Résultats du RP 1999  -  Pas-de-Calais : le littoral a  le vent en poupe
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Résultats du RP 1999 - Pas-de-Calais : le littoral a le vent en poupe

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Cinquième département français pour son nombre d'habitants en 1990, le Pas-de-Calais conserve son rang en 1999. La croissance de la population a toutefois été très modérée : la réduction du solde apparent des entrées-sorties n'a en effet pas compensé la diminution du nombre des naissances. Le nombre de ménages a, en revanche, progressé de façon sensiblement plus rapide, le phénomène marquant une nouvelle accélération du processus de décohabitation après le coup de frein enregistré entre 1982 et 1990. Dans les zones du Calaisis, du Boulonnais et de Saint-Omer, la croissance de la population et l'augmentation du nombre de ménages se situent bien au-dessus des moyennes départementales.

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Langue Français

Extrait

NORD-PAS-DE-CALAIS
F 15 - 2,29 N°2 - JANVIER 2000
Résultats départementaux
du recensement de population de 1999
Pas-de-Calais : le littoral a le vent en poupe
Le recensement de 1999 dénombre 1 441 568
habitants dans le département du Pas-de-Cinquième département français pour son
Calais, soit 8 365 de plus qu’en 1990.
nombre d’habitants en 1990, le Pas-de-Calais
UNE POPULATION STABLE
conserve son rang en 1999. La croissance de
Le rythme de croissance de la population
n’a donc été que de 0,06% en moyennela population a toutefois été très modérée : la
par an entre 1990 et 1999, ce qui est
réduction du solde apparent des entrées- comparable avec ce que l’on observait
entre 1968 et 1975, contre 0,18% sur la
sorties n’a en effet pas compensé la diminution période 1982-1990. Ce ralentissement est
du même ordre qu’au niveau national. La
du nombre des naissances. Le nombre de croissance de la population du département
demeure bien en dessous de la moyenne
ménages a, en revanche, progressé de façon française qui s’établit, elle, à 0,37% par an.
Les composantes de l’évolution de lasensiblement plus rapide, le phénomène mar- population sont l’accroissement naturel
(naissances diminuées des décès) et lequant une nouvelle accélération du processus
solde apparent des entrées-sorties. En
comparaison à la période 1982-1990, lade décohabitation après le coup de frein
première connaît une diminution, alors que
la seconde est un peu moins déficitaire.enregistré entre 1982 et 1990. Dans les
Entre 1990 et 1999, les naissances ont
surpassé les décès de 5 500 unités par an,zones du Calaisis, du Boulonnais et de Saint-
contre 8 000 par an au cours de la précé-
dente période intercensitaire. Le taux annuelOmer, la croissance de la population et
moyen dû à l’accroissement naturel du
Pas-de-Calais connaît ainsi la valeur lal’augmentation du nombre de ménages se
plus faible depuis les trois derniers recen-
sements : +0,38%. Le taux de mortalité asituent bien au-dessus des moyennes
continué de décroître : il est passé de
départementales. 10,3‰ entre 1982 et 1990 à 9,6‰ entre
1990 et 1999. Mais c’est la baisse des nais-
sances qui a réduit le solde naturel : le taux
Pascale Leroux
de natalité s’est situé à 13,5‰ entre 1990
DIVISION STATISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIALES
et 1999 contre 16,0‰ entre 1982 et 1990.
INSEE NORD-PAS-DE-CALAIS - 130, AVENUE DU PRÉSIDENT J.F. KENNEDY - 59034 LILLE CÉDEX - TÉL. : 03 20 62 86 29 - TÉLÉCOPIE : 03 20 62 86 00N°2
Profils
NORD-PAS-DE-CALAIS
L’écart avec le pays n’est plus que de 0,7 C’est parmi les communes de 5 000 à 20 000 important des naissances sur les décès, et
point contre 2,1 points entre 1982 et habitants que la proportion de communes présente un déficit apparent des entrées-
1990. Le Pas-de-Calais passe donc de la qui se dépeuplent est la plus importante : sorties constant depuis 1982.
e e4 à la 14 place dans le classement des sept communes sur dix ont un taux de Dans un mouvement qui s’inscrit aussi sur
départements par taux de natalité. variation négatif. Parmi les dix-huit communes la lancée de la période précédente, la crois-
Le déficit apparent des entrées-sorties de 10 000 à 20 000 habitants, seules cinq sance de la zone de Saint-Omer a cependant
enregistré ces neuf dernières années s’est ont gagné en population. Trois de ces été inférieure entre 1990 et 1999 : +3 223
amoindri par rapport aux périodes anté- communes se situent sur le littoral, derrière habitants. Ce résultat marque un fléchis-
rieures : les départs l’ont emporté de 4 600 Saint-Omer (+0,97% par an) et Carvin sement qui s’explique par une baisse de
