Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 498-514
18 pages
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Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 498-514

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L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 498-514
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 50
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de
mouvement. Motricité oculaire
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 498-514.
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d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 498-514.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6280498 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
actif qui variait, et ont cru à des variations du stimulus passif, réell
ement constant. P. G.
LLEWELLYN T. SPENCER. — The validity of Heymans' law (La
validité de la loi d'Heymans). — Am. J. of Ps., XXXVI, 3, 1925,
p. 427-433.
Heymans a énoncé une loi générale de l'inhibition : le pouvoir
inhibiteur d'un stimulant, mesuré par l'intensité d'un second stimu
lant capable d'inhiber le premier, est proportionnel à son intensité.
Mais il n'a vérifié — dans le domaine de la vision, du toucher, du
goût et du son — cette loi que sur un seul sujet. Les expériences
présentes ont pour objet une vérification plus étendue pour la sensa
tion visuelle : cinquante sujets y ont pris part. Le principe est de
mesurer d'abord le seuil absolu pour une première lumière (dite st
imulus passif), l'œil étant adapté à l'obscurité ; puis on recommence
l'expérience en présentant à côté de la une lumière plus
forte (le stimulus actif) dont on fait croître l'intensité. La loi d'Hey-
mans se vérifie avec précision. Mêmes résultats avec la vision
monoculaire (chez des sujets borgnes). Enfin, si au moyen d'une
cloison transversale, le stimulus passif n'excite que l'œil gauche,
tandis que le stimulus actif n'agit, simultanément, sur l'œil droit,
la loi se vérifie encore. Cette dernière expérience conduit à écarter
les conceptions périphériques de l'inhibition ; c'est un phénomène
central. Cependant, il se peut que l'effet obtenu soit dû, en partie,
au fait que sous l'action de la lumière vive du stimulus actif, l'œil ne
puisse plus être considéré comme adapté à l'obscurité : à ce point de
vue, l'expérience, de l'aveu de l'auteur, laisse à désirer. P. G. .
d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images
consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité
oculaire.
MARI ANN INA LEYI. — La eccitabilita délia retina in rapporta colla
durata dello stimulo (L'excitabilité de la rétine en rapport avec la
durée du stimulus). — Archivio di Scienze biologiche, VII, 3-4,
1925, p. 352-372 et Atti délia R. Ace. dei Lincei, II, 1-2, 1925,
p. 74-78.
La jeune assistante du professeur Herlitzka — tragiquement
enlevée à la science au moment même où venait de paraître son
travail — s'était proposée de reprendre, avec des lumières spectrales,
l'action de la durée des stimulations rétiniennes sur la sensation
lumineuse. La méthode, analogue à celle de Grijns et Noyons,
consistait à faire projeter sur un diffuseur un flux lumineux — ■
gradué au moyen d'un jeu de deux niçois — par l'intermédiaire d'un
petit miroir de galvanomètre, tournant à vitesse variable, de manière
à régler la durée d'éclairement, toujours brève, du diffuseur (entre
0,1 et 22 cr).
Les résultats ont donné une variation assez complexe des quantités
d'excitation it nécessaires pour atteindre le seuil (à l'obscurité), en
fonction du temps t. SENSATION ET PERCEPTION 499
Voici les valeurs de it pour la lumière blanche, la lumière rouge
(de 0,635 à 0,620 n), la lumière verte (de 0,504 à 0,509) et la lumière
violette (de 0,450 à 0,449) :
Tempt (u) Lumière blanche Lumière rouge Lumière verte Lumière violette
22 — 206,8 — —
15,8 — — 64,8 80
12 24 — — —
10 — 209,4 — —
8,5 — — 86,4 92
6 26,4 — 100 100
5,5 — 196,9 - —
3 16,9 — 82,7 127
2,7 — 186,4 - 132
2 12,5 — — 155
1,5 ...... — 149,5 68,2 —
1 7 — 57,6 273
0,5 3,8 — — —
0,2 2,2 — — -
0,1 1,4 — — —
L'auteur interpole la courbe pour les lumières blanche et rouge par
l'équation it = a -t- bt + et2 (avec a = 0,786 ; b = 6,7 ; c —
— 0,396 pour le blanc, et a = 133,8 ; b = 11,1 ; c = — 0,35 pour
le rouge).
