quatre-vingt leur population. Elles évoluent à
0,3
dix. un rythme moyen d'environ
Dans les quatre départements de 1,3 % par an. Les communes qui0,1
la région, on observe un fort perdent des habitants depuis
- 0,1 excédent migratoire. Cet effet 1999 étaient déjà en décrois-Côtes-d'Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan
explique à lui seul la croissance sance entre 1990 et 1999 dans
Source : Insee - Recensements de la population - Estimation de la population démographique des Côtes- près de 7 cas sur 10. Les sept plus
erau 1 janvier 2005
d'Armor (+ 0,77 % par an). Le grandes villes de Bretagne
déficit naturel de ce département évoluent à des rythmes
est par ailleurs presque stoppé sur contrastés. Quatre d'entre elles
la période 1999-2004. En Ille-et- enregistrent une croissance de
Vilaine, la croissance de leur population : Quimper,
population est imputable pour Rennes, Saint-Brieuc et Vannes.
une grosse moitié au solde Et trois voient leur population
migratoire (+ 35 000, soit baisser : Brest, Lorient et Saint-
Taux d'évolution annuel moyen de la population + 0,65 % par an) et pour le reste Malo.
des départements entre 1999 et 2005 (en%) au solde naturel (+ 29 000, soit Les communes en expansion se
+ 0,54 % par an). Le dynamisme concentrent essentiellement en
de la démographie du Morbihan Ille-et-Vilaine, notamment autour
est principalement dû à de Rennes et le long des axes
l'excédent des entrées sur les routiers ; sur le littoral sud, autour
sorties : + 39 500 soit + 1% par de Vannes, Lorient et au sud de
an. Dans le Finistère, le solde Quimper. Les plus fortes aug-
naturel est à peine positif sur la mentations de population
zoom sur la région
Ile-de-France
1,0
L'enquête de recensement de 2007
0,5
0,1 Elle démarre le 18 janvier prochain pour s'achever le 17 février
- 0,1 dans les communes de moins de 10 000 habitants et le 24 février
dans celles de 10 000 habitants et plus. Comme en 2004, 2005 et
Taux pour la
2006, 9 millions de personnes vivant en France recevront la visitemétropole :
0,7% par an d'un agent recenseur. Cette enquête est essentielle à la vie des
communes puisqu elle fournit des statistiques sur le nombre de
logements et d habitants et sur leurs caractéristiques (âge,
© IGN - Insee 2006
profession exercée, déplacements quotidiens, situation matri-
Source : Insee - Recensement de la population 1999, Estimation de population moniale, diplôme...)
er
au 1 janvier 2005
Évolution de la population entre 1999 et 2005
Côtes-d'Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Bretagne
- 1 000 3 000 29 000 5 500 36 500Solde naturel 1999-2004
- 0,03 0,06 0,54 0,14 0,21Taux annuel (en %)
25 500 21 500 35 000 39 500 121 500Solde migratoire 1999-2004
0,77 0,41 0,65 1,00 0,68T
24 500 24 500 64 000 45 000 158 000Variation totale 1999-2004
0,74 0,47 1,19 1,14 0,89Taux annuel (en %)
Population totale
er 542 500 852 000 866 000 643 500 2 904 000au 1 janvier 1999
er
au 1 janvier 2005 567 000 876 500 930 000 688 500 3 062 000*
Source : Insee - Recensement de la population de 1999 et enquêtes annuelles de recensement 2004, 2005 et 2006
* donnée révisée
2 Insee Bretagne - Flash d'OCTANT - N° 124 - Janvier 2007concernent Janzé, Saint-Jacques- plus forte contribution à l'ex-
Évolution annuelle moyenne de la population*de-la-Lande, Bain-de-Bretagne cédent de la région. Le bilan est
(35), Brech, Theix (56) et positif mais plus équilibré avec des communes de moins de 10 000 habitants
Fouesnant (29). Les plus fortes les Pays de la Loire avec lesquels depuis 1999
baisses se produisent à Guin- les échanges sont nettement plus
gamp, Plédran (22), Vezin-le- importants. Saint-Malo
Coquet (35) et Guerlesquin (29).
Brest Saint-BrieucFuite des jeunes,
Des migrations retour des actifs
plus intenses
L'amplification des flux migra- Quimper
RennesEntre 1999 et 2004, les mouve- toires concerne toutes les
1ments migratoires s'accélèrent tranches d'âge. Pour les 20-29
Lorientsur tout le territoire national. Les ans, les départs sont toujours plus
régions du Sud mais aussi de la nombreux que les arrivées : ce Vannes
En % par an
façade Atlantique bénéficient sont des migrations liées aux
2d'un fort apport migratoire. études et au début de la vie active.
0Les échanges de la Bretagne avec Entre 1999 et 2004 les taux
-2
les autres régions métropolitaines d'entrée et de sortie de ces jeunes,
s'accroissent aussi bien pour les déjà élevés, augmentent très
arrivées que pour les départs mais fortement, comme dans de nom- Aires urbaines
de manière plus marquée pour les breuses régions. Leur solde
© IGN - Insee 2006
arrivées ce qui entraîne une forte migratoire reste comparable à
Source : Insee - Enquêtes annuelles de recensement de la population 2004, 2005 et 2006
hausse du solde migratoire. Ainsi, celui de la période précédente. * Il s'agit de la population des résidences principales des communes de moins de
e Finalement leur contributionla Bretagne se retrouve au 5 rang 10 000 habitants recensées en 2004, 2005 et 2006
négative au solde migratoiredes régions métropolitaines pour
le taux annuel de migration nette interne est moins importante
juste derrière la Corse et qu'entre 1990 et 1999 en raison
de l'évolution plus marquée dudépassant Poitou-Charentes et Taux annuel de migration nette des 20-29 ans
solde des autres catégories d'âge.même Provence-Alpes-Côte
d'Azur. Les régions Aquitaine, L'Ile-de-France explique à elle
Midi-Pyrénées et surtout Lan- seule 90 % du déficit des jeunes.
Les personnes &#

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