habitants par an sur les arrivées, contre 5 600 (+0,46% par an). l’excédent naturel, lequel reste pourtant le
personnes par an entre 1982 et 1990. Huit communes du Pas-de-Calais ont plus deuxième du département après celui de
de 20 000 habitants, et la population de la zone du Calaisis. Cette baisse est insuffi-
cinq d’entre elles a augmenté entre 1990 samment compensée par la réduction duAUGMENTATION DE POPULATION
et 1999. Arras a franchi le seuil des 40 000 déficit apparent des entrées-sorties parPOUR 56,5% DES COMMUNES
habitants et Calais est toujours la commune rapport à la période 1982-1990.DU DÉPARTEMENT
la plus importante avec 77 311 habitants. Une croissance modérée pour Berck-
Le Pas-de-Calais est le département français Montreuil et l’Artois-Ternois
qui compte le plus grand nombre de LES ZONES EN CROISSANCE Les deux zones de Berck-Montreuil et de
communes : 894, dont 749 ont moins de l’Artois-Ternois qui avaient connu une
Le Boulonnais : un net sursaut, le Calaisis et2 000 habitants. Près de six de ces petites période de croissance démographique
l’Audomarois continuent leur routecommunes sur dix ont vu leur population entre 1975 et 1990, ont enregistré une
Entre 1975 et 1990, le Boulonnais s’étaitse stabiliser ou augmenter. La palme stabilisation de leur population au cours
caractérisé par la stabilité de sa population.revient à Salperwick, une commune de des années quatre-vingt-dix (+0,1%). Leur
Une accélération assez franche de la crois-l’arrondissement de Saint-Omer qui est déficit migratoire est identique à celui de la
sance s’est produite après 1990. Ainsi, enpassée de 294 à 489 habitants en neuf ans. période précédente. Le ralentissement de
neuf ans, le nombre d’habitants a aug-La croissance de la population dans ces leur croissance est dû à la faiblesse de leur
menté de 4 456 unités, ce qui correspondcommunes s’explique surtout par leur solde naturel mais, pour chacune, les raisons
à un taux de variation annuel moyen desolde apparent des entrées-sorties positif. en sont différentes : la première présente
+0,31%, contre +0,04% par an dans lesDans le classement de ces petites communes un taux de mortalité supérieur à la moyenne
quinze années précédentes. La baisse duqui ont le plus augmenté, celles qui appar- départementale, tandis que dans la seconde,
solde naturel a été nettement compenséetiennent à l’espace à dominante urbaine c’est le taux de natalité qui révèle des
par les départs moins nombreux que par learrivent en tête. faiblesses.
passé. En effet, le rythme des départs a étéLa proportion de communes de 2 000 à
trois fois moins important entre 1990 et5 000 habitants en hausse est conforme à LES ZONES MINIÈRES EN PERTE
1999 qu’entre 1982 et 1990.la moyenne départementale : 42 communes DE VITESSE
Comme entre 1982 et 1990, le Calaisis estsur 76 ont augmenté leur population.
la zone qui a enregistré le rythme de crois- La zone de Lens-Hénin continue à perdreBapaume dans l’arrondissement d’Arras est
sance le plus important de toutes les zones des habitantsla commune qui a gagné le plus de popu-
(1) du Pas-de-Calais : +0,41%, soit 5 710 Malgré un déficit migratoire qui tendlation . Elle précède cinq communes du
habitants de plus en neuf ans. La zone est toujours à se réduire, la zone de Lens-Héninlittoral : Sangatte, Neufchatel-Hardelot,
toujours avantagée par son excédent a perdu 5 295 habitants en neuf ans. Il estMerlimont, Cucq et Condette.
(1) On y a enregistré une augmentation de près de 7% en
neuf ans car un établissement pénitencier s’est implanté en
juin 1990.
Unités : nombre, %Unité : milliers, %
TAUX D’ÉVOLUTION ANNUEL MOYEN UNE CROISSANCE BIEN SUPÉRIEURE À LA MPOPULATIONPOPULA SANS TION DOUBLES T D’
DÛAU DÛ AU SOLDECOMPTESSANS DOUBLESAU RECENSEMENTCOMPTESDE POUR LE CALAISIS, LE BOULONNAIS ET LA
TOTAL
MOUVEMENT NATUREL MIGRATOIRE APPARENTAU RECENSEMENT DE dû au dû au solde dû au dû au solde Taux annuel moyen de variation d
Rappel Rappel Total mouvement migratoire mouvement migratoire1999 (p) Total entre 1990 et 1999 par zone d1982 1990 1999 1982-1990 1990-1999 1982-1990 1990-1999 1982-1990 1990-1999 1982 naturel apparent naturel apparent
223 978 231 265 + 0,28 + 0,48 + 0,28 - 0,20 - 0,173121-Artois-Ternois 229 057 + 0,11Nord-Pas-de-Calais 3990,2 3965,1 3932,9 + 0,07 + 0,49 - 0,42 + 0,10 + 0,64 - 0,54
379 958 376 738 371 443 - 0,11 + 0,68 + 0,44 - 0,79 - 0,603122-Lens-Hénin - 0,1659-Nord 2549,8 2531,9 2520,5 + 0,08 + 0,55 - 0,48 + 0,06 + 0,69 - 0,63 Calaisis
+ 0,38 - 0,32 + 0,18 + 0,56 - 0,3862-Pas-de-Calais 1440,4284 901 1433,2290 400 1412,4287 064 + 0,06+ 0,24 + 0,34 - 0,10 - 0,313123-Bé

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