Avec la lumière verte, il faut un terme de plus, la courbe ayant
deux points d'inflexion.
La formule devient : it = a + bt + et2 + dt3, avec les valeurs
suivantes des constantes : a — 28,8 ; b = 32,44 ; c = — 4,38 ;
d = 0,158.
Au contraire, avec la lumière violette, la quantité d'excitation
décroît au fur et à mesure que la durée augmente, sans point d'in
flexion, à l'inverse de la loi de Blondel et Rey.
La formule convenable d'expression de la loi serait :
U= a -b b -,
représentant une branche d'hyperbole.
Ainsi, pour des temps courts, entre limites assez étroites, les phé
nomènes seraient assez complexes. Malheureusement quelques causes
d'erreur ne permettent pas de considérer comme définitivement
acquis ces résultats : A l'obscurité, la tête étant immobilisée, l'œil
pouvait encore et devait se mouvoir en l'absence de point de fixation.
D'autre part, du fait de la largeur du flux, aux expositions brèves,
les excitations étaient croissantes et décroissantes pendant la plus
grande partie du temps, et l'on sait que l'effet de telles excitations
n'équivaut pas à d'autres correspondant à une quantité égale, mais
commençant et cessant brusquement.
Mais, hélas, l'auteur ne pourra plus reprendre ces recherches en
perfectionnant sa technique. H. P. 500 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
MANFRED MONJE. — Beitraege zur Methode der Empfindungg-
zeitmessung (Contributions à la méthode de mesure du temps de
sensation). — FRIEDRICH W. FROEHLIGH. — Ueber die Me
thoden der Empfindungszeitmessung im Gebiet des Gesichtssinnes
(Sur les méthodes de mesure du temps de sensation dans le domaine
de la vue). — Pf. A., CCVIII, 1, 1925, p. 110-119 et 120-134.
Monje a fait des expériences par la méthode de son maître Fröhlich,
avec une technique d'observation nouvelle : au lieu de fixer un point
lumineux déterminé, en dessous du parcours de la fente, distinct du
point index placé au niveau de la bordure antérieure apparente de
la raie lumineuse, il n'a utilisé qu'un seul point lumineux, devant
servir à la fois comme index et comme point de fixation. Les nou
velles expériences ont donné, pour l'influence de l'apprentissage,
de la fatigue, de l'attention, des résultats qui se superposent à ceux
obtenus avec la technique précédente. Les deux méthodes d'obser
vation s'équivalent.
Fröhlich a comparé sa méthode de mesure avec celles de Pulfrich
et de Hazelhoff, auxquelles des comptes rendus ont été consacrés
dans V Année Psychologique.
Il a même poursuivi des recherches personnelles pour mesurer le
temps de sensation dans des conditions semblables par le procédé
de Hazelhoff et par le sien, avec un disque tournant portant une fente
laissant voir entre deux limites un fond éclairé, en portant une
marque pour le repérage subjectif d'un éclat bref par superposition
de la fente du disque avec une fente d'écran superposé. La différence
des techniques entraîne une différence de durée de l'excitation lumi-
neusa, d'où une différence de clarté, et par conséquent du temps de
sensation. Mais, si l'on envisage (avec des clartés objectives diffé
rentes) les temps minima obtenus, on constate que les valeurs sont
les mêmes (30 à 40 a).
Fröhlich voit là une vérification de la validité de sa méthode,
moins élégante et moins précise à coup sûr que celle de Hazelhoff, et
expose l'importance générale des recherches sur le temps de sensation.
H. P.
KURD VOGELSANG. — Die Veränderungen des zeitlichen Ver
laufes der fovealen Gesichtsempfindung durch die Dunkeladaptation
bei Priilung mit farbigen Lichtern (Les modifications temporelles
de la perception visuelle fovéale produites par l'adaptation à Vobscu-
rité, avec les lumières colorées). — Pf. A., CGVI, 1, 1924, p. 29-65.
L'auteur étudie l'action de

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